Catégories
Uncategorized

Prévenir l’alcoolisme dès l’enfance

On lit dans l’Express que, selon des experts, on devrait commencer la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes enfants.

Selon les données recueillies par l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), 60 % des enfants de 11 ans ont déjà bu de l’alcool. Plus grave encore, 6 % d’entre eux se seraient même déjà soûlés.

On apprend aussi que le phénomène d’ivresse précoce ne concerne pas que les enfants défavorisés, comme on serait portés à croire. Au contraire, le plus souvent, il s’agit d’enfants qui vivent au sein d’une famille sans problème particulier.

Un attrait précoce pour l’alcool est plutôt associé à certains comportements et à un tempérament précis qui se remarquent durant l’enfance.

D’autre part, un alcoolisme précoce peut engendrer des problèmes au cerveau. C’est pourquoi les spécialistes recommandent que l’on entame la prévention de l’alcoolisme à l’école primaire.

Catégories
Uncategorized

Le QI relié à l’usage des drogues

Selon une recherche ayant porté sur 8000 participants, on pourrait faire un lien entre l’usage des drogues et le quotient intellectuel. Il semble qu’un fort QI durant l’enfance entre en corrélation avec une plus grande vulnérabilité aux drogues illégales plus tard dans la vie.

Cette étude longitudinale met aussi en lumière que les femmes seraient encore plus touchées par ce phénomène, ajoute-t-on sur Medical News Today.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont évalué le quotient intellectuel des sujets lorsqu’ils avaient de 5 à 10 ans. Par la suite, des renseignements portant sur la consommation de drogue et la détresse psychologique ont été recueillis à 16 ans, puis à 30 ans.

Les drogues dont il est question ici incluent le cannabis, la cocaïne, le LSD, l’héroïne, les tranquillisants et les méthamphétamines.

Il s’est avéré que les hommes qui avaient un QI élevé à l’âge de 5 ans avaient été 50 % plus enclins à consommer certaines drogues à 30 ans. Chez les femmes, celles qui avaient un QI élevé au même âge se sont retrouvées deux fois plus vulnérables quant à la consommation de cocaïne et de cannabis.

Catégories
Uncategorized

Les sévices conduisent à des maladies

Les petites filles qui subissent de la maltraitance physique ou des sévices sexuels seront plus enclines à souffrir de maladies cardiovasculaires, lit-on sur Medical News Today. Précisément, elles sont exposées à de plus grands risques de crise cardiaque, de maladies cardiaques et d’AVC.

Une récente étude indique que les filles victimes de maltraitance physique durant l’enfance courent un risque 45 % plus élevé de tels problèmes de santé à l’âge adulte. Si elles ont été forcées à des rapports sexuels répétés, elles se retrouvent 62 % plus à risque d’une maladie cardiovasculaire.

Parallèlement, des violences « légères à modérées », si l’on peut les nommer ainsi, n’ont pas été reliées à des risques particulièrement plus élevés.

Le plus influent facteur, dans le cas d’un haut risque de maladie cardiovasculaire, est que les jeunes filles maltraitées avaient fortement tendance à prendre du poids durant l’adolescence et la vie adulte.

Catégories
Uncategorized

Quand l’anxiété devient-elle un trouble?

Il est important de distinguer le trouble anxieux d’une anxiété courante chez l’enfant, car plus tôt il aura du soutien, mieux il pourra reprendre les rênes de son existence.

Le trouble anxieux constitue l’un des problèmes psychiatriques les plus courants, et un tel problème durant la vie adulte prend très souvent sa source durant l’enfance.

Or, l’enfance est remplie de facteurs de stress normaux, y compris ceux liés au développement. Toutefois, cette anxiété considérée comme normale peut parfois dégénérer, par exemple, si l’anxiété se dénote par des indices physiques typiques (maux de ventre, de tête, transpiration) et émotionnels (peur et nervosité), lit-on sur Medscape.

Le trouble anxieux, quant à lui, touche directement les pensées de l’enfant. Il aura de la difficulté à prendre des décisions, et ses perceptions de son environnement changeront. On peut aussi remarquer une hausse de la pression artérielle et des maux physiques plus intenses, comme la diarrhée, les palpitations et l’essoufflement.

Le trouble anxieux, chez l’enfant, peut finalement s’accompagner d’autres problèmes de santé, la dépression par exemple.

Catégories
Uncategorized

Moins de gras et plus de fibres durant l’enfance

Le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism dévoile une étude indiquant qu’un régime faible en graisses et riche en fibres alimentaires durant l’enfance permet de réduire le taux de glycémie et la pression artérielle systolique, une fois adulte.
 
Par contre, lorsque l’alimentation durant l’enfance est surtout composée d’aliments gras et qu’il y a peu de fibres, on constate qu’une fois adulte, les personnes sont plus exposées au syndrome métabolique et aux anomalies métaboliques, dont l’obésité abdominale, un faible taux du bon cholestérol, une hausse de la pression artérielle et un taux élevé de glucose dans le sang.
 
Il est donc important que les bonnes habitudes alimentaires soient prises dès l’enfance, car cette étude démontre une fois de plus que les impacts peuvent se mesurer à long terme.
 
Catégories
Uncategorized

La croissance des bébés prématurés

On lit sur Medscape les résultats d’une étude sur la faible croissance de bébés prématurés, mais selon son lien avec la courbe linéaire, le poids et l’état du corps d’une hormone postnatale (IGF-IGFBP).

Des chercheurs ont tenté, en fait, d’établir si l’axe de l’hormone IGF-IGFBP influait sur la croissance. Les 54 bébés qui participaient à cette recherche étaient nés avant la 37e semaine de grossesse; un groupe de contrôle de 82 bébés a aussi été formé.

Il semble donc que les bébés prématurés étaient plus petits et d’un plus faible poids que leurs parents. De plus, une fois la puberté atteinte, ils n’atteignaient pas leur plein potentiel génétique quant à leur croissance. Seuls les taux d’hormone IGF-IGFBP différaient entre les deux groupes.

Une naissance prématurée peut finalement influencer la régulation endocrine de la croissance, et ce, durant l’enfance et l’adolescence.

Catégories
Uncategorized

Allaitement contre biberon

Le Journal of Pediatrics présente les résultats de tests ayant visé le lait maternel et le lait maternisé. L’échantillon final qui a servi à cette étude comprenait plus de 6700 enfants. Les analyses présentées ici concernent des enfants de moins de six ans.

Parmi tous les bébés, 55 % ont été allaités uniquement durant leur 1re semaine de vie, alors que 33 % n’ont pas du tout été allaités. De plus, 8 % des bébés avaient à la fois été nourris par allaitement et au biberon de lait maternisé.

À l’âge de 4 mois, 65 % des bébés qui avaient exclusivement été allaités l’étaient toujours, contre 40 % chez ceux qui avaient été nourris selon les 2 méthodes. On remarque donc que l’allaitement tend à se prolonger s’il est l’unique alimentation du poupon.

Finalement, en évaluant la masse corporelle des enfants, une fois qu’ils ont eu de deux à six ans, on a relevé des différences. Ceux qui avaient été exclusivement allaités durant leurs quatre premiers mois de vie se sont retrouvés moins enclins à souffrir d’un surpoids, voire d’être obèses. On parle ici de 19,9 % chez les bébés uniquement allaités, et 27,8 % chez les bébés qui avaient à la fois été allaités et nourris au lait maternisé, mais 25,9 % chez ceux exclusivement nourris au biberon.

Les chercheurs ont conclu, en regard à ces différents résultats, que les bébés nourris uniquement par allaitement durant leurs quatre premiers mois de vie semblaient courir moins de risque de souffrir d’un surpoids ou d’obésité durant l’enfance.

Catégories
Uncategorized

Un poupon serait déjà altruiste

Selon une récente recherche de l’University of Washington, on reconnaîtrait l’équité et l’altruisme chez des bébés d’à peine 15 mois. Dès cet âge, un bébé serait en mesure de deviner si le partage de la nourriture se fait équitablement, et cette perception serait en lien avec le désir de partager ses jouets.

En effet, selon les résultats parus dans PloS ONE, les bébés de la présente étude qui avaient été plus sensibles à la juste répartition de la nourriture avaient aussi été ceux qui avaient été plus enclins à partager leurs jouets.

Jusqu’ici, on avait démontré, par le biais de la recherche, que les enfants de deux ans présentaient certains signes d’altruisme et que le sens de l’équité se manifestait vers l’âge de six ou sept ans. Il semble pourtant que cela pourrait apparaître encore plus tôt dans la vie.

Un bébé âgé de 15 mois pourrait donc démontrer un comportement coopératif, par exemple en aidant spontanément quelqu’un d’autre. Il s’agirait là des premiers signes émergents de l’équité, selon les experts.

Catégories
Uncategorized

Des poumons plus forts grâce à l’allaitement

Un autre bienfait de l’allaitement viendrait d’être démontré. Il semble que les bébés allaités auraient des poumons plus forts que les autres en grandissant. Selon une étude de l’University of South California, l’allaitement améliorerait les fonctions pulmonaires, et ce, durant toute l’enfance et même à l’adolescence.

Ces bienfaits avaient déjà été démontrés jusqu’à l’âge de 10 ans, mais cette fois, on aurait démontré qu’ils se poursuivent jusqu’à la majorité.

Pour tirer ces nouvelles conclusions, on a suivi 1456 duos mère-enfant. La grande partie des enfants de la cohorte ont passé des tests pulmonaires à l’âge de 10 ans, puis à 18 ans. Parmi les 808 enfants qui avaient été allaités, presque la moitié (49 %) l’avaient été durant au moins 4 mois.

L’allaitement contribuerait donc à la croissance des poumons durant toute l’enfance et l’adolescence. Toutefois, on note la possibilité que son effet sur le volume des poumons s’amenuise chez le jeune adulte.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans l’European Respiratory Journal.

Catégories
Uncategorized

Naître et mourir trop jeune

Une récente étude suédoise parue dans JAMA soutient qu’une naissance prématurée augmente le risque de mourir durant la petite enfance ou au début de la vie adulte. Plus de 600 000 enfants nés entre 1973 et 1976 ont fait l’objet de l’investigation derrière ce constat.

Ici, on entend par « naissance prématurée » un bébé qui naît avant la 37e semaine de grossesse. On sait déjà qu’une telle naissance est la cause première de maladie et de mort périnatales. Toutefois, si l’on connaît bien ses risques subséquents, on en sait encore très peu sur ses effets à long terme.

Il s’agira maintenant de savoir comment faire une prévention hâtive et trouver des traitements à long terme afin de maintenir une santé à long terme chez ces enfants (et jeunes adultes).

Rappelons que l’avancée des soins médicaux permet maintenant de maintenir en vie plus de bébés prématurés. De plus, la prévalence des naissances prématurées a augmenté de 12 %.

Une forte corrélation a donc été remarquée entre la prématurité et le décès durant la petite enfance, soit de un à cinq ans. Cette relation a ensuite été relevée plus tard, soit de 18 à 36 ans, chez les sujets concernés.