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La codéine peut causer la mort chez les enfants

Tout en gardant l’anonymat des enfants, la revue spécialisée Pediatrics a révélé le cas de trois petits (deux Canadiens et un Américain) qui sont décédés en 2010 et 2011, après avoir absorbé des antidouleurs à base de codéine à la suite d’une chirurgie.

Il est ressorti de cette étude que prescrire ce type d’antidouleurs peut représenter un danger pour la vie des enfants. Dans le cas des ces trois bambins, l’autopsie a démontré que leur corps avait assimilé la codéine trop rapidement. Celle-ci aurait pris la forme de morphine et serait ainsi devenue dangereuse pour leur santé.

Selon le docteur Gideon Koren de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto, « il serait préférable de soulager la douleur des jeunes enfants avec de l’ibuprofène (Advil et Motrin) ainsi que de l’acétaminophène (Tylenol) plutôt que prescrire des médicaments à base de codéine », cite Radio-Canada.

Malgré le fait que l’ibuprofène soit reconnu pour accentuer les risques de saignement à la suite d’une chirurgie, le Dr Koren croit qu’il est encore mieux de prioriser ce type de médicament à celui à base de codéine.

L’article de Pediatrics mentionne que ces médicaments avaient été prescrits après deux chirurgies visant l’ablation des amygdales et une autre qui consistait à perforer le tympan pour drainer une otite.

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L’autisme chez l’enfant relié à l’obésité chez la mère

C’est ce que les résultats d’une étude effectuée par les chercheurs de l’Institut Davis MIND, publiés dans l’édition de la revue Pediatrics, révèlent.

En fait, les mères souffrant d’obésité ont un risque trois fois plus élevé d’avoir un enfant atteint d’un trouble du spectre autistique (TSA).

Cette découverte inquiète les experts, qui estiment que « plus d’un tiers des femmes (aux États-Unis) en âge de procréer sont obèses, et près de 10 % d’entre elles ont un diabète gestationnel ou un diabète de type 2 pendant leur grossesse », selon la biostaticienne à l’Institut MIND, Paula Krakowiak.

Plus le corps de la mère produit de l’insuline, plus son besoin en oxygène est élevé, ce qui peut se traduire par l’acheminement d’air de moins bonne qualité au foetus. Le diabète peut également entraîner une carence en fer chez le foetus, affectant ainsi le développement de son cerveau.

Rappelons qu’environ un enfant américain sur 110 qui nait aujourd’hui sera atteint d’un TSA, et qu’un sur 83 verra sa croissance affectée par un autre trouble envahissant du développement.

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Des enfants intoxiqués au gel antiseptique

Irritation, somnolence, agitation et ébriété sont tous des symptômes qui ont été remarqués auprès de 248 personnes, en 2009, qui avaient été en contact avec des gels antiseptiques.

Parmi celles-ci, selon famili.fr, plus de 50 % étaient des enfants âgés de moins de quatre ans, révèle une étude réalisée par les Centres antipoison et de toxicovigilance pour l’Afssaps.
Il a été noté que 35 % de ces enfants avaient avalé le gel ou encore avaient mis le produit en contact avec leurs yeux.
 
Alors que les gels sont de plus en plus accessibles, dans les salles de bains et dans les endroits publics à une hauteur relativement atteignable pour les petits, la revue Prescrire mentionne à nouveau que les gels antibactériens doivent être utilisés occasionnellement, seulement lorsqu’un lavabo n’est pas à proximité.
 
Ils rappellent également aux parents de garder le produit toxique « hors de la portée des enfants ».
 
« Les gels sont très efficaces contre la plupart des bactéries et virus, dont la grippe. Mais ils contiennent 70 % d’alcool. Il faut une supervision pour les jeunes enfants », expliquait le Dr Michel Poisson, microbiologiste au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), en septembre 2009, dans un article de La Presse.
 
Il s’agissait alors d’une réponse pour les commissions scolaires qui se demandaient si elles allaient installer ou non des distributeurs de ce genre de gel dans les écoles.
 
Credit photo : Teerapun / FreeDigitalPhotos.net
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Dyslexie : les compétences linguistiques des enfants ne seraient pas en cause

Selon les données, 10 % des enfants connaissent des difficultés majeures en lecture et sont considérés comme dyslexiques.

Depuis fort longtemps, les compétences linguistiques et la compréhension d’un enfant ont toujours été mises en doute pour expliquer l’origine de ce trouble. Cependant, cette difficulté à identifier lettres, syllabes et mots durant la lecture proviendrait, selon des chercheurs, de problèmes d’attention visuelle.
 
En effet, selon une étude de l’Université de Padua en Italie et publiée en ligne pour la publication Current Biology, les ennuis commenceraient bien avant l’apprentissage de la lecture.
 
Pour ce faire, des enfants italiens ont été suivis de la maternelle à la deuxième année pour démontrer que bien avant qu’un enfant maîtrise des compétences linguistiques, il se peut que la dyslexie soit déjà perceptible.
 
Il s’est avéré que ceux qui avaient de la difficulté à choisir des symboles spécifiques au milieu de distractions, à mémoriser à court terme des syllabes ou nommer des couleurs rapidement, étaient aussi ceux qui souffraient de dyslexie plus tard.
 
Pour les chercheurs, cette découverte vient redéfinir l’origine de la maladie. « Ça nous oblige à réécrire ce qui est connu sur la maladie et de changer de traitements de réadaptation afin de réduire son impact sur la vie de ces petits », déclarent-ils.
 
Credit photo :Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net
 
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Tomber enceinte en plein régime augmenterait les risques d’avoir un enfant obèse

C’est ce qu’une étude sur des moutons a démontré, et les chercheurs croient que le même phénomène s’applique aux mères humaines.

En fait, la diète sur le corps d’une future mère peut affecter la structure de l’ADN de l’enfant.

Les chercheurs de l’Université de Manchester ont relié le fait que les jumeaux sont plus sujets à développer du diabète de type 2 en vieillissant que les autres enfants en réponse à ce phénomène de changement dans l’ADN.

« Nous avons constaté que les agneaux jumeaux à naître présentaient des changements dans la structure de l’ADN dans la région du cerveau qui régule l’apport en glucose et en nourriture, qui aboutissent à un risque accru de diabète à l’âge adulte », explique la responsable de cette étude, Anne White.

La professeure White a également qualifié son étude d’« importante » puisqu’elle prouve que le développement du cerveau peut être affecté par d’autres facteurs que l’hérédité, et que cela engendre des changements physiques qui peuvent mener à l’obésité.

Rappelons que les femmes mettent de plus en plus de jumeaux au monde, car elles tombent enceintes à un âge avancé. De plus, les taux d’obésité et de diabète sont en constante augmentation dans la société.

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Un lien entre les défauts génétiques et l’autisme chez l’enfant?

Trois nouvelles études à grande échelle, avec des chercheurs provenant des universités Yale et Harvard, ont mis en évidence l’importance des erreurs dans l’ADN des ovules et des spermatozoïdes comme l’une des causes de l’apparition de l’autisme.

Les résultats des études, publiés dans la revue Nature, démontrent qu’un cas d’autisme sur sept serait dû à ces erreurs.

La croyance générale veut que certaines maladies viennent d’erreurs génétiques présentes dans l’ADN des parents et transmises aux enfants. Toutefois, on parle ici de mutations de novo. Celles-ci apparaissent en premier dans l’ADN de l’enfant et sont causées par des problèmes de spermatozoïdes et d’ovules.

Les chercheurs ont constaté que ces mutations de novo proviennent majoritairement du sperme. Pour quatre mutations provenant du sperme du père, une seule était attribuable à l’ovule de la mère.

Ainsi, plus l’homme est âgé, plus son sperme risque de présenter des anomalies, et plus il a de chances d’engendrer un enfant autiste.

Pour en arriver à ces conclusions, l’ADN de centaines de parents, d’enfants autistes et de leurs frères et sœurs a été analysé.

 « Ces résultats démontrent clairement le potentiel de la technologie de séquençage de l’ADN pour définir les facteurs de risque spécifiques de l’autisme. Nous avons seulement gratté la surface, mais avec la poursuite des efforts de collaboration, ces découvertes génétiques nous montreront les racines biologiques sous-jacentes de l’autisme », a déclaré Mark Daly du Massachusetts General Hospital, un des auteurs.

Rappelons que l’autisme est une réalité 10 fois plus présente qu’il y a 30 ans.

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Votre enfant est-il bien attaché en voiture?

L’Institut Belge pour la Sécurité Routière a observé le cas de 1500 enfants mesurant moins de 1,35 mètre, alors que des situations réelles se présentaient et qu’ils devaient se retrouver en voiture.

En ce qui a trait aux adultes et conducteurs, ces derniers ont été invités à répondre à un questionnaire sur leur manière de préparer le petit à une balade en auto.

Il est ressorti de cette étude qu’un petit passager sur quatre n’est pas correctement attaché dans son siège (dos ou face à la route).

Lorsqu’il y a utilisation d’un siège rehausseur ou d’appoint, 1 enfant sur 2 est mal attaché. Sans celui-ci et assis sur le siège du véhicule, 3 enfants sur 4 ne sont pas en loi.

Bien que la plupart des jeunes n’étaient pas en sécurité, 88 % des adultes répondants ont dit avoir été persuadés d’avoir bien utilisé la ceinture de sécurité pour leur petit.

Il a été démontré que pour trouver une excuse ou se justifier, les conducteurs se sont tournés vers ces raisons : manque d’attention (courte distance, étourderie), manque d’espace ou pour un meilleur confort pour l’enfant (vêtements épais, sangles moins serrées).

Finalement, l’étude a prouvé que les adultes qui n’ont pas l’habitude de s’attacher eux-mêmes ont à leurs côtés des enfants peu souvent attachés.

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Les enfants bilingues sont plus efficaces

C’est ce qu’ont tenté de démontrer les psychologues Raluca Barac et Ellen Bialystok, professeures à l’université York de Toronto, dans le cadre d’une étude parue dans le magazine Child Development cette semaine.

Les chercheuses ont demandé à plus de 100 enfants de six ans d’observer des images d’animaux et de couleurs à l’écran d’un ordinateur.

Lorsque les spécialistes ont demandé aux petits d’appuyer sur deux touches en même temps pour associer la couleur à l’animal, il s’est avéré que les enfants qui savaient parler deux langues étaient plus efficaces et rapides.

En fait, il a été démontré que tous les enfants (unilingues ou bilingues) appuyaient à la même vitesse sur la touche demandée, mais lorsqu’ils devaient en faire deux à la fois, les enfants qui maîtrisent deux langues se débrouillaient mieux.

Pour Peggy McCardle, responsable de l’unité de développement de l’enfant à l’Institut américain pour la santé de l’enfant, « les bilingues ont dans l’esprit deux façons de parler, et leur cerveau sait apparemment aller et venir entre deux activités ».

En revanche, lors d’un test de vocabulaire et de grammaire, il a été prouvé que les enfants bilingues excellaient moins que les enfants qui se concentraient sur l’apprentissage d’une seule langue.

Les enfants qui ont participé à l’étude parlaient uniquement l’anglais lorsqu’ils étaient catégorisés d’unilingue, et les bilingues parlaient couramment l’anglais et le chinois, l’anglais et le français ou l’anglais et l’espagnol.

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Un vaccin contre le cancer du cerveau pédiatrique?

Encore aujourd’hui, il y a peu d’espoir pour les enfants atteints de tumeurs cérébrales, alors que la seule option efficace est souvent la radiothérapie.

Or, une nouvelle alternative pourrait bien faire briller une lumière au bout du tunnel, ont expliqué des chercheurs à la réunion annuelle de l’American Association for Cancer Research (AACR) à Chicago récemment.

En effet, le Dr Ian Pollack de l’Université de Pittsburgh, auteur de l’étude dont les données et les conclusions doivent être encore considérées comme provisoires, a démontré qu’un vaccin pouvait être bien toléré et avoir des réponses favorables, voire surprenantes, sur le système immunitaire des petits atteints d’un cancer du cerveau.

La majorité des 27 enfants participants à l’étude ont bien répondu au vaccin. Par voie de communiqué, le spécialiste explique : « Certains des enfants ont connu ce qu’on appelle une “pseudoprogression” après avoir reçu le vaccin, ce qui signifie que la tumeur a progressé temporairement et les symptômes de la maladie se sont aggravés, mais plus tard, la tumeur est devenue plus petite et la maladie s’est stabilisée ».

Devant cette première étude de ce genre, qui a permis de voir un rétrécissement des tumeurs dangereuses dans le cerveau de plusieurs petits, les chercheurs sont épatés et très encouragés par les résultats.

Bien que pour le moment, il soit impossible de savoir si ce vaccin pourra améliorer la qualité de vie et le taux de survie global, il devient tout de même un nouvel espoir considérable dans le combat de la maladie.

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Des vaccins qui ne provoquent pas de convulsions chez les enfants

La revue Pediatrics publie une nouvelle étude mentionnant que si la dose du vaccin contre la rougeole ou la varicelle est administrée à un enfant âgé de 4 à 6 ans, il n’y a aucun risque accru qu’il fasse des convulsions fébriles durant les six semaines suivant la vaccination.

S’il y a convulsions fébriles — ce qui est plutôt rare pour un enfant de cet âge, mais qui peut se produire fréquemment chez un bébé de 18 mois qui a reçu les vaccins –, elles seront liées à de la fièvre et seront brèves. Elles ne pourront pas conduire à la mort ni à des lésions cérébrales ou à des troubles épileptiques.

En d’autres termes, le vaccin contre la rougeole ou la varicelle est sécuritaire pour les enfants de 4 à 6 ans, affirment les spécialistes.

Pour en arriver à cette conclusion, le Kaiser Permanente Vaccine Study Center a examiné les données de près de 87 000 enfants âgés de 4 à 6 ans ayant reçu le ou les vaccins, dans la même journée ou séparément.