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La fumée secondaire et les enfants asthmatiques

Bien que la meilleure solution demeure une maison sans fumée, les enfants atteints d’asthme et qui vivent au sein de fumeurs voient leurs symptômes diminués par un purificateur d’air, selon Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
 
Toutefois, si le dispositif améliore la qualité de l’air, il ne réduit en rien les taux de nicotine ni les nombreux effets de la fumée secondaire. Le taux de particules aurait cependant baissé de la moitié grâce au purificateur.
 
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs du Johns Hopkins Children’s Center de Baltimore après avoir suivi 115 enfants âgés de 6 à 12 ans durant 6 mois. Tous les participants de l’étude vivaient avec au moins un fumeur.
 
Les enfants qui avaient vécu dans une maison dans laquelle on avait, dans le cadre de la recherche, installé un purificateur d’air, ont toussé moins souvent que les autres. Ils ont aussi connu moins d’épisodes de râle et de difficultés respiratoires.
 
Mais la fumée étant l’un des plus importants facteurs de pollution de l’air, les chercheurs de la présente étude recommandent fortement l’installation d’un purificateur d’air même dans les maisons non-fumeuses, si ces dernières font partie d’une tour à logements, car une fumée secondaire pourrait y circuler.
 
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Les médecines non conventionnelles nuisent aux enfants asthmatiques

Une étude de l’Université de Montréal remet en question le recours aux médecines non conventionnelles dans le traitement de l’asthme chez l’enfant.

Les principales méthodes en question sont l’acupuncture, l’homéopathie et les suppléments vitaminiques. 

Or, si ces méthodes semblent très populaires, elles auraient un effet néfaste quant au soulagement de l’asthme. En effet, les enfants qui suivaient ce type de médecine étaient deux fois plus exposés à souffrir d’un asthme moins bien maîtrisé

L’équipe de chercheurs a suivi 2 000 enfants asthmatiques âgés de 6 ans environ. Ces derniers souffraient d’asthme à des degrés de gravité divers.

Parmi tous, 13 % recevaient des soins de médecine parallèle. Dans ce groupe, 11 % avaient des traitements d’acupuncture, 18 % suivaient les méthodes de l’homéopathie et 24 % ingéraient des suppléments vitaminiques.

Quant aux symptômes de la maladie retenus pour évaluer sa maîtrise ou non, on notait la fréquence d’utilisation du bronchodilatateur, la présence de symptômes durant la nuit et les limites physiques, entre autres.

Finalement, des études précédentes nous ont appris que 60 % des parents croient en l’efficacité de la médecine non conventionnelle dans le traitement de l’asthme.