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Les effets de ne pas déjeuner sur le cerveau

Lorsqu’une personne est aux prises avec des problèmes de poids, il est facile pour elle de décider de ne plus manger du tout, ce qui est une très mauvaise idée.

C’est particulièrement vrai en ce qui a trait au petit déjeuner, selon ce qu’affirme une étude rapportée par Santelog.com.

Sauter le déjeuner aurait un impact puissant sur le bon fonctionnement du cerveau, expliquent les chercheurs qui dirigent l’étude.

Cette dernière, effectuée à l’Imperial College London et présentée devant la Society for Neuroscience lors de l’événement Neuroscience 2012, suggère que de ne pas déjeuner peut mener à de sérieux dérèglements de l’organisme.

De plus, on serait plus enclins à craquer pour de mauvais aliments, les gras surtout, plus tard dans la journée.

L’étude a été effectuée sur 22 personnes, 17 hommes et 5 femmes d’environ 24 ans. On numérisait les réponses cérébrales lors de différentes situations, soit avec un petit déjeuner ou sans. L’exercice a été répété à plusieurs reprises.

Les chercheurs concluent qu’une personne qui ne déjeune pas va consommer en moyenne 20 % de calories de trop quotidiennement, en plus de choisir les mauvais aliments.

Il serait donc plus facile, pour les gens qui se soucient de leur poids, de surveiller leur silhouette en déjeunant simplement.

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Le Ritalin ne serait pas dangereux à long terme

Alors que les médecins et les scientifiques en savent beaucoup sur le fonctionnement des médicaments pour contrôler les TDAH et leur efficacité, ils en connaissent peu sur leurs effets à long terme.

Voilà qu’une nouvelle étude du Wake Forest Baptist Medical Center pratiquée sur des singes vient faire la lumière sur les effets à long terme des médicaments tels que le Ritalin ou le méthylphénidate.

Les conclusions publiées en ligne ce mois-ci dans la revue Neuropsychopharmacology révèlent « qu’après un an de traitement médicamenteux, aucun effet à long terme n’a été décelé sur la neurochimie du cerveau, pas de changements dans la structure du cerveau en développement et aucune augmentation de la possibilité d’abuser davantage des drogues plus tard durant l’adolescence ».

Pour en arriver à ces résultats, 16 jeunes singes, dont les âges étaient équivalents à des enfants de 6 à 10 ans, ont participé à l’étude. Huit d’entre eux étaient dans le groupe témoin qui n’a pas reçu de médication, et l’autre moitié a été traitée avec une dose équivalente qu’on donne à l’homme.

L’imagerie du cerveau des primates a été prise en considération pour analyser la chimie et la structure du cerveau, après un an de traitement, soit l’équivalent de 4 ans de traitement chez l’enfant. Aussi, de la cocaïne a été laissée à leur disposition pour voir si les singes traités avec du Ritalin étaient plus susceptibles d’être attirés par la drogue que les autres.

Les chercheurs se disent encouragés et rassurés par ces résultats, d’autant plus qu’une étude similaire, faite en parallèle auprès de singes plus âgés pour voir si des effets pouvaient apparaître beaucoup plus tardivement, a donné les mêmes résultats.

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Quatre tasses de thé ou plus par jour réduisent le risque de diabète

Une nouvelle étude dévoilée par le Daily Mail rapporte que les grands consommateurs de thé auraient une forme de protection contre le diabète de type 2 à un âge moyen.
 
En fait, une consommation quotidiennement de quatre tasses de thé ou plus réduirait les risques de développer le diabète de type 2 de 20 %.
 
Toutefois, cette protection ne semble s’appliquer qu’avec une consommation élevée, puisqu’on ne note aucun effet bénéfique sur l’apparition du diabète de type avec de 0 à 3 tasses de thé par jour.
 
On croit que le thé agirait sur la digestion du glucose ainsi que sur son absorption. De plus, en raison des polyphénols qu’il contient, le thé protégerait les cellules bêta des radicaux libres.
 
Déjà, le thé est reconnu pour ses bienfaits sur la santé en raison de ses antioxydants, notamment le thé vert auquel on associe de nombreux bienfaits.

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L’aspirine et la warfarine ont des effets similaires contre l’insuffisance cardiaque

Selon le New England Journal of Medicine, les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque sans arythmie ni risque élevé de caillot sanguin peuvent avoir autant d’avantages en utilisant l’aspirine que la warfarine, mais le choix doit être fait par le médecin au cas par cas.
 
Une équipe de l’Université Columbia a comparé l’efficacité et la sécurité des deux médicaments auprès de 2305 patients avant une insuffisance cardiaque, mais avec un rythme cardiaque normal.
 
On ne note pas de différence entre les deux médicaments, excepté dans les cas d’accident ischémique cérébral où la warfarine est plus efficace pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, mais cause aussi plus de saignements majeurs.
 
Soulignons que l’insuffisance cardiaque survient lorsque le cœur ne parvient plus à pomper assez de sang. Il en résulte alors de la fatigue, de l’essoufflement et de la rétention d’eau.
 
Parfois, on prescrit des anticoagulants comme l’aspirine ou la warfarine aux personnes ayant un risque de caillot sanguin, afin d’éviter qu’un caillot ne bloque les vaisseaux sanguins.
 
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La violence à la télé a un impact à long terme sur la santé des enfants

Comment la violence à la télévision, aussi minime soit le temps où l’enfant est exposé à ces scènes, peut-elle avoir un impact sur la santé des petits à long terme?

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont, pour une première fois au Québec, observé le comportement de 2120 enfants dès l’âge de 5 mois jusqu’à 8 ans.

Des études antérieures démontraient que la violence à la télévision, même si celle-ci était présentée par le biais de dessins animés, pouvait rendre les petits antisociaux et agressifs.

L’étude montréalaise, qui paraîtra en mai dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, prouve que ces comportements négatifs peuvent se prolonger à long terme.

En effet, c’est en demandant à des enseignants et à des parents de remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes qu’il est ressorti que les enfants qui regardent des scènes violentes manquent d’enthousiasme en classe, ont moins le goût d’apprendre, obtiennent de moins bons résultats scolaires, sont plus insensibles à leurs camarades, plus violents, moins attentifs et plus tristes, voire dépressifs.

Selon les chercheurs, ces petits sont même plus à risque de développer des psychopathologies au cours de leur vie.

Malgré ces constats inquiétants et les recommandations des pédiatres, La Presse mentionne que l’étude a noté que 73 % des parents estiment que leurs enfants voient des scènes violentes à la télévision au moins une fois par semaine, et rien ne semble changer pour autant.

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Allaitement et grossesse : la caféine ne nuit pas au sommeil de bébé

Une étude brésilienne de l’Université fédérale de Pelotas, qui paraîtra en mai dans la revue Pediatrics, affirme que bien que la caféine soit connue pour déranger le sommeil chez les adultes, elle ne semble pas affecter celui des nourrissons qui ont une mère « accro à la caféine ».

Pour utiliser le terme « accro », les spécialistes estiment que la personne doit boire 300 milligrammes (2 à 4 tasses) ou plus d’une boisson contenant de la caféine par jour. Cette donnée était à l’image d’une femme sur cinq ayant participé à l’étude.

C’est donc en analysant les habitudes de sommeil de 4200 bébés à leur naissance et les réponses des nouvelles mères à un questionnaire trois mois plus tard que les chercheurs sont arrivés à ce constat.

Les chercheurs ont étudié l’effet de deux boissons, le café et le thé chaud.

Le nombre d’heures de sommeil et le nombre de fois que l’enfant se réveillait durant la nuit ont été pris en considération. Pour qualifier une activité nocturne perturbée, il fallait que le bébé se réveille au moins trois fois.

Les chercheurs ont confirmé que les raisons données par les mères concernant le réveil fréquent et l’analyse ne pouvaient pas confirmer une cause à effet entre le café et les troubles du sommeil chez les petits.

Les experts expliquent que la caféine, bien qu’elle soit un sujet préoccupant, n’a jamais été un cas alarmant comme la consommation de tabac ou de drogues durant la grossesse ou l’allaitement.

On suggère tout de même aux femmes d’éliminer ou de réduire leur consommation de café à une tasse par jour durant cette période, car ceci demeure tout de même « un stimulant du système nerveux central qui peut augmenter le rythme cardiaque du bébé in utero et causer une certaine détresse ».

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Grossesse : les effets des antipsychotiques sur les bébés

C’est en observant plus de 300 nourrissons âgés de 6 mois que des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont découvert que ceux qui étaient nés de mères sous antipsychotiques pendant la grossesse obtenaient des résultats plus faibles aux divers tests neuromoteurs effectués pour comparer leurs habiletés motrices (mouvements, réflexes, posture, etc.).

En effet, seuls 19 % des nouveau-nés exposés aux médicaments antipsychotiques ont eu des résultats normaux aux tests.

Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en comparant un groupe d’enfants nés de mères consommant des antipsychotiques à ceux issus de mères ayant pris des antidépresseurs et de mères n’ayant aucun médicament psychiatrique.

Rappelons que les médicaments antipsychotiques sont souvent utilisés dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire.

Pour les chercheurs, dont l’étude est parue dans la revue Archives of General Psychiatry, aucun retard significatif dans les habiletés motrices causé par les antipsychotiques durant la grossesse n’a été démontré. Seule une association a été prouvée.

Or, les spécialistes tiennent tout de même à aviser les médecins de peser davantage le pour et le contre de la prise d’antipsychotiques et de vérifier la nécessité chez les femmes enceintes atteintes d’une maladie mentale.

Il semblerait qu’environ les deux tiers des femmes ayant des antécédents de maladie mentale mettent au monde un bébé.

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Les fillettes sont touchées davantage par la fumée secondaire

Les chercheurs de l’Université de Cincinnati vont même jusqu’à dire qu’il est six fois pire pour la santé des jeunes filles que celle des garçons d’être exposé à la fumée secondaire.

Pour en arriver à cette conclusion, ces derniers ont observé 476 enfants. Ils ont constaté que ceux qui avaient été exposés très tôt à des niveaux élevés de fumée secondaire avaient développé plus de formes d’allergies vers l’âge de deux ans et de troubles pulmonaires vers l’âge de sept ans, et ce, en particulier chez les petites filles.

Publiée en ligne dans la revue Pediatric Allergy and Immunology, l’étude démontre que la possibilité que les filles soient plus vulnérables que les garçons à l’interaction complexe entre la fumée secondaire et la fonction pulmonaire repose sur des facteurs de risque tels que la susceptibilité génétique, les hormones sexuelles, la sensibilisation allergique, le statut d’asthme et le temps que l’enfant a été exposé à l’effet du tabac.

Les chercheurs rappellent que les enfants qui sont exposés à la fumée secondaire sont plus à risque de développer des problèmes respiratoires, des otites et plusieurs autres problèmes de santé.

Ces derniers mentionnent également que si les parents ne sont pas capables de cesser de fumer pour eux, ils devraient penser le faire pour la santé de leur progéniture. Et en attendant, les adultes peuvent au moins songer à fumer à l’extérieur et à plusieurs mètres de leurs petits.

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Y a-t-il un lien entre le VIH et les troubles psychiatriques chez les enfants?

Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.

Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.

Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.

Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.

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Les placebos améliorent aussi la santé

Contrairement à ce que l’on pensait, un placebo n’a pas besoin d’être administré à l’aveuglette pour provoquer des effets sur la santé.
 
Selon le chercheur britannique Irving Kirsch, de passage au colloque sur l’éthique et les neurosciences à l’Institut de recherche clinique de Montréal, même lorsque la personne sait que le produit n’a aucun effet, sa santé s’améliore.
 
L’étude faite avec 80 personnes, en majorité des femmes âgées en moyenne de 47 ans souffrant du syndrome de l’intestin irritable, démontre que même un placebo peut améliorer la santé.
 
Pendant 21 jours, un premier groupe de personnes a reçu un placebo en toute connaissance de cause et un deuxième groupe n’a rien reçu. Après 21 jours, les personnes ayant eu un placebo ont vu leurs symptômes être améliorés de 30 %, alors que chez le groupe n’ayant rien reçu, on notait une amélioration de 15 %.
 
Dans le premier groupe, les personnes ont aussi mentionné que leur qualité de vie s’était améliorée de 21 %, comparativement à seulement 9 % dans le deuxième groupe.
 
D’autres études devront cependant être réalisées avant de pouvoir prescrire une telle approche médicale.