Catégories
Uncategorized

Les histoires personnelles aident les enfants à développer leurs habiletés sociales

Une nouvelle étude a observé 42 familles qui comptaient des enfants de 4 et 5 ans. Les chercheurs demandaient aux parents de raconter quatre expériences passées qui étaient arrivées à l’enfant (une joyeuse, une triste, un conflit avec un pair et un conflit avec le parent), ainsi que deux interactions de jeu entre le parent et l’enfant.

Selon les chercheurs, les mères élaboraient plus lorsqu’elles racontaient ces histoires à leurs enfants. Il n’y avait par contre pas vraiment de différence entre les histoires racontées aux garçons et aux filles.

Les mères utilisaient plus de termes reliés aux émotions dans leurs histoires que les pères, ce qui favorisait l’investissement dans la relation entre les deux. Elles communiquaient aux enfants que leur perspective et leurs propres émotions étaient importantes.

« Ces résultats sont intrigants. Ils nous permettent de mieux comprendre la manière dont les parents définissent les genres sexués à leurs enfants à travers des histoires du passé, et comment les enfants peuvent ensuite incorporer ces rôles dans leur propre vie », a expliqué l’auteur de l’étude, le professeur Widaad Zama, selon Science Daily.

L’étude a été publiée dans la revue de psychologie Sex Roles.

Catégories
Uncategorized

Les pas à franchir pour accepter l’infertilité

Plurielles nous informe du cheminement à parcourir pour franchir l’étape ultime d’acceptation de l’infertilité. Parce qu’elle nous touche en tant que couple, mais également en tant qu’individu.

La prise de conscience – Ainsi, la femme infertile se sent incomplète si elle ne peut procréer, alors que l’homme remet sa masculinité, sa virilité et sa puissance sexuelle en question. C’est une étape qui, bien souvent, mène à la rupture du couple.

Des montagnes russes émotionnelles – La femme vit l’infertilité comme une trahison de son corps. Entre la colère, la culpabilité, le sentiment de révolte ou d’impuissance et la jalousie face aux femmes qui sont mères, il faut savoir consulter avant de sombrer dans la dépression.

L’annoncer à nos proches – Préparez-vous à une empathie qui peut vous rendre mal à l’aise et des conseils que vous ne souhaitez pas avoir. Mais malgré tous les jugements, il s’agit d’une étape supplémentaire vers l’acceptation.

Alternatives – Vous tournerez-vous vers l’adoption ou un traitement médical assisté? Abandonnerez-vous simplement? L’important, c’est que la décision soit prise par les deux partenaires. Sachez d’autre part que peu importe l’alternative, c’est un processus très exigeant.

Dans le cas du renoncement – C’est une décision qui peut être très longue. Quoi qu’il en soit, elle doit être bien claire, exprimée tant par l’un que l’autre partenaire, et bien souvent, assistée en thérapie. L’important, c’est de ne pas avoir de regret.

Catégories
Uncategorized

Les gens angoissés souffrent plus du manque de sommeil

Les études sur le sommeil sont nombreuses ces derniers jours avec le congrès annuel Sleep. Une nouvelle recherche présentée par des chercheurs américains dévoile cette fois que les personnes angoissées sont les plus affectées par le manque de sommeil.

« Cette étude souligne l’importance du sommeil dans le fonctionnement émotionnel et les personnes très anxieuses pourraient être plus vulnérables », mentionne la chercheuse Andrea Goldstein.

Le manque de sommeil affecte donc des zones du cerveau reliées à nos émotions profondes.

Les chercheurs ont analysé les données de 18 adultes en bonne santé auxquels on a fait passer deux scanneurs. Un premier lors d’une nuit normale et un second lors d’une nuit sans sommeil. Chaque fois, ces personnes devaient également mettre en jeu leurs émotions lors d’une phase d’anticipation à des expériences négatives.

Celles en manque de sommeil avaient plus d’activité dans les zones cérébrales régissant les émotions profondes, surtout au niveau de la reconnaissance négative. Les personnes très angoissées étaient le plus affectées, ayant jusqu’à 60 % plus de réactions d’anticipation.

« L’anticipation est un processus cérébral fondamental, un mécanisme de survie que partagent de nombreuses espèces. Nos résultats montrent qu’une seule nuit d’insomnie altère de façon significative le fonctionnement cérébral optimal de l’individu, surtout chez les personnes angoissées », ajoute la chercheuse.

Catégories
Uncategorized

Les jeux vidéo à la rescousse des autistes

À la Steuart W. Weeler Elementary School, près de Washington, des enfants atteints de trouble du spectre autistique bénéficient de jeux vidéo en classe qui leur permettent de faire des choses qu’ils ne peuvent généralement pas faire.

Ces jeux aident les enfants à développer une meilleure coordination, à prendre conscience de leur corps ainsi qu’à coopérer entre eux.

L’un de ces jeux, bien connus de tous les enfants, autistes ou non, est la Kinect. En fait, les chercheurs, thérapeutes et enseignants spécialisés disent avoir vu des résultats prometteurs chez les enfants après avoir installé ce type de console dans leur classe.

Dans plusieurs cas, selon le docteur Dan Stachelski du Lakeside Center for Autism d’Issaquah, les enfants autistes interagissent plus facilement avec un avatar à l’écran qui imite leurs mouvements puisque le monde virtuel est plus prévisible et moins menaçant que la vraie vie.

« Pour les enfants autistes, il y a une certaine maladresse sociale et une incapacité à reconnaître les émotions et à réagir face à ces émotions et aux indices verbaux de la bonne façon », explique le professeur David Chesney de l’Université du Michigan.

Son groupe a créé Tickle Monster, un jeu exprès pour les autistes qui consiste à créer une créature et à apprendre de ses expressions faciales.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique (TSA). Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

Catégories
Uncategorized

Les petits garçons n’aiment pas parler

On a longtemps cru que les garçons (et les hommes, par le fait même) n’étaient pas enclins à parler de leurs problèmes et de leurs émotions parce qu’ils craignaient de paraître faibles ou d’en être embarrassés.

Or, une récente étude menée par l’Université du Missouri indique qu’il ne s’agit pas de la bonne raison. Oui, les garçons semblent moins vouloir partager ce qu’ils vivent que les filles. Toutefois, ils agissent par manque d’intérêt, non par peur.

C’est ce que l’on a constaté après avoir questionné et observé près de 2 000 enfants et adolescents. Les garçons ne souhaitent pas parler d’eux aux autres parce que cela les fait sentir « bizarres » et qu’il s’agit d’une « perte de temps ».

Quant aux filles, elles ont des attentes positives, lesquelles consistent entre autres à se sentir comprises et moins seules. Ajoutons que les garçons n’ont pas plus fait mention de sentiments négatifs que les filles quant à partager leurs émotions.

On suggère aux parents d’encourager ce réflexe, d’autant plus chez leur fils. Il faut, selon les chercheurs, prendre le temps d’expliquer que parler de ce que l’on ressent n’est pas une perte de temps.

Les résultats de cette recherche sont attendus dans la prochaine édition de Child Development. Ses premiers éléments sont maintenant affichés sur le site de l’université.

Catégories
Uncategorized

Le sport rend plus pacifique

On aura désormais un argument de plus pour inciter notre enfant à bouger. Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont démontré clairement que le sport a des impacts importants sur le bien-être de l’enfant, non seulement quant à sa santé physique, mais aussi mentale.

Pratiquer une activité sportive aurait effectivement des influences sur le comportement, la cognition et les émotions. Cela serait d’autant plus important chez les garçons, lisons-nous sur Medical News Today.
 
Dans le cadre de cette recherche ayant porté sur 649 enfants, on a relevé que les impulsions d’agressivité étaient plus faibles lorsque ceux-ci participaient à un programme constant d’activités sportives diverses.
 
On a aussi remarqué que la pratique d’un sport sur une base continuelle, chez un enfant, menait à une plus grande maîtrise de soi et allait de pair avec une meilleure discipline. Entre d’autres mots, cela libère l’esprit des enfants en jouant le rôle d’un exutoire.

Selon les experts, le sport pourrait même s’avérer plus efficace que la thérapie habituelle, soit par la parole. Si cette dernière encourage l’enfant à maîtriser son comportement, elle ne réduit pourtant pas les émotions négatives comme le fait l’activité sportive.

Catégories
Uncategorized

Oui, bébé vous comprend

Selon les résultats de l’University College de Londres parus dans Current Biology, les poupons sont très sensibles aux sons qu’ils entendent. Ils le seraient particulièrement à la voix humaine et aux émotions.

Des enfants aussi jeunes que de trois à sept mois ont en effet présenté une activité cérébrale en réponse à différents sons de leur quotidien, ces derniers allant de la toux au bruit que font les jouets en tapotant l’eau.

L’activité en question a été relevée dans le lobe temporal, lequel est reconnu chez les adultes pour son grand rôle dans la production de la voix humaine.

Dans une autre partie du cerveau, on a par ailleurs remarqué que les bébés démontraient une plus forte réponse aux sons à consonance triste qu’à ceux qui étaient neutres. La partie en question en était une reliée à la formation des émotions.

Ces résultats ont été rendus grâce à l’imagerie à résonance magnétique. Les petits bébés de l’étude ont été évalués pendant leur sommeil, alors qu’on les exposait à différents sons du quotidien et à des voix humaines, tous chargés d’émotions positives, négatives ou neutres.

Il s’agit d’une avancée importante quant à la compréhension du développement chez le jeune enfant.

Catégories
Uncategorized

Un sourire lui fera manger ses légumes

Une récente recherche parue dans Obesity nous apprend que les parents sourient lorsqu’ils mangent un aliment qu’ils souhaitent que leur enfant mange lui aussi. Il semble que les enfants mangent en effet certains aliments sous l’influence d’émotions.

Pour en venir à cette conclusion, on a montré des photos de personnes arborant différentes émotions à des enfants qui mangeaient un de leurs aliments préférés. Il semble que les enfants en venaient à moins l’aimer si la personne sur la photo avait un visage dégoûté.
 
De plus, lorsque la personne avait un visage enjoué en mangeant un aliment que l’enfant ne connaissait pas, celui-ci était plus porté à vouloir l’essayer.
 
Une précédente étude datant de 2008 avait démontré que les parents pouvaient augmenter la quantité de fruits et de légumes que leur enfant mangeait s’ils en mangeaient eux aussi. De plus, si une personnalité connue que l’enfant aime dit ne pas aimer tel ou tel légume, il semble que l’enfant l’aimera moins.

On recommande finalement d’encourager les enfants à manger certains aliments en leur disant que c’est très bon, de ne pas en bannir et de les faire participer dans la cuisine dès le plus jeune âge.

Catégories
Uncategorized

Les émotions au service de la réussite scolaire

Réussir à l’école dépend à la fois de compétences émotionnelles, sociales et scolaires. C’est ce que nous apprend une étude parue récemment dans Child Development.

Des programmes éducationnels basés sur les émotions et les aptitudes sociales mis en place par deux universités américaines sous-entendent qu’en plus d’améliorer le comportement et l’attitude des enfants, ils peuvent faire augmenter les résultats à l’école.

Un échantillon de 213 sujets ayant pris part à des programmes sociaux et émotionnels a été analysé parmi 270 000 participants. Il s’agit de la première recherche du genre à être réalisée. Les participants étaient des écoliers jusqu’à des universitaires.

Entre autres, certaines compétences émotionnelles et sociales ont été ciblées, comme la reconnaissance et la maîtrise des émotions, la prise de décisions responsables ainsi que l’établissement et la conservation de relations positives avec les autres.

Les résultats observés chez les participants ayant pris part aux programmes étaient indépendants de l’âge, de l’ethnie, du milieu de vie et de l’école fréquentée.

Cette recherche ouvre finalement la voie à une nouvelle façon de percevoir l’éducation, soit en établissant des programmes basés sur les émotions et les aptitudes sociales du même type et bien encadrés en milieu scolaire.

Catégories
Uncategorized

Influence des émotions sur le TDAH

Une récente étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a levé le voile sur l’influence des émotions sur la mémoire chez des enfants avec des problèmes d’attention ou de bipolarité.

Pour ce faire, on a observé l’activité cérébrale d’enfants qui devaient faire une tâche requérant la mémoire active demandant la reconnaissance de visages exprimant diverses émotions.

Parue dernièrement dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, la recherche comptait 56 jeunes participants âgés de 10 à 18 ans.

Parmi eux, 23 étaient bipolaires, 14 souffraient du TDAH et 19 ne vivaient aucun de ces problèmes de santé. Aucun des enfants souffrant de bipolarité ou du trouble de l’attention ne prenait de médicaments.

Il en est ressorti que les deux premiers groupes accusaient une dysfonction du cortex préfrontal lors de l’expérience. De plus, ceux atteints du TDAH avaient la dysfonction la plus sévère des trois groupes.

Rappelons au passage que le cortex préfrontal est responsable de la mémoire active, du langage et de l’attention, entre autres.

La voie à suivre pour le traitement de ces troubles du comportement serait donc d’aider les patients à employer cette partie de leur cerveau.