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Exprimer ses émotions atténue les peurs

Contrairement à la méthode traditionnelle qui veut que l’on minimise ou même que l’on nie nos peurs, les exprimer verbalement permet de mieux les contrôler.
 
88 phobiques des araignées ont participé à une expérience. Selon le Psychological Science,ils devaient s’approcher le plus près possible d’une tarentule vivante. Un groupe exprimait ses émotions clairement avec des mots francs, comme il le sentait, et l’autre groupe devait relativiser la situation, par exemple en se disant que la tarentule était plus petite et donc sans danger.
 
Une semaine plus tard, on a retenté l’expérience. Étonnamment, les personnes du premier groupe se sont approchées beaucoup plus près de la tarentule. Plus elles avaient employé des mots négatifs du genre « terrifiante », plus elles pouvaient s’approcher de l’insecte.
 
Il est donc impératif d’être attentif au moment présent et de se permettre de vivre pleinement une expérience, selon les chercheurs.

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Presque tous les adultes ont un instinct parental

Même s’ils ne sont pas parents, une forte activité cérébrale distincte se déclencherait chez les adultes lorsque ces derniers voient des images d’enfants.

Toutefois, ce rythme cérébral serait typique aux photos de bébés humains. En effet, l’impulsion biologique qui régit les interactions entre grands et petits serait absente lorsque les adultes examinent des photos d’autres d’adultes ou d’animaux (même celles des bébés animaux).

C’est ce qu’a dévoilé dans la revue NeuroImage une étude réalisée auprès de sept hommes et neuf femmes par des chercheurs des National Institutes of Health en Allemagne, en Italie et au Japon.

C’est grâce à un scanneur et à la résonnance magnétique que l’activité cérébrale des participants a été enregistrée. Ces derniers ne devaient ni bouger ni parler.

Il a été noté qu’à la vue d’images de bébés, trois parties du cerveau s’activaient plus fortement et automatiquement qu’à l’observation d’autres photos. Cela démontrerait une volonté à vouloir s’occuper d’un enfant, pensent les chercheurs.

Le cortex prémoteur et préverbal (impulsion du cerveau précédant la parole et le mouvement), le gyrus fusiforme pour la reconnaissance faciale (traitement des informations du visage) et l’insula et le cortex cingulaire (émotion/récompense) sont les trois régions en question.

Les résultats de cette étude soulèvent la possibilité que l’observation plus profonde de cette activité cérébrale donne un aperçu de la raison pour laquelle ce qui semble être un instinct parental chez la majorité des adultes n’est pas fonctionnel chez tous, et du fait que certains ne le développent pas ou que d’autres négligent ou maltraitent un enfant.

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Une explication pour l’incompréhension de votre conjoint

On dit « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus », mais peut-être que les subtilités du langage de l’un sont imperceptibles à l’autre, simplement en raison d’un problème neurologique.
 
Des scientifiques de l’institut Neuro de l’Université de McGill ont découvert que deux régions du cortex préfrontal jouaient un rôle essentiel dans la perception des émotions cachées dans les expressions humaines faciales.
 
Selon la revue Cerebral Cortex, des lésions dans ces zones pourraient altérer la capacité d’un individu à comprendre les subtilités des expressions faciales qui sont la base de la compréhension des signaux sociaux.
 
Des tests ont été effectués auprès de gens avec des lésions dans diverses zones cérébrales.
 
« Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal ventromédian avaient du mal à distinguer une expression faciale neutre d’expressions émotionnelles. Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal gauche pouvaient reconnaître la présence d’une émotion dans l’expression, sans pour autant arriver à démêler les différentes émotions », explique la Dre Lesley Fellows.
 
Cette découverte aidera à mieux comprendre les comportements sociaux après un traumatisme cérébral.
 
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La chanteuse de Paramore émue par la dévotion de son guitariste

La chanteuse Hayley Williams a été surprise par le départ-choc des frères Farro en 2010. Elle était presque certaine que Taylor York allait les suivre, la laissant seule avec le bassiste Jeremy Davis dans le groupe.

Elle a déclaré au magazine Alternative Press : « Quand Josh et Zac sont partis, Taylor et moi n’étions pas proches du tout. J’étais assez certaine que c’était juste moi et Jeremy. J’avais vraiment peur que Taylor parte aussi ».

Cependant, la chanteuse a été ravie quand York s’est approché d’elle et lui a dit qu’il ne renoncerait pas au groupe.

Williams a ajouté : « Taylor et moi sommes allés à un spectacle et on a ensuite mangé au restaurant, et il a dit “Tu sais que je ne suis pas prêt à aller n’importe où, j’ai encore à faire dans Paramore” ».

« Et après, je suis montée dans ma voiture et j’ai pleuré. Ensuite, j’ai essuyé mes larmes et je me suis dit “D’accord, nous sommes sur la bonne voie” ».

Josh et Zac Farro critiquaient fortement Hayley Williams et sa gestion de Paramore lors de leur départ. Les frères ont maintenant formé un nouveau groupe, Novel American.

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Comment les aliments gras agissent-ils sur le cerveau?

C’est prouvé depuis longtemps qu’il existe un lien entre l’état émotionnel d’une personne et sa consommation d’aliments. En effet, lorsque nous nous sentons surmenés et stressés, nous avons plus tendance à opter pour du chocolat que pour une pomme. Ces aliments nous réconfortent.
 
Selon les chercheurs de l’Université Louvain en Belgique, ces aliments agissent en effet comme réconfortants.
 
Ils ont mesuré les changements produits dans le cerveau quand une personne est triste. Lorsqu’ils ajoutaient des matières grasses dans l’estomac de la personne, cela diminuait la réponse des cellules nerveuses du comportement et des émotions tristes.
 
Ce processus a donc une implication importante dans un large éventail de problèmes, dont au niveau de l’obésité, des troubles alimentaires et de la dépression, rapporte le Journal of Clinical Investigation.
 
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Un médicament pour effacer les mauvais souvenirs

Une équipe de l’Université de Montréal a découvert qu’un médicament pouvait réduire les émotions négatives reliées à des souvenirs, à condition que celui-ci soit administré peu de temps après l’événement en question.
 
C’est qu’en diminuant le niveau de cortisol, on réduirait les émotions douloureuses reliées à un mauvais souvenir. Le cortisol est l’hormone du stress qui joue un rôle dans le rappel des souvenirs.
 
33 hommes ont participé à la recherche à Montréal. Selon le Journal of Clinical Edocrinology and Metabolism, ils devaient apprendre une histoire avec des éléments négatifs et neutres. Trois jours après, ils étaient divisés en trois groupes.
Le premier groupe a reçu une dose unique de métyrapone, qui réduit le niveau de cortisol. Le deuxième groupe a reçu une double dose, alors que le troisième groupe a reçu un placebo.
 
Quatre jours après avoir eu le médicament, on a demandé aux hommes de raconter l’histoire qu’ils avaient apprise. Ceux ayant eu la double dose ont eu du mal à se souvenir des éléments négatifs de l’histoire, mais se souvenaient des éléments neutres.
 
Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, ces résultats laissent présager que l’on pourrait traiter les personnes avec un stress post-traumatique.
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Le Botox affecte aussi notre perception des émotions d’autrui

L’année dernière, une équipe de l’Université de Columbia déclarait que le Botox affectait nos émotions. Le fait de ne pas pouvoir sourire lorsque l’on est heureux diminuait l’intensité de ce sentiment. Cette année, on ajoute que cela nous empêche de bien comprendre les émotions d’autrui également.
 
« Avec du Botox, une personne peut répondre normalement à un événement émotionnel fort, comme une scène de film, mais les muscles de son visage bougeront moins et il y aura donc moins de retour d’informations vers le cerveau », expliquait Joshua Davis de l’Université de Columbia l’année dernière.
 
Selon d’autres chercheurs américains, la compréhension d’une émotion chez une autre personne passe par les mimiques faciales.
 
On a comparé les réactions de différents groupes de personnes regardant des images de visages exprimant des émotions. Le groupe traité avec du Botox percevait moins bien les émotions des visages.
 
« Les personnes qui ont recours au Botox sont moins aptes à comprendre les émotions d’autrui parce qu’elles sont moins capables de les imiter. Si les signaux musculaires allant du visage au cerveau sont limités, vous êtes moins aptes à lire les émotions. À l’inverse, lorsque les signaux musculaires sont amplifiés, vos facultés de perception des émotions augmentent », explique le professeur en psychologie David Neal.
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Le langage est plus difficile à acquérir chez les garçons

Le langage est plus difficile à apprendre pour les petits garçons, mais c’est pourtant sur eux qu’il a le plus d’impact.
 
Le langage aide les enfants à réguler leurs émotions, surtout pour les petits garçons. Selon les chercheurs, les petites filles semblent avoir une capacité naturelle à se contrôler et à se concentrer.
 
Après avoir observé des enfants de 1 à 3 ans et leur maman, on constate que l’impact du langage est réellement plus important pour les garçons. Cela les aide aussi éventuellement à réussir à l’école.
 
Ils sont toutefois plus lents que les filles pour l’apprendre et également plus lents pour apprendre le contrôle de soi, rapporte le journal Early Childhood Research Quarterly.
 
Lorsqu’ils apprennent à s’exprimer, les petits garçons sont plus en mesure de savoir gérer leurs émotions et leur comportement, disent les experts de l’Université du Michigan.
En d’autres mots, on devrait mettre l’accent à encourager les petits garçons à acquérir plus rapidement les notions linguistiques.
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La famille, les jouets et les amis rendent les petits enfants heureux

Des chercheurs ont interrogé 300 enfants de 4 à 10 ans pour en savoir plus sur les émotions qu’ils ressentent.
 
À la question « Qu’est-ce qui te rend le plus heureux dans la vie? », 43 % des petits répondants ont dit que c’était la famille, alors que pour 38 % c’était les jouets et pour 31 % c’était leurs amis qui les comblaient de bonheur. Les deux tiers des petites filles accordent une grande importance à leur poupée, qu’elles considèrent comme un bébé.
 
Le sondage révèle qu’une grande majorité d’enfants souhaiteraient que leurs parents soient plus disponibles pour s’occuper d’eux. Pour les enfants de moins de six ans, il est indispensable pour eux d’avoir une doudou et des grands-parents.
 
La majorité a répondu que les punitions, les disputes et la jalousie entre frères et sœurs les mettaient en colère ou les rendaient tristes.
 
23 % disent que leur plus grande peur est les monstres, 18 % ont répondu qu’ils ont peur de la mort, mais la maladie, les sorcières, le noir, l’abandon et le décès d’un proche suivent de près.
 
Concernant les métiers qu’ils aimeraient exercer, les petites filles répondent qu’elles aimeraient être pédiatres, vétérinaires ou encore mamans, alors que les petits garçons ont besoin de plus d’action. Ils souhaitent devenir pilotes de course, chefs de train ou astronautes.
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La colère est un ennemi du coeur

Des chercheurs de l’Institut national sur le vieillissement des États-Unis affirment que les gens colériques sont plus susceptibles de développer des maladies cardiaques.
 
Selon la revue Hypertension, il est essentiel d’apprendre à gérer ses émotions et à exprimer sa colère de façon acceptable.
 
Le stress est un facteur de risque des maladies cardiaques, alors que l’amabilité a plutôt un impact positif sur le cœur.
 
L’étude a été réalisée auprès de 5 614 personnes de 14 à 92 ans. Chacune a reçu une note d’amabilité et celles qui avaient les notes les plus basses marquaient un épaississement des artères dans le cou (carotides). Cet épaississement a continué de croître trois ans après le début de l’étude chez les personnes colériques.
 
Il est reconnu que l’épaississement des artères est un signe avant-coureur de maladies cardiaques. « Les gens qui ont tendance à être plus compétitifs et prêts à se battre pour défendre leurs propres intérêts ont des parois artérielles plus épaisses », ajoute la chercheuse Angelina Sutin.