Étiquette : enceinte
Selon une étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Pediatrics, le quotient intellectuel des futurs bébés est moins élevé lorsque la mère a été exposée à la pollution atmosphérique au cours de sa grossesse.
L’équipe de la Dre Frederica Perera, directrice du centre de la santé environnementale des enfants de l’Université de Columbia, a travaillé avec 249 femmes enceintes habitant à New York et leur enfant.
Lors du huitième mois de gestation, les participantes ont reçu un dispositif de contrôle de l’air de leur environnement.
Une fois les bambins âgés de 5 ans, les chercheurs leur ont fait passer un test afin de déterminer leur quotient intellectuel (QI) et ont conclu que ce sont les jeunes qui demeuraient dans les quartiers les plus pollués de New York qui avaient des résultats 4 à 5 points inférieurs aux autres enfants.
Le débat entourant la consommation de poisson durant la grossesse se continue de plus belle. Alors que la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis recommande de ne pas dépasser 12 onces de poisson par semaine dans la diète des femmes enceintes, les scientifiques claironnent que sa consommation a des effets bénéfiques pour le développement du cerveau de l’enfant.
La FDA limite cette consommation en raison de la présence de mercure dans les poissons, alors que la communauté scientifique l’encourage à cause des oméga-3, éléments essentiels au développement du cerveau du foetus.
« Des données récentes nous démontrent que les femmes ne mangent toujours pas assez de poisson et c’est vraiment inquiétant », a déclaré Judy Meehan, directrice générale de la National Healthy Mothers, Healthy Babies Coalition, une organisation destinée à faire connaître les plus récentes études sur la santé des mères et des enfants.
La mémoire à court terme est déjà présente à la naissance du bébé, selon une équipe de chercheurs du Centre médical associé à l’Université Maastricht aux Pays-Bas. En fait, cette capacité mnémonique est observée dès la 30e semaine de gestation.
« C’est un pas vers une meilleure compréhension du développement du système nerveux central chez le foetus », a indiqué le coauteur de l’étude, le Dr Jan G. Nijhuis.
Ce dernier a travaillé avec 93 futures mères et a mesuré la réponse du bébé à une stimulation vibroacoustique répétée. Lorsque ce dernier ne réagissait plus à la stimulation, les chercheurs en ont conclu qu’il s’était habitué à la stimulation et que cela représentait une forme de souvenir chez le foetus.
Tous les détails de cette recherche sont publiés dans l’édition de juillet de la revue Child Development.
Selon le Dr Joao Bosco Guerreiro da Silva du Rio Preto Medical College, l’acupuncture pourrait soulager les femmes enceintes qui souffrent de brûlures d’estomac au cours de la gestation.
« Bien que cette étude soit à petite échelle, l’acupuncture peut diminuer les symptômes de l’indigestion qui sont assez fréquents au cours de la grossesse, mais qui occasionnent des reflux gastriques, de l’inconfort et des ballonnements. Or, les symptômes empirent avec le temps et les femmes ne veulent pas prendre de médicaments, par crainte de nuire au développement du foetus », a mentionné le chercheur.
Ainsi, 42 femmes enceintes ont reçu des traitements d’acupuncture une à deux fois par semaine pendant presque deux mois. Selon les patientes, les brûlures d’estomac avaient diminué de 75 % après les traitements.
Moins connue que la dépression post-partum, la dépression durant la grossesse aurait une incidence sur la santé des futurs bébés.
Selon une récente étude, des experts mentionnent que les femmes dépressives durant la grossesse avaient plus de chance de donner naissance à un bébé prématuré.
Il semblerait que ce phénomène soit plus fréquent qu’on ne le croit et qu’une ou deux femmes sur 10 présenteraient des symptômes de dépression.
Sur 791 femmes enceintes, 44 % présentaient des symptômes dépressifs et près de la moitié d’entre elles en avaient de sévères.
Ainsi, les femmes avaient deux fois plus de chance de donner naissance à leur enfant avant 37 semaines. Les prématurés représentent la principale cause de mortalité infantile.
On suggère aussi que les femmes évitent le plus possible les antidépresseurs qui ne sont pas la seule option. Une thérapie ou simplement pouvoir parler, notamment avec un groupe de soutien, pourrait aider les futures mères à se sentir mieux.
Une étude publiée sur le site Internet du British Journal of Obstetrics and Gynaecology nous apprend que les futures mères qui donnent naissance avant terme, soit avant 34 semaines de grossesse, ont un taux de progestérone moindre dans leur salive.
Grâce à cette découverte, les chercheurs de l’University College et du King’s College de Londres espèrent mettre au point un test de dépistage afin d’identifier le risque de naissance prématurée.
Les auteurs de cette recherche ont travaillé avec 92 femmes enceintes ayant déjà des antécédents d’accouchement prématuré ou de fausse couche. Des échantillons de salive ont été prélevés chez ces patientes, de la 24e semaine de gestation à l’accouchement.
Les scientifiques avancent comme hypothèse qu’un faible taux de progestérone, une hormone anti-inflammatoire, pourrait contribuer à une infection bactérienne, une cause reconnue d’accouchement prématuré.