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Les hausses salariales des médecins reportées en juin

Les médecins du Québec devront patienter encore quelques mois avant de bénéficier des hausses salariales prévues, rapporte Le Devoir.

Ce nouveau report est dû à la présente campagne électorale, qui brise le rythme des annonces et des actions gouvernementales, comme on peut le comprendre.

On estime à 540 millions de dollars la hausse totale que doivent recevoir les médecins du Québec au cours de l’année 2014-2015. Ces hausses devaient prendre effet le 1er avril 2014, mais il faudra maintenant attendre jusqu’au premier juin.

« Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et les fédérations ont décidé de suspendre l’application des nouvelles modalités de l’entente jusqu’au 1er juin, le temps que les deux parties se rencontrent », explique la porte-parole du MSSS, Stéphanie Ménard.

De son côté, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne semble pas s’offusquer outre mesure de cette annonce et comprend les circonstances actuelles.

« On ne veut pas faire de politique, alors nous avons convenu qu’il serait plus simple de retarder l’entrée en vigueur des hausses de quelques semaines, ce qui nous permettra de sortir de l’horizon électoral », mentionne Nicole Pelletier de la FMOQ.

La hausse de salaire des médecins fait par ailleurs son apparition dans les débats électoraux, alors que plusieurs chefs se sont lancé la balle sur le sujet au cours des dernières semaines.

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Les spécialistes de la santé peu encouragés par la campagne électorale

Il semble que les différents spécialistes en santé au Québec ne soient pas très enthousiastes face à cette nouvelle campagne électorale qui bat son plein au Québec, selon les informations que propose Le Devoir.

Des promesses vaines, opportunistes ou irréalistes, et ça, c’est quand il y en a. Les plateformes en santé dévoilées par Québec Solidaire et le Parti Libéral du Québec laissent des questions en suspens, et bien des doutes chez plusieurs organisations de la santé au Québec. Pire encore, le PQ ne semble pas pressé d’y aller d’un plan de match clair pour redresser le système de santé québécois.

« La campagne donne peu à se mettre sous la dent », lance d’ailleurs Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers.

Alors que M. Blain parle notamment du succès mitigé des groupes de médecine familiale, la doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, Clémence Dallaire, croit que la promesse d’embauche de 2000 infirmières par le PLQ est loin d’être réaliste.

Mme Dallaire aimerait plutôt qu’on s’attarde aux pouvoirs des infirmières, qui pourraient obtenir une plus grande autonomie d’action.

Il semble évident que le dossier de la santé au Québec stagne, et que cette campagne aux allures référendaires et économiques ne parviendra pas à ouvrir et régler le débat une bonne fois pour toutes.