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Les bébés prématurés peuvent rattraper leur retard

Si les parents d’un bébé prématuré sont inquiets que leur petit ne soit jamais en mesure de faire comme les autres ou qu’il ait un certain retard mental, une étude de l’Université d’Adélaïde parue dans le Journal of Pediatrics vient les rassurer.

Au début de l’adolescence, un bébé qui est né prématurément et qui n’a pas eu de lésion cérébrale tôt durant l’enfance a autant de chance qu’un bébé né à terme de bien utiliser ses capacités cognitives, dont sa mémoire de travail, son raisonnement et sa capacité intellectuelle.

Cependant, si les parents veulent voir de tels résultats et observer une amélioration des déficits cognitifs et de la différence structurelle du cerveau présente durant l’enfance, mais qui rentre dans l’ordre au début de l’adolescence, ils doivent bien entourer leur poupon, et ce, dès sa naissance.

Pour la Dre Julia Pitcher, auteure principale de l’étude, « naître prématurément a un impact somme toute minime sur le développement cognitif ». C’est plutôt la manière dont les parents traiteront, encadreront et éduqueront leur enfant au cours des premières années de sa vie qui donnera le ton à la façon dont il se développera, explique Santé Log.

Lorsqu’ils ont examiné les capacités cognitives de 145 prématurés et d’enfants nés à terme âgés de 12 ans, les chercheurs ont également remarqué que l’allaitement maternel était un élément bénéfique qui augmentait les chances que le prématuré vive aussi normalement qu’un bébé né à terme.

 

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Des médecins en guerre contre les frais médicaux accessoires

De plus en plus de cas de factures, et parfois salées, remises aux patients à la suite d’une consultation ou de traitements semblent faire leur apparition au cours des dernières semaines au Québec, semant l’indignation chez une partie de la population, mais aussi chez certains praticiens.

Radio-Canada rapporte les propos du MQRP (Médecins québécois pour le régime public) et de sa vice-présidente, Isabelle Leblanc, qui s’insurgent contre de telles méthodes de facturation.

« … tous les coûts pour les soins médicalement nécessaires devraient être couverts soit par la Régie de l’assurance maladie du Québec, soit par le régime d’assurance médicaments », explique la Dre Leblanc, avant d’ajouter que les patients ne s’obstinent généralement pas avant de payer la facture.

« Ils ont un problème de santé qui doit être réglé rapidement, et c’est très difficile pour quelqu’un qui est devant son médecin de refuser de payer. Les gens vont faire tout ce qu’il faut pour recevoir les soins », poursuit Leblanc pour expliquer cette réaction passive des patients.

Le MQRP veut et doit rencontrer le ministre de la Santé, Réjean Hébert, afin de voir les possibles mesures à prendre pour encadrer le phénomène et protéger le public et les patients.

Avec un système de santé fragile et une économie instable, le débat des frais de soins de santé au Québec ne fait probablement que commencer.

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Des déchets médicaux dangereux pour la santé

Un rapport inquiétant d’enquêteurs des droits de la personne vient d’être rendu public par les Nations Unies. Le quart des déchets médicaux serait dangereux et il y aurait trop peu d’encadrement dans ce domaine.
 
Ces déchets contiennent des pathogènes, du sang, des éléments faiblement radioactifs, des seringues usagées, des scalpels, des médicaments et des vaccins périmés.
 
Malheureusement, les pays pauvres sont les plus touchés par les faibles mesures. Ces déchets sont souvent envoyés directement au dépotoir, dans les égouts ou brûlés dans des fours polluants.
 
Ces pays génèrent 3 kg de déchets médicaux dangereux par personne par année, mais les pays les plus riches en produisent 6 kg.
 
Selon l’Organisation mondiale de la santé, il serait possible d’éviter des milliers de contamination au VIH ou hépatite chaque année si on prenait le temps de stériliser correctement les instruments de médecine, plutôt que de simplement les jeter sans plus de précautions.