Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis ont percé à jour le mécanisme de formation des plaques dans le cerveau qui causent la maladie neurodégénérative.
Pour ce faire, ils ont bloqué chimiquement le mécanisme d’absorption par les cellules cérébrales d’une substance appelée endocytose. Cette obstruction a eu pour effet de réduire de 70 % le bêta-amyloïde (bA) sous forme de plaques séniles autour des neurones des rongeurs.
« Nous commençons à comprendre de façon plus détaillée les origines de la formation de plaques de bêta-amyloïde, ce qui devrait ouvrir de nouvelles voies de traitement de l’Alzheimer », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr John Cirrito.
Malgré cette découverte, il est impossible de bloquer l’endocytose chez les personnes aux prises avec la maladie, car les cellules du corps humain en dépendent pour fonctionner normalement.