Des chercheurs américains du Rush University Medical Center confirment que s’adonner à des jeux intellectuels comme des mots croisés ou sudokus retarde l’apparition du déclin intellectuel et la démence. Toutefois, les amateurs de ces loisirs voient leur condition se détériorer plus rapidement une fois le diagnostic posé, rapporte le journal Neurology.
On croit en fait que la maladie progresse plus rapidement, car elle est déjà avancée lorsqu’on la diagnostique chez le patient.
Après avoir suivi 1 000 personnes âgées pendant 10 ans, on conclut notamment que la maladie d’Alzheimer évolue plus rapidement chez les amateurs de mots croisés et autres loisirs de ce genre.
Les maladies neurodégénératives touchent près de 290 000 Canadiens de 65 ans et plus.
Par contre, il ne faut pas mettre ces petits loisirs de côté pour autant, car comme ils retardent la maladie, les personnes doivent vivre moins d’années en étant atteintes.