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Art de vivre

À travers les yeux de ma fille

Ma fille observe le monde. Et moi, j’observe le monde à travers les yeux de ma fille. Et je souris. Il y a tellement de choses dans son regard, tellement de surprises, d’émerveillement, tellement d’envies. Tellement d’en-vie.

Ma fille sourit au monde. Et les gens lui sourient. Et les gens lui parlent, aussi. Et moi, par ricochet, je souris? et je parle aux gens, naturellement. Et le monde est tout de suite un peu plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Le matin, nous prenons le métro pour aller au travail et à la garderie. Et ma fille sourit. Et les visages s’éclairent, pour laisser entrer la lumière. Même le métro a l’air plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Parfois, ma fille regarde les gens, mais les gens ne la voient pas. Et ma fille ne comprend pas. Alors elle me regarde et les regarde encore : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je suis là! » Mais seuls des écrans lumineux lui répondent avec au-dessus des têtes courbées. Alors, ma fille insiste : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je souris! » Et moi, dans ces moments, je regarde le monde à travers les yeux de ma fille…

À toi qui voyage le matin, dans la fatigue et la grisaille, lève parfois les yeux de ton cellulaire. Qui sait, il y a peut-être une petite fille qui te sourit. Et tu verras, le monde sera tellement plus beau à travers les yeux de ma fille.

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Art de vivre

Vivre la douance d’un enfant

J’ai toujours voulu des enfants. Très jeune, je suis devenue maman d’une petite fille. J’entrais dans l’âge adulte et j’étais une amoureuse des bébés. Je ne savais pas, toutefois, qu’avec ce nouveau titre venait aussi un puits de culpabilité, dans lequel j’allais m’abreuver un peu trop souvent.

Ce premier bébé est venu établir la normalité du développement d’un enfant pour moi. Elle se développait à vitesse grand V, semblerait-il, puisqu’un jour, la pédiatre a soulevé l’hypothèse d’une douance et voulait la faire évaluer. J’ai dit non. Ma fille n’avait que 2 ans et demi!

Puis, les années passent, ma grande fille s’épanouit différemment. Ses sujets de conversation divergent de ceux des enfants de son âge. Les documentaires remplacent les dessins animés et l’astrophysique est sa passion. Ses inquiétudes sont bien plus profondes que celles des enfants de son âge et lui occasionnent de l’angoisse à l’heure du dodo. « Comment déjouer la mort? »,  « Qu’est-ce qui arrive si on voyage à la vitesse de la lumière? » sont des questions auxquelles je dois répondre régulièrement. Elle a alors 5 ans. J’aurais dû réaliser que ce n’était pas la norme.

Bonne du premier coup dans tout, elle est déjà si exigeante envers elle-même. À l’école, ses relations avec les adultes sont faciles et enrichissantes de part et d’autre. En revanche, celles avec les jeunes de son âge sont décevantes et blessantes. Elle est différente! Et c’est là qu’une angoisse quasi permanente s’est emparée d’elle. Rejetée et intimidée, elle s’est longtemps sentie fautive, inintéressante, insuffisante.

Elle s’est fait une nouvelle amie; Insomnie. Allongée à côté de cette grande ado qui me confiait ses angoisses et ses peines, j’ai découvert un aspect du rôle de maman jusqu’alors insoupçonné. J’ai eu peur. Elle avait l’âme en peine et tout son petit corps en souffrait. En tant que maman, je m’ennuyais du « becquer bobo » sur un genou écorché. Chaque jour d’école était un calvaire et moi, je la forçais à y aller… parce que c’est ce que je devais faire. Mais la culpabilité me rongeait. J’avais envie de me sauver avec elle sur une île déserte!

On a consulté, maintes fois. L’évaluation est revenue sur le tapis.

J’ai dit oui ! C’était URGENT.

Douance, haut potentiel, angoisse de performance. Des mots puissants, mais libérateurs, qui ont allégé les épaules de ma fille! Elle avait 16 ans. C’est beau, c’est merveilleux, mais c’est difficile à porter. Les personnes douées ont une intelligence différente. Ma fille est pleine de potentiel, de talents et de TOC aussi. Son intelligence va au-delà de ce qu’elle a la maturité émotionnelle d’encaisser.

Son diagnostic lui a apporté des réponses à des questionnements qu’elle avait en silence. Elle s’est crue borderline, narcissique, psychopathe, même. Elle se sent encore différente et en souffre et quand elle souffre, ça me gruge par en dedans.

Si je pouvais remonter le temps, je retournerais lors de ce rendez-vous et, malgré ses 2 ans et demi, je dirais oui parce que plus tôt est le diagnostic, plus facile est le becquer bobo.

Comment avez-vous vécu la douance de votre enfant?

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Potins

Alexis Brunelle-Duceppe et Gilles Duceppe: un moment père-fils qui nous a fait pleurer!

Ce lundi, on a eu droit à un moment père-fils des plus touchants lors des élections. En effet, Alexis Brunelle-Duceppe, le fils de Gilles Duceppe, venait tout juste d’apprendre sa victoire dans la circonscription du Lac-Saint-Jean quand un journaliste de Radio-Canada lui a permis de parler à son père en direct.

Gilles Duceppe, qui participait à la soirée électorale radio-canadienne animée par Patrice Roy, a ainsi pu dire à son fils : « Moi, j’étais le fils de Jean Duceppe […]. Maintenant, on va m’appeler le père d’Alexis Brunelle-Duceppe ». On a aussi eu droit à un visage ému de la part du jeune élu du Bloc Québécois : « Merci papa. Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime ». Ce à quoi son père a répondu: « Moi aussi, je t’aime beaucoup ».

L’ancien chef du Bloc, qui a perdu sa mère en début d’année, avait aussi confié durant la soirée : « Je vais vous dire quelque chose que je n’ai pas dit à Alexis. J’ai vu ma mère quelques heures avant qu’elle décède. […] Ce serait sa fête demain et elle aurait 94 ans. J’avais dit à maman: ? Alexis va se présenter et quand il sera assermenté, tu viens avec moi là-bas ?. Je ne lui ai jamais dit. Je ne voulais pas lui mettre de pression. Mais je lui dis parce qu’il doit m’entendre là-bas ».

Oufff… Gageons que nous ne sommes pas les seuls à avoir retenu quelques larmes en voyant cela. En fait, plusieurs de nos vedettes favorites ont commenté la publication Instagram de Stéphane Laporte ce matin, qui partage ce moment père-fils en inscrivant : « Ça vous réconcilie avec la politique ». On y voit alors Marie-Hélène Thibert commenter : « Vraiment très touchant. J’ai eu une p’tite larme !! », et Jessie Nadeau d’Occupation Double Bali indiquer : « Émouvant ».

Bref, il est clair que ce moment en a touché plus d’un et ce, peu importe notre penchant politique.

Voir cette publication sur Instagram

Ça vous réconcilie avec la politique! #electionscanada

Une publication partagée par Stéphane Laporte (@laportestephane) le 21 Oct. 2019 à 7 :56 PDT

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Art de vivre

Mes jumeaux, pas si « jumeaux » que ça finalement

Lorsque j’ai appris que j’allais avoir des jumeaux, ce fut une tornade d’émotions. Rapidement, plusieurs questionnements me sont venus à l’esprit? Seront-ils identiques? Auront-ils nécessairement une belle complicité? Ressentiront-ils ce que l’autre vit? Allons-nous les habiller pareil?

Il a été frappant de constater que les deux petits êtres qui grandissaient en même temps dans mon ventre étaient déjà bien différents. J’allais avoir un garçon et une fille; le duo parfait pour nous, déjà parents d’un garçon. Placés côte à côte en moi, Petit Homme était complètement à droite, tête en bas en position f?tus. Petite Fille était assise au centre comme un petit bouddha, bien confortable malgré l’espace qui restait à gauche.

Le « running gag » à la naissance était que la cocotte avait poussé son frère en dehors. Déjà, quand j’étais enceinte, je sentais que ma fille avait du caractère, qu’elle serait une « Germaine » ( comme moi) avec son frère et j’avais raison. Lorsque Petit Homme est venu au monde en premier, on m’a fait une échographie pour voir si ma cocotte s’était tournée, mais au fond de moi, je savais qu’elle ne se tournerait pas. Effectivement, le médecin a dû aller la chercher par les pieds.

Bébés, ils étaient complètement différents. Mon garçon, c’était le bébé à bras qui avait besoin d’être collé peau à peau, l’enfant insécure qu’il faut rassurer et qui ne fait que pleurer. Ma fille, de son côté, appréciait grandement le confort de son banc vibrant dans un coin sombre du salon et j’ai vite compris qu’elle serait indépendante. Puis, ils vieillissent; quand un dit « oui »,  l’autre crie « non », elle gère, il suit, elle aime le chocolat, il préfère les fruits, elle veut grandir trop vite, il veut rester bébé.

En fait, malgré leur vie intra-utérine ensemble et le quotidien qu’ils partagent, mes « jumeaux » sont deux êtres complètement distincts et nous avons fait le choix de respecter ça. Toutes nos décisions sont prises en considérant que ce sont deux enfants différents plutôt que des jumeaux.

Nous nous sommes questionnés et nous avons convenu que nous n’allions pas les habiller avec des vêtements semblables et nous ne leur imposerons pas les mêmes activités sportives. Nous avons surtout pris la décision de ne pas les appeler les « jumeaux », un mot qu’on n’affectionne pas particulièrement, puisque dans le fond, ce sont un frère et une s?ur qui sont nés en même temps, point.

Ils ont une complicité, la même complicité qu’ils partagent avec leur grand frère et ils ont des intérêts et besoins différents, mais le plus important est que nous les aimons autant l’un que l’autre.

Parents de jumeaux, avez-vous fait face à ce genre de questionnements?

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Art de vivre

La malnutrition touche 1 enfant sur 3 selon l’UNICEF

On apprend via Radio-Canada qu’un nouveau rapport de l’UNICEF avance qu’un enfant sur trois de moins de cinq ans ne reçoit pas l’alimentation adéquate et est soit dénutri ou en surpoids. Ce rapport de grande ampleur a réussi à déterminer que sur les 676 millions d’enfants de moins de cinq ans vivant dans le monde en 2018, il y avait environ 227 millions qui étaient mal nourris ou en surpoids.

Et le rapport continue en montrant que sur ces 676 millions d’enfants, environ la moitié (340 millions) souffrait de carences alimentaires.

Ouf.

Le rapport de l’UNICEF met aussi en lumière différents visages de la malnutrition. Bien que le nombre d’enfants ne recevant pas assez de nourriture selon leurs besoins nutritionnels ait baissé (40% de moins entre 1990 et 2005), le problème reste présent. La sous-nutrition affecte encore trop d’enfants et nuit à leur développement. Outre le manque nutritionnel, un nouveau phénomène s’est dessiné dans les dernières années : la « faim cachée ». L’UNICEF le décrit comme le fait de recevoir un nombre suffisant de calories sans toutefois combler les besoins en minéraux et vitamines, donc d’ingérer des calories « vides ».

Les coupables? La malbouffe et les aliments ultra transformés. Étant de plus en plus accessible, ce genre de nourriture comble les besoins caloriques et la faim, sans venir apporter les nutriments nécessaires au bon développement physique et mental des enfants, entraînant parfois des déficiences du système immunitaire ou des problèmes de vue et d’audition.  

L’UNICEF trace un parallèle assez explicite entre la situation économique des personnes et les niveaux de nutrition. Les pays pauvres et les populations précaires des pays riches sont les plus touchés par les problèmes de malnutrition. Pour y remédier, l’UNICEF recommande aux gouvernements de promouvoir une alimentation complète et équilibrée et de rendre plus accessibles financièrement les aliments qui contribuent à une bonne nutrition.  

On espère que les gouvernements d’ici se pencheront sur cette question importante, car l’accès à la nourriture saine et équilibrée devrait être possible pour toutes les familles… 

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Art de vivre

Les fées existent

J’avais 5 ans, lorsque, dans un claquement de doigt, ma cousine a failli briser toute la magie de mon enfance en me lançant: « Le Père Noël n’existe pas. » À l’époque, ma mère n’a peut-être pas su trouver les mots, mais en revanche, elle a tout fait pour entretenir cette étincelle dans mon coeur. Grâce à elle, la magie de Noël, du Lapin de Pâques et de la Fée des dents brûle d’un feu ardent en moi et j’ai embrasé le coeur de mes enfants à mon tour.

Mais ce n’est pas de cette fée-là dont je veux vous parler. Parce que dans la vie, il y a bien plus menaçant qu’une cousine qui se « pense bonne ». Il y a aussi ces gens en blouse blanche qui prononcent des mots qui font peur, comme maladie orpheline, myopathie mitochondriale et maladie dégénérative.

Ces mots, je les ai entendus 2 fois plutôt qu’une et ça, ça vient gober d’une bouchée l’innocence d’un enfant. C’est là qu’elles interviennent, ces fées. Elles sont plusieurs et elles travaillent dans l’ombre, bien souvent. Leur plus belle récolte, ce n’est pas les dents de lait sous l’oreiller, mais le sourire d’enfants gravement malades qui, l’instant d’un rêve, oublient la douleur, la peur et retrouvent l’espoir.

On les appelle Coordonnatrices de rêves et c’est sans baguette magique, mais avec beaucoup d’amour et de soutien d’une grande équipe qu’elles mettent tout en place pour exaucer le plus grand rêve d’enfants atteints d’une maladie qui menace leur vie.

La maladie est entrée dans ma vie. Elle s’en ai pris à deux de mes enfants. Nous connaissons la peur, la sensation du sol qui cède sous nos pieds, la douleur et la peine. Par contre, je peux vous jurer que la Fondation Rêve d’enfants Québec est puissante! J’aime d’un amour particulier les gens qui y travaillent, leur grande humanité, leur amour infini des enfants.

Les miens ont eu cette « chance » de réaliser leur rêve. Si je pouvais vous faire ressentir la différence que ça a fait dans leur vie, dans la nôtre! Une bouffée d’air lorsqu’on croit qu’on ne peut plus respirer, une impression que tout va bien aller, que pour une fois, on parlera d’autre chose que de rendez-vous, de tests et de douleur. Et une fois qu’on entre dans cette famille, on ne veut plus jamais les quitter. Parce que de mettre les pieds au bureau chef, c’est chaud, doux et moelleux.

« L’Effet Rêve d’Enfants », c’est permanent, ça demeure et ça brûle dans le coeur d’un feu ardent. Comme celui de la magie de Noël.

Aussi, bonne nouvelle: dernièrement, la Fondation Rêve d’enfants Québec et Make-A-Wish® Canada ont unis leurs forces pour ne faire qu’un. Mettre en commun leurs relations pour ultimement se rapprocher de leur objectif qui est de réaliser le voeu de chaque enfant admissible au Canada.

Connaissez-vous un enfant qui a été touché par la magie de cet organisme?

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La malbouffe cible les enfants, selon un rapport

On apprend ce matin via TVA Nouvelles qu’un rapport a été déposé par la Coalition Poids afin de dénoncer le fait que la malbouffe et plusieurs produits présents en épicerie ciblent les enfants de manière plutôt directe.

À la lecture du rapport, on doit avouer avoir été assez préoccupées par l’ampleur de la chose et aussi par le fait que ce soit rendu presque « naturel » aux yeux de tous. Il y a 40 ans, la Loi sur la protection du consommateur a interdit la publicité commerciale ciblant les enfants de moins de 13 ans, mais cette interdiction ne s’est jamais appliquée aux vitrines, étalages et emballages des produits alimentaires. Et c’est là que se situe le c?ur de la problématique. Les commerces de détail alimentaires sont remplis de publicité destinée aux enfants, comme des emballages avec un personnage de marque ou un personnage populaire de Disney, des jouets à l’intérieur des emballages, des produits en forme d’animaux ou de lettres ou encore des présentoirs colorés et format géant.

Cela crée des envies chez l’enfant qui est plus vulnérable à la publicité commerciale que l’adulte (d’où le fait qu’une loi avait été passée pour empêcher la publicité ciblant les enfants!) et peut venir, ultimement, changer ses habitudes de consommation. Entre octobre 2018 à avril 2019, le rapport a répertorié 469 emballages de produits alimentaires ciblant les enfants? c’est énorme! Il faut noter que les bonbons, les chocolats et les emballages de gomme ont été exclus du rapport.

La grosse partie du problème, c’est le fait que les produits sont rarement particulièrement bons pour la santé ou nutritifs. On parle de produits transformés, riches en gras, sel et sucre et qui font somme toute partie du quotidien des enfants (céréales, collations, produits laitiers ou boissons sucrées). On n’aurait rien à dire si les emballages de légumes congelés étaient attirants pour les enfants, t’sais!

On ne dit pas que d’acheter ce genre de produits est un problème. Les parents sont bien capables de prendre les décisions qu’ils veulent pour leurs enfants. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le fait que l’industrie alimentaire profite des exceptions sur la loi en vigueur pour cibler et rejoindre les enfants qui ne sont pas encore nécessairement en mesure de comprendre le concept de marketing.

Ça serait bien que la loi encadre mieux l’industrie alimentaire sur la publicité destinée aux enfants? vous en pensez quoi?

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Art de vivre

Oui, je gâte mes enfants

Je l’avoue, je gâte mes enfants. Ils ont pas mal tout ce qu’ils désirent et je suis vraiment extra quand vient le temps de célébrer les anniversaires ou les fêtes diverses. Leurs tiroirs sont remplis de vêtements et ils ont plusieurs paires de souliers/bottes. Mon plus vieux a déjà fait plusieurs voyages et le bébé fera son premier cette année. Cinéma, restaurants, zoo, activités – toute la patente. On prévoit même d’aller à Disney World dans deux ans. 

Voyez-vous, j’ai grandi dans une famille avec peu de moyens. Ma mère était monoparentale et ne gagnait pas de gros salaires. On ne manquait de rien, mais on n’avait pas d’extras non plus. Pas mal tout ce que je portais, ma soeur l’avait porté avant et j’avais droit à une nouvelle paire de chaussures par année. Je vous laisse deviner où on les achetait. 

Je regardais avec envies mes copines, me demandant souvent pourquoi nous on n’en faisait pas des voyages à Ogunquit. Petite, je trouvais donc que le Père Noël était cheap avec nous comparé aux maisons des voisins. Pourtant, j’avais été fine, moi aussi. Chaque sortie scolaire était un casse-tête pour ma maman au budget serré et mautadine qu’on en a vendu du chocolat pour financer nos activités parascolaires. 

Je sais, je sais, l’important c’est les belles valeurs, les moments passés ensemble, l’amour, etc. Je sais tout ça. Et ce sont mes priorités numéro un, croyez-moi. Mais on vit tout de même dans un monde matérialiste. Et quand on passe sa vie à ne pas avoir accès aux mêmes choses que les autres, eh bien, ça crée en nous une certaine jalousie. 

Mon chum et moi, on travaille fort. On paie nos factures. On n’a pas de dettes. Et oui, on est extrêmement privilégiés d’avoir des bons emplois et de ne pas avoir de difficultés physiques ou mentales qui nous empêchent de travailler. D’avoir eu accès à de l’éducation. 

On essaie de bien éduquer nos enfants à tous les jours. On leur montre la gratitude, on leur transmet nos valeurs sur l’environnement, le partage, l’entraide. Souvent, on parle du fait qu’on est privilégiés dans notre vie et que ce privilège est précieux. On parle de causes qui nous tiennent à coeur et de comment on peut aider les autres.

Alors, même si on sait que le bonheur passe par le temps qu’on est ensemble et non par les trucs qu’on achète, on gâte les enfants. On dit « oui » plus que « non ». Mais on dit aussi « non » et le jour où ce « non » là ne sera plus correct et qu’il n’y aura plus de vrai « merci » au bout de la ligne, alors on ne gâtera plus.

Car, au bout de la ligne, l’important c’est de trouver un équilibre entre « rendre mes enfants heureux parce que ça leur fait plaisir et que j’en ai les moyens » et « créer des petits monstres qui croient que tout leur est dû ».

Et je ne veux pas non plus qu’ils deviennent désabusés devant les cadeaux ou qu’ils croient que tout est jetable. Je veux qu’ils fassent attention à leurs choses, et je veux surtout qu’ils soient reconnaissants. 

Gâtez-vous vos enfants?

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Ma fille, ce petit « copier-coller » génétique

Parfois, cela se passe ainsi. Lorsque le brassage des gènes de mon enfant s’est mis en place, les miens semblent avoir gagné haut la main sur ceux de papa. Résultat: ma fille est une version quasi identique de moi-même.

Nous avons les mêmes yeux, le même visage, la même texture de cheveux dont la teinte est presque identique. En grandissant, elle semble vouloir suivre mes proportions au niveau de la taille et de la forme de son corps. Si je publie une photo de nous deux, les mots « clones » et « pareilles » font légion.

Cette constatation nous suit depuis toujours. Partout, lorsque je présente mon enfant (et depuis un moment, lorsqu’elle me présente aussi), c’est la première chose qu’on entend de notre interlocuteur. Lors de chacun de mes passages dans une école, tout le personnel qui côtoie mon enfant en fait la remarque. Même les inconnus y vont avec leur « Elle ressemble à sa maman, celle-là ».

Si on me demande mon avis, je reconnais la ressemblance, mais je la sais aussi différente de moi. Je trouve qu’il émane d’elle beaucoup plus de charisme et de bienveillance. Je trouve aussi ses traits tellement plus délicats et mieux découpés que les miens. Je me considère jolie, mais ma fille promet d’être une beauté.

Et souvent, je trouve un peu injuste que, du premier coup d’?il, elle tienne si peu de son père. Je compte sur mes deux premiers doigts de la main les gens qui ont fait le parallèle entre ma fille et lui, et chaque fois, je les ai remerciés avec un peu trop d’effusion.

Ça me fait tellement plaisir de voir qu’on associe facilement cette enfant merveilleuse avec moi, en un seul coup d’?il. Alors, j’aurais bien aimé qu’il vive cette expérience aussi. Seulement, voilà, personne ne lui a jamais dit spontanément que son unique enfant lui ressemble.

Toutefois, quiconque connait bien ma fille, quiconque vit un tant soit peu régulièrement avec elle, peut dire qu’elle ressemble aussi beaucoup à son père. Cette ressemblance est plus subtile, elle se découvre au quotidien. Autant l’enveloppe extérieure est copiée sur le modèle maternel, autant ce qui se passe entre ses deux oreilles lui vient du côté paternel. Les années qui passent ne font que renforcer cette impression. Vivre avec ma fille, c’est comme vivre avec une version féminine et plus jeune de mon copain.

Ils ont les mêmes manies. Ils ont les mêmes réflexions et des réactions assez semblables lors d’une situation identique. Leurs cerveaux ont cette capacité d’analyse que le mien n’atteindra jamais. Ils sont collectionneurs, logiques, sensibles, anxieux et aiment (un peu trop) l’ordre et la planification. La spontanéité et les surprises n’ont pas le même effet sur leur personnalité que sur la mienne? ils détestent ça. Quand ils s’y mettent tous les deux, leur humour un peu sarcastique et leur sens de la répartie créent des échanges très divertissants.

Avec l’adolescence qui s’affirme, j’ai souvent l’impression qu’il la comprend tellement mieux que moi. Comme si ses craintes et ses angoisses de ne lui étaient pas étrangères. Dans ces moments, il y a une vraie symbiose, une affinité que je n’ai jamais pu atteindre avec mon enfant. Ça me console de voir que, au-delà des apparences, il peut lui aussi se dire : « Ma fille me ressemble beaucoup » et en être fier!

Votre enfant ressemble-t-il plus à un de ses parents?

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Potins

Kim Rusk s’implique pour les enfants malades

Kim Rusk s’implique donc dans une nouvelle initiative au profit de la Fondation Charles-Bruneau, par le biais de la campagne Fluff & Tuff de Cascades.

« Il n’y a pas une journée où je ne remercie pas la vie de m’avoir donné une petite fille en santé. Chaque année, 300 enfants reçoivent un diagnostic de cancer au Québec. C’est avec tout mon cœur que j’ai participé à la Campagne @cascadesflufftuff pour aider les familles et les enfants malades. Tous les sous seront remis à la @fcharlesbruneau Merci tellement pour votre générosité. #cascadesflufftuff », écrit avec passion Kim Rusk sur Instagram en légende d’une photo qui fera craquer les coeurs de tous les parents.

Si vous désirez faire un don pour la Fondation Charles-Bruneau, visitez le site officiel de l’organisation

Crédit photo : Instagram, Kim Rusk