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L’éducation parentale joue un fort rôle dans les violences entre enfants

Alors que certains parents essaient de protéger leurs enfants au mieux en les couvant, une étude anglaise montre que les jeunes surprotégés ont plus tendance à se faire malmener par les autres. Cependant, les parents qui énoncent des règles claires tout en offrant un environnement chaleureux tendent à avoir des enfants moins harcelés par les autres.

Des chercheurs de l’Université de Warwick, au Royaume-Uni, ont aussi noté que les enfants de parents négligents ou violents devenaient également les cibles privilégiées des petits caïds, selon une méta-analyse de 70 études sur le sujet menées sur plus de 200 000 enfants.

« Même si l’engagement parental, le soutien et le fort encadrement réduisent les chances de violence à l’école, pour les victimes, la surprotection accroît ce risque », a noté un des auteurs de l’étude, Dieter Wolke, dans un communiqué de l’université.

« Les enfants ont besoin de soutien, mais certains parents essaient de protéger leurs enfants de n’importe quelle expérience négative », note-t-il. « Ainsi, ils empêchent leurs enfants d’apprendre comment faire face aux autres, les rendant ainsi plus vulnérables. »

« Il est possible que les enfants surprotégés par leurs parents n’arrivent pas à développer des qualités d’autonomie et d’affirmation de soi, devenant ainsi les proies d’autres enfants », a ajouté le professeur Wolke.

Il conclut : « Mais il se peut aussi que les parents de victimes surprotègent leurs enfants. Dans tous les cas, les parents ne peuvent pas s’asseoir sur les bancs de l’école aux côtés de leurs enfants ».

Les résultats de cette étude sont parus dans la revue Child Abuse & Neglect.

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L’éducation parentale influence l’agressivité

Des chercheurs de l’Université du Manitoba soutiennent que les enfants d’âge préscolaire qui font preuve d’agressivité maintiennent une relation négative avec leur mère depuis leur tendre enfance.

C’est la conclusion à laquelle ils sont arrivés après avoir suivi plus de 260 mères et leurs enfants, et ce, de la naissance à la première année du primaire, lit-on dans Child Development.

Ils ont évalué si les enfants avaient un tempérament difficile alors qu’ils n’étaient que des poupons, puis ce comportement a été relié à la façon dont ils étaient élevés entre leur première semaine et leur sixième mois de vie. Mentionnons que ces évaluations ont été faites selon des observations, de même que des commentaires des parents.

Quand les enfants ont eu deux ans et demi puis trois ans, les chercheurs ont alors observé la relation entre la mère et l’enfant durant des tâches au cours desquelles ce dernier était porté à demander l’assistance de ses parents.

Finalement, lorsque les enfants sont arrivés en maternelle puis en première année, les chercheurs ont demandé aux mères et aux enseignants de relever et d’évaluer leurs problèmes de comportement.

Il a été remarqué, selon un réel schéma cyclique, qu’une relation mère-enfant négative aboutissait à des comportements colériques plus évidents chez les tout-petits, ce qui aura engendré plus d’hostilité chez la maman en retour.

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Influencez-vous la personnalité de votre enfant?

Les parents utilisent chacun leur méthode pour éduquer leurs enfants, tentant de réduire certains comportements et d’en encourager d’autres. Pourtant, il semble que ce ne sont pas toutes les techniques qui vont à tous les enfants.

C’est ce que soutiennent des psychologues de l’University of Washington. Selon leur étude parue dans le Journal of Abnormal child Psychology, il serait profitable pour l’enfant que l’éducation qui lui est donnée concorde avec sa personnalité.

On a remarqué, au fil de cette recherche de trois ans, qu’un bon accord entre le style d’éducation et la personnalité de l’enfant a fait baisser de la moitié les symptômes liés à la dépression et à l’anxiété.

À l’inverse, un mauvais accord entre ces deux segments d’analyse durant la même période de temps aura engendré le double de cas dépressifs et anxieux. L’éducation parentale ne devrait donc pas être donnée au hasard.

Cette étude a porté sur 214 enfants et leur mère. Autant de filles que de garçons faisaient partie du groupe, et tous avaient environ neuf ans lorsque la recherche a été entamée.