Une récente enquête menée pour le compte de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale auprès de 450 entreprises canadiennes nous apprend que 80 % des employeurs accordent plus d’importance à cet aspect qu’il y a trois ou cinq ans.
Ce sont toutefois les cadres oeuvrant dans les départements de ressources humaines qui se préoccupent davantage de santé mentale. Seulement 13 % des autres cadres supérieurs se sont dits très sensibles aux répercussions des problèmes de santé mentale sur une entreprise.
De plus, parmi les répondants qui n’indiquait aucune ou qu’une certaine sensibilisation chez les hauts dirigeants, 47 % d’entre eux n’envisageaient aucune solution concrète pour apporter des améliorations pour la santé mentale des employés.
« Le fait que l’on ne se soucie pas suffisamment de mesurer les répercussions des problèmes de santé mentale sur le travail, afin d’effectuer une analyse de rentabilisation qui justifierait les moyens à prendre pour les régler, constitue le plus grand obstacle à l’appui des dirigeants », a souligné Anne Nicoll, l’auteure de la recherche.