Pour les hommes, l’amour donne l’envie d’avoir un enfant. Des chercheurs de l’Université Bar-Ilan, en Israël, ont publié dans la revue Biological Psychiatry des résultats surprenants au sujet de la réaction de certaines régions du cerveau lorsqu’il est question de parentalité.
Il semblerait qu’à la vue d’un bébé, certaines zones soient davantage activées chez les hommes récemment amoureux plutôt que chez les célibataires et les femmes.
On a compté 65 personnes qui ont participé aux tests. Parmi eux, des couples de jeunes parents, des amoureux et des célibataires ont été soumis à l’électroencéphalographie (une technique permettant de mesurer l’activité électrique du cerveau) pendant qu’on leur montrait des photos d’enfants. Les bébés des couples de parents y figuraient également, décrit le site Futura-sciences.
Les chercheurs ont noté que les amoureux et les couples ont réagi davantage que les célibataires à la vue des nourrissons inconnus, puisque les électroencéphalogrammes montraient que les régions du cerveau impliquées dans la parentalité (noyau accumbens, cortex cingulaire antérieur ou amygdale) avaient une activité électrique plus intense.
Sans l’ombre d’un doute, cette activité s’accentuait plus encore lorsque les parents étaient devant une photo de leur nouveau-né.
Une étude plus globale exécutée sur un plus grand nombre de personnes permettrait de confirmer ou d’infirmer ces données.