Lors d’un congrès sur l’obésité qui s’est ouvert mercredi (14 mai) à Genève, des chercheurs ont présenté trois études démontrant toutes que les souris en contact avec les produits chimiques utilisés dans la fabrication des biberons ou des emballages alimentaires en plastique risquent davantage de souffrir d’un surplus de poids.
Selon Jerry Heindel, du National Institute of Environmental Health Sciences aux États-Unis, ces découvertes pourraient changer la vision de l’obésité et les moyens d’y remédier. « Si ces résultats sont vérifiés aussi pour l’être humain, la perspective ne doit plus être de perdre du poids à l’âge adulte, mais de prévenir la prise de poids en évitant un contact avec de telles substances », a-t-il noté.
Quant à l’Organisation mondiale de la santé, elle estime que d’ici 2015, près de 700 000 personnes seront obèses à l’échelle planétaire.