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Les parents encouragent-ils suffisamment leurs enfants à jouer dehors?

Des chercheurs de l’Institut de Seattle et de l’Université de Washington se sont demandé si un enfant d’âge préscolaire réussit à sortir quotidiennement, autrement qu’au service de garde.

Il s’est avéré que 42 % des bambins qui ne fréquentent pas un lieu structuré avec supervision ou qui sont laissés à eux-mêmes ne jouent pas à l’extérieur tous les jours.

Sur l’ensemble de l’étude, 51 % des enfants marchaient ou jouaient au moins une fois par jour avec un de leurs parents. En outre, 58 % des petits qui ne fréquentaient pas une garderie prenaient l’air quotidiennement.

Dans le cadre de cette observation, aucune association significative n’a été remarquée entre la fréquence de jeu en plein air et l’écoute de la télévision de l’enfant, le statut matrimonial de la mère, le revenu des ménages ou les perceptions des parents de la sécurité du quartier.

Or, il a été démontré que si les parents sont portés à faire de l’exercice et sortir dehors, que l’enfant a des camarades réguliers et que celui-ci est un garçon de race blanche, il avait de meilleures chances de sortir quotidiennement.

Pour les chercheurs, des efforts de la part des parents pour accroître les sorties en plein air afin d’aider au bon développement moteur et cognitif de leurs enfants en âge préscolaire sont nécessaires, surtout pour les fillettes et les enfants d’autres ethnies.

Publié en ligne dans First by Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, le rapport contient les commentaires de parents et concerne les données d’un échantillon représentatif au niveau national de 8950 enfants aux États-Unis.

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Les fillettes sont touchées davantage par la fumée secondaire

Les chercheurs de l’Université de Cincinnati vont même jusqu’à dire qu’il est six fois pire pour la santé des jeunes filles que celle des garçons d’être exposé à la fumée secondaire.

Pour en arriver à cette conclusion, ces derniers ont observé 476 enfants. Ils ont constaté que ceux qui avaient été exposés très tôt à des niveaux élevés de fumée secondaire avaient développé plus de formes d’allergies vers l’âge de deux ans et de troubles pulmonaires vers l’âge de sept ans, et ce, en particulier chez les petites filles.

Publiée en ligne dans la revue Pediatric Allergy and Immunology, l’étude démontre que la possibilité que les filles soient plus vulnérables que les garçons à l’interaction complexe entre la fumée secondaire et la fonction pulmonaire repose sur des facteurs de risque tels que la susceptibilité génétique, les hormones sexuelles, la sensibilisation allergique, le statut d’asthme et le temps que l’enfant a été exposé à l’effet du tabac.

Les chercheurs rappellent que les enfants qui sont exposés à la fumée secondaire sont plus à risque de développer des problèmes respiratoires, des otites et plusieurs autres problèmes de santé.

Ces derniers mentionnent également que si les parents ne sont pas capables de cesser de fumer pour eux, ils devraient penser le faire pour la santé de leur progéniture. Et en attendant, les adultes peuvent au moins songer à fumer à l’extérieur et à plusieurs mètres de leurs petits.

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« Les méchants sont souvent gros… »

C’est grâce à une étude réalisée auprès de 41 enfants (21 garçons et 20 filles), âgés de deux ans et demi à cinq ans et provenant de cinq centres d’apprentissage et services de garde à Toronto, que Wei Di, auteure principale de cette étude de l’Université Ryerson, a constaté que les perceptions trompeuses et négatives des petits doivent être travaillées.

En effet, c’est en écoutant quatre histoires, deux au sujet de garçons et deux autres au sujet de fillettes, que les jeunes participants devaient trouver qui était bon et qui était méchant, en s’aidant des dessins de personnages sans expressions faciales, mais avec un poids différent.

Dans 44 % des cas, le méchant de l’histoire était celui ou celle qui était plus rond. Seuls 2 % des sujets ont conclu que le gentil de l’histoire était le personnage avec un surpoids.

« La perception d’un enfant de l’image corporelle est influencée par de nombreux facteurs de leur environnement, et elle semble devenir de plus en plus négative au fur et à mesure que l’enfant vieillit », affirme l’auteure, dont les résultats sont parus dans le Journal of Early Childhood Research.

Selon Wei Di : « Les parents, les soignants et les éducateurs de la petite enfance devraient réfléchir aux attitudes qu’ils ont quant à l’image corporelle. Ils devraient essayer de ne pas projeter de fausses idées sur les enfants. Il faut renforcer les valeurs positives, surtout quand on discute de saine alimentation, écouter ce que les enfants ont à dire au sujet de l’image corporelle et travailler le non-jugement ».

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Les livres pour enfants ont la cote

L’association des éditeurs américains a annoncé une augmentation importante des ventes de livres, toutes classes confondues, pour l’année 2011. Toutefois, ce sont les livres pour enfants et adolescents qui ont été les plus populaires entre janvier 2011 et janvier 2012.

Alors qu’en 2010, le Kids & Family Reading Report, publié tous les deux ans par les Éditions Scholastic, inquiétait les parents en disant que les appareils technologiques nuisaient à l’intérêt des jeunes pour la lecture, l’énoncé semble vouloir se démentir.

En effet, la hausse la plus remarquable notée par l’association des éditeurs américains concerne les livres pour enfants et adolescents en format numérique : 457,1 % de hausse pour les ventes de livres numériques sur l’année 2011. Quant aux ouvrages papier, une augmentation de 61,9 % pour les livres brochés et 68,9 % pour les livres reliés a été constatée.

Au total, le secteur des livres pour enfants et adolescents a connu une croissance de 80,5 % par rapport à 2010, si l’on se fie aux chiffres basés sur un rapport publié tous les mois qui considère les ventes de 1149 éditeurs.

En 2010, le rapport de Kids & Family Reading Report avait révélé que son sondage, effectué auprès de 1045 écoliers âgés de 6 à 17 ans et leurs parents, avait permis de conclure que 56 % des enfants de 6 à 8 ans lisaient fréquemment, comparativement à seulement 24 % des adolescents de 15 à 17 ans.

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Autisme : des données qui explosent

Selon les plus récentes données (2008) disponibles basées sur un bilan de surveillance d’un rapport sur la morbidité et la mortalité hebdomadaire, le taux d’enfants atteints d’autisme aurait augmenté de 23 % entre 2006 et 2008, et de 73 % depuis 2002.

Pour les spécialistes, la prévalence des TSA est délicate, et il est presque impossible de savoir s’il y a eu une réelle hausse significative au fil du temps. Il y a toujours un manque dans la manière de poser un diagnostic, et des changements dans la définition du problème nerveux ont sans cesse lieu.

C’est ce qu’a expliqué à d’autres médecins et journalistes le Dr Thomas Frieden, directeur du CDC, lors d’une téléconférence récente.

Il a rappelé également que les médecins sont devenus meilleurs en diagnostic de l’autisme, étant de plus en plus en mesure de découvrir le trouble avant que les enfants aient 24 mois. Les communautés se sont également améliorées à fournir les services nécessaires aux autistes.

Rappelons que toute forme d’autisme coûte des milliards aux divers pays (126 000 000 000/an aux États-Unis). Il a été démontré par des études antérieures qu’il y avait environ cinq fois plus de garçons que de filles qui souffrent de TSA, et la majorité est de race blanche.

Pour leur bilan, le Dr Frieden et son équipe avaient recueilli des données sur 14 sites portant sur un large réseau de surveillance des personnes handicapées et sur le développement de l’autisme.

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Mère dépressive, jeune dépressif?

Il ne s’agit pas là d’une question héréditaire ou biologique, mais plutôt de traumatismes.

L’équipe du Pr Ian Colman de l’Université d’Ottawa a démontré, par le biais d’une étude longitudinale publiée dans la revue PLoS, qui s’est étendue de la naissance à l’adolescence pour 937 enfants canadiens, que la dépression chez la mère pouvait provoquer divers traumatismes chez ses enfants.

En effet, la dépression, qui touche environ une femme sur 8, peut conduire un enfant de 2 à 5 ans à ressentir un sentiment de perte lorsque sa mère, principale fournisseuse de soins, devient dépressive, mentionne Radio-Canada.

Déjà très tôt, le développement cognitif et social du jeune peut gravement écoper de la dépression maternelle et des périodes d’absence de la mère. Cela peut avoir des effets troublants, quelques années plus tard, sur la santé mentale de l’enfant.

Selon des données de l’Institut Douglas, les taux de dépression clinique sont peu élevés dans l’enfance et au début de l’adolescence, mais ils augmentent de façon importante à la fin de l’adolescence (environ 17 %), et ce, surtout pour les filles, même si le suicide chez les jeunes touche de plus en plus les garçons.

Le site dépressionnerveuse.fr a établi que les critères qui pouvaient conduire une femme à la dépression sont la grossesse, le syndrome prémenstruel, la puberté, la dépression post-partum, la ménopause, la pauvreté, des sévices physiques ou sexuels, une relation amoureuse difficile, de lourdes responsabilités, l’accumulation de tension et la sensibilité au stress.

Il y a environ deux fois plus de femmes que d’hommes parmi les dépressifs.

Le Professeur Colman rappelle qu’il est important pour les mères d’aller chercher de l’aide afin d’éviter que la dépression ne s’aggrave et pour faire en sorte de cerner le problème chez le jeune rapidement.

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La garderie peut nuire au développement

C’est ce que rapportent à la Royal Economic Society les économistes Michael Kottelenberg et Steven Lehrer de l’Université Queen en Ontario, qui ont examiné la mise en place de services de garde subventionnés au Québec. Un article à ce sujet est d’ailleurs paru dans le journal The Telegraph le 28 mars.

Les chercheurs se sont aperçus que les enfants envoyés à un jeune âge dans des milieux de garde subventionnés par l’État obtenaient des résultats plus faibles aux examens que ceux qui étaient demeurés à la maison en âge préscolaire.

Les résultats moindres touchaient davantage les garçons que les filles. Parmi tous les enfants envoyés en service de garde, les garçons faisaient beaucoup plus preuve de signes d’agressivité et d’hyperactivité également.

Pour les auteurs de l’étude, « les services de garde ont un effet important et négatif sur le développement social et moteur, sur le comportement et sur la santé des petits ».

Cependant, il a été noté par les chercheurs que les enfants issus de familles très défavorisées avaient connu des avantages à fréquenter les garderies, mais la plupart des Québécois obtenaient des résultats « vraiment pires », en comparaison avec leurs pairs des autres provinces du Canada.

La quantité réduite de temps que les enfants passent avec leur mère ou leur père à lire ou jouer serait le facteur principal en cause de ces moins bons résultats.

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Cancer du cerveau pédiatrique : une anomalie chromosomique en cause?

Des cliniciens-chercheurs de l’Université de Nottingham ont découvert qu’un nouveau diagnostic pour permettre aux médecins d’identifier les jeunes qui sont le plus à risque d’avoir une tumeur épendymome (du système nerveux central de type kystique) permettrait d’effectuer un traitement-choc et de sauver davantage de vies.

Malgré des améliorations dans le traitement ces dernières années, le pronostic pour les enfants atteints de ce cancer reste faible – 40 % des enfants touchés meurent encore. La situation s’améliore peu, car jusqu’à aujourd’hui, les médecins n’ont pas été en mesure de prédire avec exactitude quelles étaient les tumeurs qui se comportaient plus agressivement que les autres.

Cette recherche pourrait donc aider les médecins à décider quels enfants avec la tumeur ont un meilleur pronostic et pourraient bénéficier de traitements moins intensifs, ce qui permettrait également de réduire l’exposition des petits à une gamme d’effets secondaires qui peuvent causer des handicaps permanents.

L’étude, qui sera publiée dans la revue Clinical Cancer Research, démontre que des copies anormales du chromosome 1q25 dans les cellules de tumeurs épendymomes ont été associées à un moins bon avenir pour 20 % des enfants malades sur 147 tumeurs observées en Europe. Les résultats auraient également été plus mauvais chez ceux qui ont été traités par chirurgie et chimiothérapie.

Le Dr Richard Grundy, l’un des auteurs de l’étude, espère maintenant que les résultats d’autres analyses en cours dans d’autres pays, comme aux États-Unis, correspondent aux leurs, car si c’est le cas, la présence d’un gain de copies du chromosome 1q25 pourrait tout changer dans l’avenir international sur la planification du traitement de ce cancer pédiatrique.

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Arrêt cardiaque chez l’enfant : quels sont les signes?

Difficile de savoir si votre enfant ressent un malaise. Toutefois, être sensibilisé aux signes avant-coureurs et connaître ses antécédents familiaux sont deux éléments primordiaux qui peuvent aider à prévenir l’arrêt cardiaque chez votre jeune, affirme un nouvel énoncé de l’American Academy of Pediatrics.

S’il ne peut être reconnu par son entourage et traité, l’arrêt cardiaque pédiatrique peut être mortel en à peine quelques minutes. Selon les chiffres, aux États-Unis, 2000 décès seraient la conséquence de ce trouble de santé chaque année.

Bien que chaque patient soit différent, les symptômes demeurent relativement communs et se traduisent par des douleurs thoraciques, des étourdissements, une syncope induite par l’exercice et une dyspnée. Les estimations suggèrent d’ailleurs que ces signes avant-coureurs sont présents pour près de la moitié des cas d’arrêt cardiaque chez les enfants.

Les causes les plus communes sous-jacentes d’un arrêt cardiaque soudain dans ce groupe d’âge sont des troubles structurels ou fonctionnels tels que la cardiomyopathie hypertrophique et les anomalies des artères coronaires ou congénitales tels que le syndrome du QT long et le syndrome de Wolff-Parkinson-White.

Certains types d’arythmies, comme des torsades de pointe, peuvent être transitoires et ressembler à des crises. Un diagnostic exact et un partage de données sur les antécédents familiaux entre les médecins et les parents sont donc très importants.

Finalement, on suggère également qu’un examen précis et complet soit effectué avant qu’un jeune ne se lance dans la pratique accrue d’un sport.

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Quelles sont les causes de l’anorexie et des troubles obsessionnels chez l’enfant?

Le streptocoque peut attaquer par erreur un circuit spécifique du cerveau, qui peut entraîner des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs.

Des chercheurs de Yale et de Johns Hopkins, en collaboration avec le National Institute of Mental Health (NIMH) américain, ont publié récemment les conclusions de leurs recherches, qui s’avèrent prometteuses pour traiter dans un avenir proche le PANS (Pediatric acute-onset neuropsychiatric syndrome).

Ce syndrome touche les enfants et les adolescents qui développent subitement des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou des comportements alimentaires anormaux ainsi que d’autres symptômes psychiatriques.

Les chercheurs ont constaté que les TOC pouvaient toucher tout type de personne, peu importe son âge, son sexe, son milieu ou son ethnie. Toutefois, il y aurait une prévalence du développement de ce problème chez les garçons par rapport aux filles (2 pour 1), et lorsqu’il y a développement, celui-ci se ferait avant l’âge de 8 ans. Un enfant ou adolescent sur 200 présenterait des TOC.

Un essai clinique est en cours pour tester une immunothérapie pour le traitement du PANS, qui peut déboucher sur un trouble neuropsychiatrique auto-immun déclenché par un streptocoque ou une infection streptococcique.

Même si l’ensemble des symptômes psychiatriques doit encore être défini, il a été démontré que pour établir un diagnostic de PANS, il faut une apparition brusque et spectaculaire de TOC ou d’anorexie, et la présence simultanée d’au moins 2 autres symptômes neuropsychiatriques qui peuvent être l’anxiété, les sautes d’humeur et la dépression, les comportements agressifs, l’irritabilité et l’opposition, la régression du développement, la détérioration soudaine des résultats scolaires ou des capacités d’apprentissage, des anomalies sensorielles et motrices ou encore des symptômes somatiques, énumère le Pediatrics & Therapeutics.