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Des sévices durant l’enfance mènent à des syndromes

On peut lire dans le Journal of Aggression, Maltreatment & Trauma les résultats d’une recherche menée par l’Université de Toronto.

Il semble que des sévices durant l’enfance entraînent des syndromes comme la fibromyalgie, la fatigue chronique et de multiples sensibilités chimiques chez les femmes.
 
En fait, les femmes qui ont vécu des sévices lorsqu’elles étaient petites seraient 65 % plus souvent atteintes de fibromyalgie. Ce taux provient d’un sondage effectué auprès de 7 342 Canadiennes en 2005. Parmi elles, 10 % avaient subi des sévices durant leur enfance.
 
Cette recherche a aussi exploré l’influence conjointe de facteurs psychosociaux, tels que les problèmes vécus durant l’enfance, de la santé mentale et du comportement à l’âge adulte.

Selon Joanne Sulman, du Département de travail social de Mount Sinai, l’aspect le plus intéressant de la recherche demeure ce lien entre les sévices et l’apparition des syndromes mentionnés.

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Les liens forts entre enfants et grands-parents

Des chercheurs de l’Université Edith Cowan en Australie se sont penchés sur le lien précieux existant entre un enfant et ses grands-parents. On remarque en effet dans nos sociétés la place importante que ces derniers occupent dans la vie de l’enfant, et ce, malgré les différences générationnelles.

On peut donc lire dans Current Directions in Psychological Science que l’évaluation a porté sur différents facteurs, notamment psychologiques, sociologiques et biologiques.
 
Ce qui retient le plus notre attention concerne les causes anthropologiques de cette relation. Il semble en fait que dans les sociétés traditionnelles, l’implication des grands-parents a pu augmenter de manière substantielle les chances de survie durant la petite enfance et l’enfance.
 
Ce comportement humain est partagé par seulement une ou deux autres espèces, dont certaines sortes de baleines. Il semble évident pour les chercheurs que le grand rôle de soutien des grands-parents demeurera au sein des sociétés futures.

On dirigera maintenant les recherches afin de trouver ce qui fait la particularité des grands-parents quant au développement des enfants. Il peut s’agir tout simplement de faire en sorte que l’enfant sait qu’il aura toujours près de lui quelqu’un de confiance sur qui compter.

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Stress et grossesse : répercussions comportementales

Une étude australienne parue dans Research Australia met en garde contre le stress que pourrait vivre la future maman.

À la suite de cette étude longitudinale ayant porté sur près de 3 000 femmes enceintes, les chercheurs ont remarqué une forte corrélation entre le stress et les problèmes comportementaux.

Ces problèmes ont été relevés auprès des enfants nés de cette cohorte, une fois qu’ils ont eu 2, 5, 8, 10 et 14 ans. Il semble que le nombre d’événements stressants pèse plus lourd dans la balance que le type de stress vécu en tant que tel.
 
Ainsi, vivre deux événements stressants ou moins n’aurait aucun impact, mais au-delà de trois, les risques que l’enfant ait un comportement difficile augmentent.

Les types de stress que peut vivre une femme enceinte ont ici été reconnus comme une perte d’emploi, des difficultés relationnelles ou financières, des problèmes avec ses autres enfants, une grossesse compliquée ou la mort d’un proche, entre autres.

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Les problèmes d’enfance affectent pour la vie

Les problèmes physiques ou mentaux vécus durant la jeunesse peuvent avoir encore de graves conséquences à l’âge adulte.
 
Des chercheurs britanniques mentionnent que ces difficultés influencent le reste de notre vie. C’est la conclusion à laquelle ils parviennent après avoir suivi pendant 50 ans 17 636 personnes nées en 1958.
 
Celles qui avaient connu de graves difficultés durant leur enfance avaient un revenu du quart inférieur à 50 ans, comparativement à celles qui n’avaient pas eu de problèmes.
 
De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu des problèmes psychologiques durant l’enfance étaient moins consciencieuses au travail, moins souvent mariées et leurs relations interpersonnelles étaient moins stables.
 
« Ces résultats montrent que les problèmes psychologiques de l’enfance peuvent avoir un impact négatif considérable dans le cours de la vie d’une personne, beaucoup plus que les problèmes de santé physique », explique James Smith, économiste de la RAND Corporation.
 
Il est donc primordial de traiter les problèmes dès qu’ils surviennent durant la jeunesse, pour éviter qu’ils continuent de planer à l’âge adulte.
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Aucun lien entre la naissance et l’asthme

On a tenté de trouver certaines raisons du développement de l’asthme durant l’enfance dans la façon dont l’accouchement s’était déroulé ainsi que les conditions l’entourant. Il n’en existe aucune qui soit assez évidente pour être soutenue, selon une étude américaine.

Ainsi, il n’y aurait pas de corrélation entre le fait qu’un bébé naisse par césarienne ou qu’il ait un faible poids de naissance et celui qu’il soit asthmatique. On a tiré ces conclusions après avoir observé 3 933 enfants, dont 215 avaient reçu un diagnostic d’asthme.
 
Selon Medical News Today, on a remarqué que si 2,1 % des enfants nés par césarienne étaient atteints de l’asthme à l’âge de 6 ans, c’était aussi le cas pour 2,5 % des enfants nés par voie naturelle. La différence est donc minime.
 
La même observation a pu être faite quant au poids de naissance. Chez les enfants dont le poids était inférieur à 5 lb 9 oz, 6,7 % souffraient d’asthme, contre 5,4 % chez ceux qui pesaient plus au moment de leur naissance.
 
Finalement, il n’y aurait pas non plus de lien entre une naissance prématurée et le développement de l’asthme, ce qui contredit plusieurs études précédentes.

Selon les présents résultats, 7,1 % des bébés nés entre la 34e et la 36e semaine étaient asthmatiques avant leurs 6 ans, contre 8,7 % des enfants nés à terme.

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Les parents, insatisfaits de leur discipline?

Le tiers des parents trouvent que leurs méthodes de discipline sont inefficaces. C’est l’un des résultats obtenus dans le cadre d’une étude ayant porté sur 2 100 parents américains et canadiens.

Parue dans Clinical Pediatrics, elle consistait en questions posées à des parents d’enfants âgés de 2 à 11 ans. On peut y apprendre ce qui fonctionne bien chez les parents qui sont satisfaits de leur discipline.

Ainsi, il semble que la punition en retrait soit utilisée dans 42 % des cas, alors que l’enfant est littéralement envoyé dans sa chambre par 27 % des parents. 41 % des répondants ont dit retirer un privilège en guise de punition.

D’autre part, 13 % des participants à l’étude ont avoué crier après leur enfant, alors que 9 % auraient recours à la fessée. Il semble par ailleurs que les adultes qui avaient été élevés de cette façon durant leur enfance avaient plus tendance à employer ces méthodes, et ce, indépendamment de leur efficacité.

On croit que les cris n’ont pas été mentionnés dans tous les cas, parce qu’ils surviennent souvent durant l’escalade des émotions qui accompagne les réprimandes qui ne fonctionnent pas.

Il semble justement que le tiers des gens suivaient les mêmes méthodes que leurs propres parents. Parmi ceux-ci, le tiers ne les trouvaient pas efficaces.

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Une enfance heureuse mènerait plus souvent vers un divorce à l’âge adulte

Une surprenante étude dévoile que les gens qui ont eu une enfance heureuse seraient plus enclins à divorcer une fois adultes, rapporte le Journal of Positive Psychology.

Ce sont les résultats d’une longue étude de l’Université de Cambridge qui a suivi des personnes nées en 1946. Dans leur jeunesse, leurs professeurs avaient évalué leur bonheur, leur convivialité et leur énergie. De plus, on avait relevé les problèmes d’agitation, de désobéissance et d’anxiété.

Des décennies plus tard, des renseignements sur la vie de ces personnes ont de nouveau été recueillis.

On constate que les jeunes ayant eu une éducation stable et heureuse auraient plus confiance en eux et seraient plus prêts à quitter une union qui ne répond pas à leurs besoins.

« Un facteur serait peut-être que les enfants positifs ont une meilleure estime d’eux-mêmes que les autres et sont donc plus enclins à laisser un mariage qui ne leur convient pas », explique la professeure Felicia Huppert.

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Les sévices durant l’enfance mènent aux ulcères

Une recherche de l’Université de Toronto a prouvé que les enfants qui sont victimes de sévices auront deux fois plus de risques de souffrir d’ulcères peptiques lorsqu’ils seront adultes.

On a effet pu démontrer un lien très fort entre ce diagnostic et des sévices passés. Pour ce faire, on a étudié le cas de 13 069 Canadiens d’âge adulte. Parmi eux, plus de 1 000 ont répondu avoir vécu de mauvais traitements avant leur majorité par quelqu’un qu’ils connaissaient bien.

De ces 1 000 répondants, 493 avaient déjà reçu un diagnostic d’ulcères peptiques par un professionnel de la santé. On peut donc conclure que les ulcères peuvent être causés par des facteurs autres que ceux déjà connus, comme l’abus d’alcool ou le stress, par exemple.

Ainsi, après l’ajustement de 16 variables, on a pu relever un taux 68 % plus élevé de cas d’ulcères peptiques chez les personnes ayant vécu des sévices lorsqu’elles étaient enfants. Les détails de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Interpersonal Violence.

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Le lait préviendrait le cancer du côlon

L’American Journal of Epidemiology rapporte que l’habitude des écoles de servir un berlingot de lait aux enfants tous les jours était une décision judicieuse pour la santé.
 
En effet, des chercheurs ont découvert que cette consommation quotidienne de lait durant l’enfance protégeait du cancer du côlon à l’âge adulte.
 
Les risques de cancer sont réduits d’au moins 20 % si les enfants ont eu leur lait quotidiennement durant 4 à 6 ans et ils sont diminués de 40 % si cette consommation s’est échelonnée sur plus de six ans.
 
Ces conclusions font suite à une étude effectuée sur 562 personnes de 30 à 69 ans avec un cancer du côlon. Leurs habitudes ont été comparées à celles d’un nombre similaire de personnes en bonne santé. On a comparé leur état de santé, leur mode de vie et leur consommation de lait à l’école.
 
Celles qui avaient bu plus de lait quotidiennement avaient moins de risques de développer le cancer du côlon.
 
On croit que le lait permet d’accumuler un niveau élevé de calcium dans l’organisme, ce qui protègerait les intestins plus tard et freinerait la croissance de cellules cancéreuses avant même qu’elles n’apparaissent.
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Son premier pyjama party est très important

Un article paru récemment dans le New York Times fait un survol du pyjama party, une étape à franchir très importante pour les jeunes filles et garçons. 

Premièrement, ce phénomène existerait depuis les années 50 et 60. Il aurait pris naissance dans les banlieues, selon Paula Fass, professeure d’histoire à l’Université de la Californie et éditrice de l’Encyclopedia of Children and Childhood. Cela serait venu du fait que les enfants avaient une chambre à eux pour la première fois.

Il n’existe aucune règle ou guide de survie pour les parents lorsque leur enfant découche pour la première fois. La plus grande inquiétude est qu’il passera la nuit chez des étrangers. Or, il ne faut pas oublier que les enfants savent ce qu’ils veulent.

Malgré tout, le premier pyjama party entraîne toute une gamme d’émotions chez l’enfant : la séparation, dormir dans un endroit méconnu, suivre les règles d’une autre famille. Il est donc important de bien connaître son enfant ainsi que la famille chez qui il se rendra.

Il faut toutefois être attentif si l’enfant n’arrive pas à passer une nuit à l’extérieur de la maison : l’anxiété de la séparation ne constitue pas un trouble du sommeil. De plus, d’autres problèmes peuvent entrer en ligne de compte, tels que l’hyperactivité, le somnambulisme et l’énurésie nocturne.

Finalement, il faut considérer que depuis les années 80, découcher n’est plus un privilège, mais bien un droit, car cela est devenu un véritable rituel de passage de l’enfance.