Catégories
Uncategorized

Les sévices durant l’enfance visibles dans le cerveau

Une étude publiée le 1er juin dernier dans l’American Journal of Psychiatry and Behavioral Science a démontré une transformation dans la structure du cerveau chez les gens ayant souffert de sévices sexuels ou émotionnels.

L’étude Decreased Cortical Representation of Genital Somatosensory Field After Childhood Sexual Abuse a été menée en collaboration avec des scientifiques de l’Université Emory à Atlanta. Les résultats ont démontré une corrélation entre le passé des victimes et l’amincissement du cortex dans les régions affectées par les sévices.

Par exemple, le cortex somatosensoriel, qui est lié aux parties génitales féminines, est particulièrement mince chez les victimes de sévices sexuels. Dans la publication, le Dr Nemeroff, participant de la recherche, a dévoilé : « Il s’agit d’une des premières études documentant les changements à long terme du cerveau à la suite de sévices et de négligence chez l’enfant ».

Il ajoute : « Le constat que certains types de traumatismes en début de vie ont des répercussions discrètes et de longue durée sur le cerveau, qui sont de plus précurseurs de symptômes chez les adultes, est une étape importante dans le développement de nouvelles thérapies. Il nous sera éventuellement possible de réduire les effets psychiatriques et/ou psychologiques survenant plus tard dans la vie de ces gens ».

Catégories
Uncategorized

De bonnes relations dans l’enfance responsables du succès à l’âge adulte

 

En fait, selon les chercheurs de la Deakin University et du Murdoch Children’s Institute, les relations sociales sont la clé du bien-être à l’âge adulte.

Contrairement aux relations, les habiletés académiques n’ont pas semblé y avoir été pour quelque chose dans le bonheur des adultes participant à l’étude.

Pour en venir à une telle conclusion, les chercheurs ont analysé la connectivité sociale des enfants. La connectivité est définie par les parents et les enseignants, qui évaluent à quel point l’enfant était aimé par ses pairs.

Chez les adolescents, on l’évalue par ses amis, sa famille, sa participation dans des clubs à l’école et par sa confiance en lui.

Les chercheurs ont donc remarqué un lien très fort entre la connectivité à l’enfance jusqu’à l’adolescence et le bien-être à l’âge adulte.

Rappelons toutefois qu’une récente étude a démontré que les repas en famille n’ont pas d’influence sur le développement et le bien-être des adolescents.

Les avantages des repas en famille seraient plus pour les parents. Ces moments sont des occasions de reconnecter émotionnellement avec leurs enfants, de surveiller leurs activités et de transmettre des valeurs.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

Catégories
Uncategorized

L’athérosclérose précoce : résultat de la maladie de Kawasaki durant l’enfance

La maladie de Kawasaki, qui provoque une inflammation des vaisseaux sanguins dans tout le corps, surtout chez les garçons de moins de 5 ans, influencerait énormément le développement précoce et accéléré de l’athérosclérose, aussi connue sous le nom de durcissement des artères.

C’est ce qu’ont découvert des chercheurs de Cedars-Sinai qui publieront leur étude dans la revue d’août de l’American Heart Association.

Leurs travaux ont été effectués auprès de souris qui avaient la maladie de Kawasaki et à qui l’on a donné un régime riche en graisses. En les comparant à d’autres souris qui se nourrissaient des mêmes matières grasses, mais qui n’étaient pas atteintes de la maladie, ils ont prouvé que celles qui étaient malades à un jeune âge développaient significativement plus de plaques d’athérosclérose.

Ainsi, les chercheurs affirment que « les maladies cardiovasculaires à l’âge adulte commencent souvent pendant l’enfance et que la maladie infantile de Kawasaki peut jouer un rôle dans l’origine de l’apparition de la maladie cardiaque une fois adulte ».

Pour contrer la situation, « un diagnostic précoce et opportun et un traitement agressif de la maladie de Kawasaki peuvent prévenir les complications potentielles futures », lancent les experts, qui conseillent aux médecins traitant des enfants atteints de la maladie de Kawasaki de suivre de près les autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires comme l’obésité, l’hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol et le tabagisme.

Aux États-Unis, la maladie de Kawasaki est diagnostiquée chez environ 5000 enfants chaque année. Parmi eux, 25 % développeront une inflammation des artères coronaires, ce qui en fait la principale cause des maladies cardiaques acquises chez les enfants dans les pays développés.

Catégories
Uncategorized

Les traumatismes durant l’enfance conduisent plus de filles à fumer

Anxiété, dépression, divorce et consommation de substances par les parents, sévices physiques, psychologiques ou sexuels et négligence durant la petite enfance sont tous des éléments qui peuvent déclencher la consommation de tabac chez un adulte, en particulier chez le sexe féminin.

Selon une étude récente où plus de 7000 personnes fumeuses ont répondu à un questionnaire, dont plus de la moitié étaient des femmes, 60 % d’entre elles avaient été victimes de l’une de ces situations malsaines durant la petite enfance.

En excluant le fait que le participant ait pu grandir dans un milieu où ses parents fumaient ou encore qu’il ait consommé de l’alcool au cours du dernier mois avant l’étude, il est ressorti que les femmes qui avaient été physiquement ou émotionnellement abusées étaient 1,4 fois plus susceptibles de fumer.

Celles qui avaient eu un parent en prison pendant la petite enfance doublaient leurs chances de tabagisme également.

La détresse psychologique augmente les chances que toute personne fume. Toutefois, les hommes qui ont subi des traumatismes durant l’enfance peuvent avoir d’autres mécanismes d’adaptation que leurs homologues féminins, a expliqué l’auteure principale de l’étude, Dre Tara Strine.

Pour la spécialiste et le BioMed Central, qui ont publié leurs conclusions dans le journal Substance Abuse Treatment, Prevention, and Policy, un événement troublant durant l’enfance peut effectivement avoir un effet à long terme et conduire à un comportement de dépendance plus tard dans la vie.

« Voilà pourquoi les actuelles stratégies et campagnes de désaccoutumance au tabac devraient se fier au passé de leurs patients pour comprendre la relation potentielle entre traumatisme de l’enfance et détresse psychologique ultérieure sur le rôle du tabagisme, et ce, en particulier chez les femmes », affirme Dre Strine.

Catégories
Uncategorized

Les traumatismes à l’enfance sont-ils à l’origine de la maladie mentale?

La schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression psychotique pourraient être provoqués par l’expérience et les divers traumatismes que les jeunes ont vécus avant l’âge de 16 ans.

Une recherche de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas et de l’Université de Liverpool suggère qu’il y a une forte corrélation entre l’environnement et le passé de la personne et le développement d’une psychose.

En effet, cette nouvelle étude, qui couvre plus de 30 ans de données, ne fait plus nécessairement référence uniquement aux facteurs biologiques et génétiques à l’origine de la maladie mentale, mais fournit aussi des indices sur les mécanismes pouvant conduire à une maladie mentale grave.

Grâce aux données médicales de plus de 27 000 personnes, les chercheurs ont même découvert que ceux qui avaient un passé très lourd étaient 50 fois plus à risque de souffrir d’une maladie mentale que ceux qui avaient vécu un traumatisme plus léger ou une enfance « normale ».

Les chercheurs ont même été en mesure d’associer des symptômes psychotiques spécifiques d’un type de traumatisme subi dans l’enfance. Par exemple, ils ont constaté que ceux ayant subi des sévices sexuels souffraient davantage d’hallucinations plus tard, tandis que les enfants en centres ou familles d’accueil étaient plus paranoïaques.

Encore aujourd’hui, malgré plusieurs expériences et études, les spécialistes de la santé n’arrivent toujours pas à bien cerner et définir comme il se doit les problèmes mentaux.

Les chercheurs de cette étude croient qu’il serait important de poursuivre les recherches afin de savoir comment les traumatismes de l’enfance affectent le développement du cerveau et découvrir pourquoi les symptômes de la psychose apparaissent plusieurs années après que le traumatisme ait été vécu.

Catégories
Potins

Vanessa Williams agressée durant son enfance

C’est du moins ce qu’on apprend dans son livre autobiographique You Have No Idea, rapporte Starpulse.

Écrit de pair avec sa mère, Helen, Williams y raconte comment Susan, une fille de 18 ans à l’époque, l’aurait agressée.

Des amis de la famille de Williams l’avaient invitée à aller visiter leurs amis en Californie avec eux. Ces hôtes avaient deux enfants, dont cette Susan. Un soir, Susan se serait glissé dans la pièce où Vanessa Williams dormait.

« Elle m’a dit de me coucher sur le tapis. J’étais confuse. Allions-nous jouer à un jeu? Comme j’essayais de comprendre, Susan a tiré vers le bas les culottes de mon pyjama », décrit-elle.

Ce n’est que des années plus tard, au collège, qu’elle aurait pris conscience de ce qui lui était vraiment arrivé.

« J’étais avec mon amoureux, ça m’a frappée et j’ai dit “Oh mon Dieu, j’ai été agressée!”. Après ce voyage, j’avais senti quelque chose changer en moi. »

Cependant, la star de 49 ans a confié au magazine People être une bien meilleure personne après avoir vécu de tels évènements.

Catégories
Nouvelles quotidiennes

Les maisons d’enfance de Lennon et McCartney sauvées

Les fans peuvent se réjouir! Les anciens domiciles de John Lennon et Paul McCartney sont désormais protégés de la démolition par le gouvernement. C’est le ministre britannique du Patrimoine, John Penrose, qui en a fait l’annonce hier (29 février).

C’est d’ailleurs le groupe The National Trust, qui a déjà restauré les deux maisons, qui gère ce patrimoine unique.

L’organisme propose même aux touristes une visite groupée des lieux, dont le départ se fait en autobus du centre-ville.

Lennon a habité de 1945 à 1963 sur l’avenue Menlove, dans un duplex. Quant à McCartney, il a demeuré tout près, sur Forthlin Road, pendant 9 années.

C’est dans ces maisons que les deux artistes ont composé leurs premières chansons. Ils ont d’ailleurs écrit l’un des succès des Beatles, Please Please Me, chez Lennon.

Catégories
Uncategorized

Enfance : l’adversité provoque des changements génétiques

Une nouvelle recherche, publiée en ligne dans la revue PLoS ONE, explique que l’adversité durant l’enfance peut entraîner des modifications épigénétiques et augmenter le risque de troubles psychiatriques.
 
Des chercheurs de l’hôpital Butler ont en effet découvert une altération génétique qui peut augmenter le risque de problèmes psychiatriques.
 
L’association entre l’adversité dans l’enfance, y compris la perte des parents et la maltraitance infantile, et le risque de troubles psychiatriques, comme la dépression et l’anxiété, a été établie dans de nombreuses études.
 
Cependant, les chercheurs n’ont pas encore pu définir comment et pourquoi cette association existe chez les humains.
 
« Nous avons besoin de comprendre la biologie de cet effet afin de développer de meilleurs traitements et programmes de prévention », a déclaré l’un des chercheurs, Audrey Tyrka.
 
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 99 adultes en bonne santé, dont certains avaient souffert de la perte d’un parent ou de maltraitance infantile, rapporte le site Eurekalert.org.
 
« Nos résultats suggèrent que l’exposition à des expériences stressantes durant l’enfance peut vraiment altérer la programmation du génome d’un individu », a déclaré Audrey Tyrka.
Catégories
Uncategorized

L’hypersensibilité dans l’enfance peut être une cause de TOC

Les rituels de l’enfance, comme les horaires réguliers de repas, du bain ou encore de l’heure du coucher, sont considérés comme des habitudes saines du développement comportemental chez les enfants.

Cependant, si ces rituels sont combinés à des sensibilités orales et tactiles, comme un inconfort chez le dentiste, ils peuvent être un signe d’alerte précoce des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) à l’âge adulte.

Ce sont les conclusions d’une étude de l’Université de Tel Aviv publiée dans The Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry.

L’étude permet de comprendre que lorsque les enfants présentent une hypersensibilité, ils développent alors des comportements rituels pour mieux composer avec leur environnement. À long terme, c’est une voie éventuelle de développement de TOC.

Par contre, tous les enfants qui ont des habitudes ne développeront pas de TOC plus tard dans la vie. Par précaution, les parents devraient surveiller les comportements trop obsessionnels de leurs enfants.

Catégories
Uncategorized

Des pensées suicidaires dès l’enfance

Selon une étude parue dans le Journal of Adolescent Health, les pensées suicidaires seraient présentes dès l’enfance. Un enfant n’aurait donc pas encore atteint la puberté qu’il pourrait commencer à penser à s’enlever la vie ou entreprendre des comportements suicidaires.

En ce moment, on estime qu’environ un enfant sur neuf se sera suicidé avant de terminer ses études secondaires. Il semble aussi que près de 40 % des gens qui ont essayé de s’enlever la vie ont fait leur première tentative de suicide avant la fin de leur primaire.

Parallèlement, les chercheurs de la présente étude ont remarqué que les tentatives de suicide durant l’enfance et l’adolescence étaient liées à de plus forts taux de dépression au moment de l’acte.

Des interventions en santé mentale devraient donc être entamées dès l’école primaire, afin que les enfants soient pleinement conscients des premiers signes d’un comportement suicidaire, qu’ils se perçoivent mieux.