LeDevoir.com rapporte des nouvelles encourageantes pour les asthmatiques, à la suite du Congrès Québécois de Recherche en Santé Respiratoire qui se tenait à Montréal récemment.
L’événement a dévoilé certaines percées concernant l’asthme et les moyens pour en contrôler les effets. Les pneumologues et autres spécialistes auraient révisé un peu leurs méthodes, tout en ajoutant de nouvelles façons de faire.
Le Dr Louis-Philippe Boulet, de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec, explique : « On s’est rendu compte qu’en mesurant la concentration de certains médiateurs de l’inflammation dans les sécrétions bronchiques, ou dans l’air expiré des patients, on pouvait mieux évaluer l’intensité de l’inflammation des bronches, et par conséquent savoir si le patient adhère bien à son traitement ou s’il est nécessaire de le réajuster ».
Et c’est d’ailleurs à ce sujet que les nouvelles sont bonnes, soit celui des traitements, mais surtout en matière de suivi. On pourra désormais mieux définir si un patient réagit bien ou non à un type de traitement donné.
On se réjouit également de la montée des pratiques non invasives sur les patients. Le Dr Boulet en rajoute en affirmant que de nouveaux traitements modernes seront bientôt proposés, comme des médicaments à effet prolongé.