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Un prototype pour élever des larves comestibles chez soi

Tandis que la consommation d’insectes gagne en popularité à l’heure où celle de viande fait débat, Katharina Unger, une designer autrichienne, propose un prototype d’incubateur domestique simple et pratique qui pourrait bien faire mouche.

Unger adopte la mouvance de l’entomophagie et invite à remplacer notre consommation de viande par celle d’insectes, de façon à respecter l’environnement et à nourrir une population mondiale croissante, tout en adoptant une alimentation équilibrée.

Après la sauterelle, la fourmi, le ver ou le scarabée, voici la grande entrée de la mouche, ou plus exactement de la larve. Unger a conçu le « Farm 432 », un prototype d’incubateur domestique pour élever des « mouches soldats noires », une espèce spécifique dont les larves seraient extrêmement nutritives.

À partir d’un gramme d’œufs de mouche, on obtient 2,4 kg de larves comestibles. Un atout non négligeable, sans compter que la larve serait bien plus riche en protéines que la viande de bœuf et bien moins grasse. « Un peu gluant mais appétissant », comme dirait l’autre.

Lors d’une entrevue menée par Science et Avenir, Katherina Unger affirme : « Il faudra encore effectuer des tests plus poussés, mais une mise sur le marché est envisageable dans les prochaines années ».

Pour consulter le site internet de Katharina Unger : www.kunger.at.

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Les antibiotiques chez les animaux d’élevage : un problème mondial?

Les antibiotiques administrés aux animaux d’élevage sont « un sérieux problème mondial », croit David Willets, ministre britannique des Sciences.

Et à l’approche du G8, M. Willets entend bien déposer et faire la promotion d’un projet de loi qui vise à restreindre l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux de ferme qui finissent dans nos assiettes, rapporte le Telegraph (UK).

« Ce que les scientifiques nous disent, c’est qu’à long terme, vous créez des organismes résistants aux antibiotiques, et qu’ils peuvent émerger des populations qui consomment trop de ceux-ci », lance le ministre Willets.

Mais voilà, les médecins et spécialistes de ce monde nous préviennent de ce problème depuis relativement longtemps, et personne ne semble y attacher de l’importance.

David Willets espère maintenant que d’autres pays du G8 tendront l’oreille et se joindront à lui dans cette volonté de stopper ou ralentir une pratique qui semble défier certaines lois en matière de santé publique… et de pure logique.

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Viande et santé : les antibiotiques sont-ils à blâmer?

NPR.org rapporte des conclusions révélatrices dans le dossier de la viande et de ses effets sur la santé. Comme vous le savez probablement, les experts suggèrent de limiter la consommation de viandes rouges, et plusieurs maladies et problèmes de santé comme les troubles cardiovasculaires et le cancer sont associés à la viande.

Le hic, c’est qu’il est difficile pour les chercheurs et spécialistes d’expliquer les raisons précises qui rendent la viande si « dangereuse » pour la santé en cas de surconsommation. On sait qu’il y a des risques, mais on ignore véritablement pourquoi…

Voici une théorie inspirée en provenance des États-Unis, publiée dans une étude de la FDA. Pour ces chercheurs, il faudrait peut-être se tourner vers les antibiotiques administrés aux animaux de ferme pour comprendre le phénomène.

Lorsque les éleveurs utilisent massivement ces antibiotiques, cela aurait pour effet de rendre les bactéries comme l’E. coli ou la salmonelle résistante aux traitements éventuels sur les patients qui contractent ces maladies, en plus d’être bien évidemment des éléments inquiétants à retrouver dans son assiette.

Les antibiotiques pourraient-ils aussi expliquer les risques de cancer accrus chez les consommateurs de viandes diverses?

Plusieurs groupes de pression s’indignent du phénomène et accusent les éleveurs d’abuser de ces substances sans aucune considération pour les consommateurs humains.

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Rapport alarmant concernant la salmonelle et les animaux d’élevage

Radio-Canada rapporte que des inspecteurs alimentaires canadiens s’inquiètent de la présence de la salmonelle dans les aliments servis aux animaux d’élevage au pays.

Malgré une politique qui ne tolère aucun pourcentage d’erreur en la matière, il est surprenant d’apprendre que 13 % de la nourriture d’animaux en élevage pourrait présenter des traces de salmonelle.

Évidemment, les spécialistes s’interrogent et s’inquiètent des risques de contamination chez l’humain.

L’histoire débute à Winnipeg, alors qu’une équipe de Radio-Canada est allée inspecter elle-même des sacs d’aliments pour animaux d’élevage. Ils ont ensuite laissé les sacs aux fins d’analyses au professeur Rick Holley, de l’Université du Manitoba.

Le professeur conclut que deux sacs (17 % du total) étaient bien contaminés par la salmonelle. Il rappelle que ce constat est alarmant, puisque la nourriture contaminée est d’abord ingérée par les animaux, puis éliminée dans ce qui deviendra plus tard de l’engrais pour les terres agricoles. Celles-ci produiront à leur tour des aliments consommés par la population.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) soutient ces conclusions et croit que des mesures doivent être mises en place immédiatement.

Il faut cependant rappeler que l’Agence a fait un excellent travail jusqu’à présent concernant la salmonelle et la sécurité civile.