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Un enfant sur huit souffrira de maltraitance avant 18 ans

Les données ont été récoltées auprès du National Child Abuse and Neglect Data System Child File (NCANDS). Science World Report mentionne que l’étude a été publiée dans la revue JAMA Pediatrics.

L’analyse a été réalisée auprès de 5 689 900 enfants sur une période de plus de 8 ans. L’année 2011 s’est avérée celle ayant le plus haut taux de maltraitance (12,5 %).

Parmi les nationalités, ce sont les Afro-Américains qui ont le plus souffert de négligence et d’agressions (20,9 %), alors que les Asiatiques/insulaires du Pacifique étaient les moins atteints avec 3,8 %.

Christopher Wideman, professeur en sociologie à Yale, affirme que « la maltraitance des enfants est commune ».

L’abus chez les enfants, quel qu’il soit, est relié à des taux élevés d’obésité, de troubles de santé mentale et de décès. Il en coûte annuellement 124 milliards aux Américains annuellement pour soigner les conséquences de ces agressions.

Les spécialistes croyaient que les statistiques seraient de l’ordre de 1 %, et non de 12 %.

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La suce responsable de lacunes émotionnelles chez les garçons

Ce sont trois expériences menées par une équipe de chercheurs et psychologues de l’Université du Wisconsin qui ont permis d’arriver à ce résultat. Selon eurekalert.org, les détails sont publiés dans le journal Basic and Applied Social Psychology.

Il s’agit de la première étude reliant l’utilisation abusive de la suce à des conséquences psychologiques. Déjà, les spécialistes recommandaient d’éviter le plus possible de donner une suce à l’enfant, puisque celle-ci est reliée aux otites et à plusieurs anomalies dentaires.

Le principe est le suivant : un enfant est habitué à copier les expressions faciales correspondant à différentes expressions. C’est une façon efficace de développer sa réponse émotionnelle. Or, en utilisant une suce, ces mêmes enfants (garçons) sont incapables de les imiter.

« Nous pouvons parler aux enfants en bas âge, mais ils ne comprendront pas la signification des mots. C’est à ce moment que l’intonation de la voix ainsi que l’expression du visage entrent en ligne de compte », explique Paula Niedenthal, professeure en psychologie et auteure de l’étude.

Le phénomène a même été comparé à l’injection de Botox, qui paralyse les muscles et nuit à l’expression émotionnelle.

Ce qui surprend le plus les chercheurs, c’est la constance, chez les garçons de 6 ou 7 ans, dans les résultats des trois expériences. « Il n’y a aucune incidence au niveau des filles », rapporte Dre Niedenthal. « Peut-être est-ce dû au fait que les fillettes, qui se doivent d’être émotionnellement plus sensibles, compensent ailleurs pour développer la réponse émotionnelle. Quant aux garçons, la suce brimerait le seul apprentissage important pour développer leur maturité émotionnelle. »