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Un surplus de vitamines nuit au foetus

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology Research, démontre que la surconsommation de vitamines C et E pourrait nuire au développement du foetus.

Selon le Dr Aziz Aris, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, ces deux vitamines produisent des substances chimiques et toxiques pour le placenta et pourraient expliquer la naissance de bébés de petit poids.

Avec ces conclusions, le Dr Aris tient toutefois à mentionner que les futures mamans ne devraient pas cesser pour autant de prendre des suppléments vitaminiques pour femmes enceintes, mais que ces dernières devraient savoir que leur corps n’éliminera pas les surplus de vitamines C et E.

À titre d’exemple, il cite les jus qui fournissent jusqu’à 160 % des besoins quotidiens en vitamines C.

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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.

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Une recherche sur les conséquences de l’avortement très attendue

L’American Psychological Association (APA) vient de mettre un terme à un vieux débat entre les groupes pro-vie et pro-choix en présentant une recherche dans le cadre de son congrès annuel, qui se tient à Boston.

Les chercheurs concluent que l’avortement n’augmente pas l’incidence de troubles mentaux chez les femmes qui l’ont subi.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe menée par la psychologue Brenda Major a analysé plusieurs recherches sur le sujet. Il en ressort qu’aucune d’entre elles n’est valide d’un point de vue méthodologique.

Bien que certains symptômes, comme la tristesse, la dépression et l’anxiété, soient observés à la suite d’une interruption de grossesse, le risque de souffrir de ces troubles mentaux n’est pas automatique.

« Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus de souffrir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », a conclu le rapport.

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Les raisons derrière les nausées matinales

Selon une recherche publiée dans l’édition de juillet du magazine scientifique American Naturalist, les nausées et vomissements dont souffrent certaines femmes enceintes ont pour but de protéger l’embryon.

Ce dernier est beaucoup plus fragile aux toxines et microorganismes contenus dans la nourriture lors du premier trimestre de grossesse, moment où les nausées sont plus fréquentes.

Les futures mères sont particulièrement sensibles aux odeurs de viande ou de légumes, qui provoquent souvent des hauts le coeur. Or, il se trouve que ces aliments sont aussi ceux qui contiennent le plus de parasites ou de poisons pouvant être nocifs pour leur enfant.

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Inquiétude face à la hausse des césariennes

Devant le nombre sans cesse croissant du nombre de césariennes pratiquées au pays, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) croit que cette tendance n’est pas sans conséquence et peut représenter des risques accrus pendant l’accouchement et les grossesses ultérieures, en plus d’exercer une grande pression sur le système de soins de santé.

Tant les médecins que les femmes enceintes devraient éviter ce type de chirurgie, à moins d’une contre-indication médicale, selon la SOGC.

« Bien que le risque individuel lié à une césarienne soit assez minime pour une femme, le taux à la hausse est sans contredit inquiétant. Nous devons nous assurer que les césariennes ne sont pas pratiquées par commodité, que les interventions sont indiquées sur le plan médical et que c’est la sécurité de la femme et de son bébé qui est au premier plan de ces décisions », a souligné la Dre Guylaine Lefebvre, présidente de l’organisme.

Soulignons qu’un accouchement sur quatre est fait par césarienne au Canada, alors que le taux est passé de 17,6 % à 26,3 % entre 1993 et 2006.

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Création d’une nouvelle banque publique de sang de cordon ombilical

Le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et Héma-Québec ont annoncé hier (16 juin) la création d’une banque de sang provenant du cordon ombilical, prélevé après la naissance du bébé, une fois que le cordon est coupé.

Les futures mères peuvent s’inscrire à cette banque.

Autrefois considéré comme un déchet biologique, le sang contenu dans le cordon ombilical est désormais utilisé, entre autres, afin de contrer un mauvais fonctionnement des cellules souches de la moelle osseuse responsables de la fabrication des globules rouges, globules blancs et plaquettes.

« Non seulement il s’agit d’un geste de solidarité important, mais cela permet d’améliorer les traitements offerts aux enfants souffrant principalement de leucémie et de certaines formes d’anémie. Pour plusieurs de ces patients, il s’agit du seul traitement susceptible de leur sauver la vie. De plus, ce prélèvement est moins invasif que dans le cas du don de moelle osseuse et il est sécuritaire tant pour la mère que pour l’enfant », a souligné le chef du département d’obstétrique et de gynécologie du CHUQ, le Dr Normand Brassard.

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Un QI plus élevé grâce au poisson ?

Une recherche publiée récemment dans l’American Journal of Epidemiology annonce que des bambins âgés de trois ans ont obtenu des résultats supérieurs à des tests d’intelligence lorsque leur mère a craqué pour les poissons lors de sa grossesse.

Les chercheurs apportent toutefois un bémol à ces résultats puisque le mercure contenu dans plusieurs produits de la mer semble avoir eu l’effet inverse. Les enfants exposés à cette substance lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère ont moins bien performé à ces mêmes tests.

Pour la Dre Emily Oken et ses collègues de l’école de médecine de l’Université Harvard, les femmes enceintes ne doivent toutefois pas s’abstenir de consommer du poisson lors de la grossesse en raison du mercure puisque les effets des oméga-3 sur le développement du cerveau sont notables.

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Les antidépresseurs sans danger

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, les antidépresseurs consommés lors du premier trimestre de la grossesse sont sans danger pour la mère et le foetus.

La chercheuse Anick Bérard a analysé les dossiers médicaux de 2 329 futures mères chez qui l’on avait diagnostiqué un trouble dépressif lors de la grossesse ou qui prenaient des antidépresseurs 30 jours avant d’être enceintes, pour ensuite tenter de faire un lien entre la médication et la mortalité infantile.

« Il s’agit de la première étude portant sur l’effet de la prise d’antidépresseurs pendant le premier trimestre de grossesse sur le risque de malformations congénitales dans la population de femmes atteintes de troubles de santé mentale. En ce qui concerne les malformations à la naissance chez cette population, nous n’avons pas trouvé de différences entre les femmes qui utilisaient des antidépresseurs et celles qui n’en utilisaient pas pendant leur premier trimestre de grossesse », a mentionné Mme Bérard.

Cette découverte permettra donc de traiter sans conséquence ni inquiétude les troubles dépressifs chez la femme enceinte.

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Chute du nombre d’avortements au pays

Statistique Canada rapporte que le nombre d’avortements au pays a encore connu une baisse en 2005, particulièrement auprès de la clientèle de moins de 20 ans.

96 815 avortements ont été pratiqués en 2005, comparativement à 100 039 l’année précédente, ce qui représente une baisse de 3,2 %.

Depuis plusieurs années, le taux d’avortement ne cesse de chuter au Canada. À titre d’exemple, 111 659 femmes ont interrompu leur grossesse en 1996.

Pour Corinne Leclercq, la présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène. Elle mentionne l’accès plus facile à la pilule du lendemain et la présence accrue d’infirmières dans les écoles afin de discuter de contraception avec les étudiants.

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La protéine C réactive augmente le risque de prééclampsie

Selon le Dr Michael S. Ruma, de l’Université de la Caroline du Nord, aux États-Unis, la parodontopathie, une maladie qui s’attaque aux gencives, et un haut taux de protéine C réactive dans le corps de la femme enceinte la rendent plus vulnérable à la prééclampsie.

« La parodontopathie augmente significativement le risque de souffrir de prééclampsie chez la femme enceinte, particulièrement lorsqu’il y a beaucoup d’inflammation dans les gencives », a observé le Dr Ruma.

775 futures mères ont participé à cette étude. 31 d’entre elles, soit 4 %, ont été touchées par la prééclampsie, une condition qui se caractérise par de l’oedème, la présence de protéines dans l’urine, l’hypertension artérielle et une circulation sanguine irrégulière.

Selon le chercheur, d’autres recherches devront être menées afin de vérifier si le simple traitement de la parodontopathie peut réduire le risque de prééclampsie.