Catégories
Uncategorized

Antibiotiques et eczéma chez le nourrisson

C’est une recherche britannique qui aurait mis en évidence la hausse de risque de souffrir de cette affection de la peau avec la prise d’antibiotiques.

Bien que plusieurs études aient été précédemment conduites sur le même sujet, les causes de l’eczéma sont encore bien mal connues. Elles s’étaient plutôt concentrées sur l’impact de la prise de ces substances chez les enfants de 12 ans et moins, en plus de n’avoir jamais vraiment pu prouver l’incidence qu’elles avaient.

Publiés dans le British Journal of Dermatology, les résultats découverts par les chercheurs du Saint Thomas’ Hospital de Londres démontrent désormais que l’administration d’antibiotiques aux nourrissons dans leur première année augmente de 40 % leurs chances de développer ce problème dermatologique.

Le syndrome d’eczéma est essentiellement l’apparition de peau sèche occasionnant des démangeaisons assez importantes et des rougeurs. Elle porte souvent les gens affectés à se gratter si intensément que les lésions peuvent aller jusqu’à s’infecter.

La plupart du temps, quand on parle d’eczéma chez le nourrisson et les jeunes enfants, on le qualifie plutôt d’eczéma atopique, qui relève plus d’une réaction allergique.

Catégories
Uncategorized

Le syndrome de sevrage néonatal scruté à la loupe

Le traitement pharmacologique pour le syndrome de sevrage chez le nouveau-né peut être considéré seulement si les signes et les symptômes sont graves.

Ne sachant pas quels sont les effets à long terme sur la santé de l’enfant, les médicaments doivent être utilisés avec une très grande précaution et vigilance, déclare dans un récent rapport l’American Academy of Pediatrics.

Il serait préférable pour les spécialistes d’avoir recours à des stratégies non-pharmacologiques, en tentant de réduire le stress environnemental du nourrisson, en le plaçant et en l’assistant dans une pièce calme et sombre, et en lui fournissant une alimentation riche en calories.

Les effets secondaires d’un sevrage chez le bébé par l’absorbation de médicaments peuvent se caractériser principalement par des difficultés neurocomportementales comme l’irritabilité et des tremblements, des anomalies, des difficultés à se nourrir et des pleurs excessifs.

Il semblerait que le sevrage des opiacés ou des sédatifs-hypnotiques peut être mortel pour le bébé. Les opiacés sont souvent prescrits chez les femmes enceintes atteintes de douleur chronique.

À l’échelle nationale aux États-Unis, les besoins en sevrage néonatal ont passé de 8000 cas en 1995 à 12 000 en 2008.

Selon une enquête en 2009, près de 5 % des femmes enceintes avaient consommé des drogues autres que des médicaments, telles que de l’héroïne, et près de 12 % s’étaient livrés à de fortes consommations d’alcool.

Catégories
Uncategorized

Les médicaments contre le rhume étant retirés, les visites chez le médecin diminuent

Selon Pediatrics, la fréquence et la durée des visites médicales auraient chuté depuis que des médicaments contre le rhume et la toux ont été retirés des rayons en 2007.

C’est ce que suggère une étude réalisée par le Dr Daniel S. Budnitz et ses collègues du CDC (Center for Disease Control et Prevention) d’Atlanta.

Ils ont pu tirer ces conclusions après avoir analysé un échantillon de 60 entrées à l’hôpital reliées à des besoins pédiatriques. Il semble que les entrées d’enfants de moins de 2 ans aient chuté 14 mois avant et 14 mois après le retrait des médicaments contre le rhume.

Parallèlement, les hospitalisations reliées à l’administration incorrecte ou sans supervision de ces médicaments sont encore une réalité.

En fait, les hospitalisations dues aux médicaments contre le rhume représentent les deux tiers de toutes les entrées, un nombre qui demeure le même avant et après leur retrait du marché.

Il est donc préférable d’éviter d’administrer de tels médicaments à des enfants âgés de moins de deux ans, voire quatre, en raison des effets secondaires.

Catégories
Uncategorized

Les antipsychotiques et l’arrêt cardiaque

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les patients à qui l’on prescrit la nouvelle génération d’antipsychotiques afin de traiter la schizophrénie, la démence ou l’anxiété sont à risque de souffrir d’une défaillance cardiaque.

Parmi les médicaments ciblés, on note le clozapine (Clozaril), la quetiapine (Seroquel), l’olanzapine (Zyprexa) et la rispéridone (Risperdal), des antipsychotiques atypiques approuvés par les autorités comme la Food and Drug Administration des États-Unis.

Le Dr Wayne Ray, qui a mené cette étude, a analysé les dossiers médicaux de 44 218 patients qui avaient consommé les « anciens » psychotiques et ceux de 46 089 qui prenaient la nouvelle génération de médicaments.

Il a découvert que ceux du deuxième groupe étaient 2,26 fois plus à risque de mourir d’une défaillance cardiaque que les sujets qui ne prenaient pas ce type de médication. Selon le chercheur, ce phénomène pourrait être attribué à la variation du flot de potassium dans le sang, essentiel pour un bon fonctionnement cardiaque.