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Les catastrophes laissent des séquelles

Selon une recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il faudra prévoir des conséquences importantes pour les victimes d’une catastrophe naturelle.

L’étude en question a porté sur les inondations historiques de 1996 ayant frappé la région du Saguenay.
 
Il semble qu’après le premier choc, d’autres effets psychologiques se font ressentir chez les victimes. On pense notamment aux répercussions d’agents stressants comme la perte de tous ses effets personnels, de se trouver un nouveau foyer ainsi que les problèmes financiers encourus.
 
Tous ces facteurs augmenteraient d’ailleurs les risques de crise cardiaque, selon Danielle Maltais, professeure à l’UQAC et directrice de la recherche.
 
Les victimes pourraient donc vivre un syndrome de stress post-traumatique, de l’anxiété ou une dépression. Les différents effets psychologiques peuvent aussi se traduire physiquement par l’insomnie, les problèmes cardiaques ou un gain de poids important, par exemple.

Parmi les 15 000 personnes évacuées à cause de l’inondation de 1996, on rapporte que 75 % des victimes graves ont connu des problèmes de santé par la suite.