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Les goûts alimentaires, ça se développe!

Un gâteau aux zucchinis n’est pas seulement un gâteau, tout comme un pâté de thon n’est pas qu’un simple pâté. Il faut dire les vrais termes et inciter l’enfant à goûter tôt pour développer une alimentation variée chez lui.

Selon une étude de chercheurs de la Columbia University, parue dans le numéro de mars/avril de la revue Journal of Nutrition Education and Behavior, il semblerait que les parents sous-estiment les goûts de leurs enfants et que de tels trucs sont inutiles.

Pour arriver à cette conclusion, un test de goût a été effectué auprès de 68 enfants de l’école élémentaire. Divers échantillons, aliments et plats leur ont été présentés en formule duo. L’un portait toujours son réel nom (ex. : pain d’épices au brocoli) et l’autre son nom partiel (ex. : pain d’épices), relate RelaxNews.

À ce test, il est ressorti que même s’ils ne savaient pas que les produits étaient identiques, les enfants n’avaient pas de préférence de goût, car nombreux savaient ce qu’était un brocoli pour en avoir déjà mangé.

En revanche, quand des biscuits aux pois chiches leur étaient présentés à côté de ceux dits aux pépites de chocolat, la plupart (81 %) ont dit préférer ceux au chocolat, car ils ne savaient pas ce qu’étaient des pois chiches et fonçaient vers un choix qui leur semblait familier et appétissant.

Pour Lizzy Pope, auteure principale de l’étude, il semblerait que pour ne pas influencer leur choix concernant le goût d’un produit, le légume utilisé pour sa confection doit être connu par les enfants. « Les résultats de cette étude coïncident avec les conclusions d’innombrables articles sur la néophobie selon lesquels les enfants sont moins à même et moins susceptibles d’aimer ce qu’ils ne connaissent pas », dit-elle dans un communiqué.

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Les rencontres de groupe à la rescousse des familles

L’étude des chercheurs du King’s College à Londres va même jusqu’à affirmer que des interventions de ce genre peuvent réduire les problèmes de comportement des enfants et améliorer les compétences parentales propres à chacun.

Les séances hebdomadaires (huit semaines à raison de deux heures chaque fois) consistaient principalement à discuter et partager, remplir des questionnaires, faire des jeux de rôle et compléter des devoirs et des examens.

Elles ont permis notamment de donner aux parents participants une confiance dans leur rôle (59 parents pour 116 enfants âgés de 2 à 11 ans). Les objectifs du programme étaient une amélioration des relations parent-enfant, une confiance accrue des parents et une réduction des problèmes comportementaux des enfants.

Il a été noté que bien que les adultes aient de la difficulté à gérer le comportement de leurs jeunes, les enfants ne souffraient d’aucun problème neurologique grave. La majorité des parents (71 %) de l’étude était de race noire ou d’une minorité ethnique et provenait d’un milieu défavorisé.

Près de la totalité du groupe a apprécié les interventions (92 %) et a vu une amélioration significative de leurs compétences parentales. Toutefois, le stress parental n’a pas semblé être modifié.

Les chercheurs ont reconnu que l’étude a été limitée par un manque de suivi à plus long terme.

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Obésité infantile : parents, perdez du poids!

C’est ce que révèlent des chercheurs de l’Université de Californie, San Diego School of Medicine, et de l’Université du Minnesota dans la revue Obesity.

À défaut de changer l’alimentation de son enfant, de l’inscrire à des cours d’activité physique et autres, si les parents ne perdent pas de poids et n’appliquent pas eux-mêmes ces changements dans leur vie, l’obésité ne diminuera pas chez l’enfant, qui a besoin d’être influencé et d’avoir un exemple.

En outre, l’élément clé d’une perte de poids réussie chez le jeune repose sur la perte de poids de ses parents.

Selon les chercheurs, « les parents sont les personnes les plus importantes dans l’environnement de l’enfant. Ces derniers jouent un rôle d’enseignants ».

C’est en évaluant trois types différents de comportement parental pendant cinq mois, auprès de 80 groupes parents-enfants obèses ou avec un surplus de poids et âgés de 8 à 12 ans, que les chercheurs ont conclu que seule une modification de l’indice de masse corporelle chez l’adulte pouvait produire des changements bénéfiques de poids chez l’enfant.

Conformément à des études publiées antérieurement, inciter le parent à maigrir sainement est le facteur prédictif d’une perte et d’une bonne gestion de poids chez l’enfant.

Selon les derniers chiffres, aux États-Unis, 31 % des enfants souffrent d’un surplus de poids important, et cette tendance semble vouloir se propager davantage au Canada.

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Les enfants de parents schizophrènes sont plus à risque

Le journal Archives of General Psychiatry dévoile qu’une équipe de neuroscientifiques, dirigée par le psychiatre Vaibhav Diwadkar de la Wayne State University, a découvert, grâce à la résonance magnétique, qu’il y avait des différences importantes dans le développement du cerveau entre les enfants de parents schizophrènes et ceux sans antécédents familiaux.

C’est en observant le comportement et le fonctionnement du cerveau de jeunes de 8 à 20 ans, à qui l’on montrait différents visages avec diverses émotions, que les chercheurs ont découvert un dysfonctionnement dans le réseau cérébral.

En effet, les enfants à risque de la maladie avaient un réseau de communication réduit et des réponses désordonnées quand ils regardaient des visages émotionnels, comparativement aux enfants sans antécédents familiaux.

« Le dysfonctionnement du réseau du cerveau associé à la transformation émotionnelle est un facteur prédictif potentiel de l’apparition de problèmes émotionnels qui peuvent survenir plus tard dans la vie et qui sont à leur tour associés à des maladies comme la schizophrénie », explique le Dr Diwadkar.

Grâce à cette étude qui s’est déroulée sur une période de trois ans, l’origine de la maladie pourrait être connue. Une étude longitudinale devra être faite pour savoir si les enfants à risque développent ou non la schizophrénie, car pour le moment, malgré des différences cérébrales criantes, tous les enfants étaient normaux.

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Cancer neuroblastome : une anomalie génétique n’atteindrait pas les bébés

ATRX est le nom donné au gène de défectuosité (mutation génétique) nouvellement découvert comme étant plus fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes que chez les enfants ou bébés atteints par ce cancer du tissu nerveux appelé le neuroblastome.

Ce constat est très important, car ce sont les bébés qui développent le plus souvent ce type de cancer. Habituellement, la maladie est curable et beaucoup moins agressive pour eux que pour un jeune plus âgé, confirme le coauteur Dr Alberto Pappo, directeur de la division tumeur solide à l’Hôpital de recherche pour enfants St. Jude à Memphis, dans la revue de l’American Medical Association.

Il faut dire que la maladie prend une voie différente en fonction de l’âge du patient. Les chercheurs soupçonnent depuis longtemps qu’il existe différents sous-ensembles susceptibles de neuroblastome. Selon eux, des mutations génétiques différentes peuvent expliquer les différences dans le pronostic selon l’âge.

Pour arriver à ces hypothèses, l’analyse du génome entier sur des échantillons tumoraux provenant de 104 nourrissons, enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d’un neuroblastome avancé a été examinée.

Les chercheurs ont découvert que des mutations dans le gène ATRX étaient présentes chez la totalité des adolescents et jeunes adultes. Seulement 17 % des enfants de moins de 12 ans avait cette même mutation, et aucun des nouveau-nés testés ne l’avait.

Pour les chercheurs de cette étude préliminaire, cette découverte est un très bon début pour ouvrir la voie à de futures cibles thérapeutiques potentielles et vérifier si la mutation peut être associée à une meilleure survie.

Environ 90 % des neuroblastomes touchent les enfants de moins de 10 ans. Au moment du diagnostic, le taux de survie est évalué à 88 % pour les bébés de moins de 18 mois et à 10 % chez les adolescents et les jeunes adultes, selon l’information fournie dans l’étude.

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Un ordinateur aussi intelligent qu’un enfant?

Selon des scientifiques de l’Université de Californie Berkeley, ce ne sont pas nécessairement les ordinateurs qui rendent les enfants plus intelligents, mais plutôt l’inverse.

Les chercheurs croient qu’en exploitant les facultés cognitives de la matière grise des petits d’âge préscolaire et en les répliquant dans les ordinateurs, cela permettrait de rendre plus intelligents artificiellement les ordinateurs et de donner la chance à ces machines de penser comme des humains.

Il y aurait sûrement là une solution pour faire disparaître les difficultés et l’incertitude que l’ordinateur rencontre quotidiennement.

« Les jeunes enfants sont capables de résoudre les problèmes qui continuent de présenter un défi pour les ordinateurs, tels que l’apprentissage des langues et les relations causales », a déclaré Tom Griffiths, directeur du UC Berkeley’s Computational Cognitive Science Lab.

Plusieurs expériences avec des sucettes, des clignotants, des jouets musicaux et tournants et d’autres accessoires ont permis aux chercheurs de constater que de plus en plus de jeunes enfants sont aptes à faire des hypothèses, détecter des modèles statistiques, tirer des conclusions et s’adapter aux changements.

La programmation d’ordinateurs à l’image des facultés cognitives qu’ont les jeunes, selon une méthode de calculs et de statistiques appelée le Théorème de Bayes, et la poursuite des tests et des études avec des informaticiens et des philosophes dans un centre multidisciplinaire, dès ce printemps à l’Institut du campus, permettra d’approfondir cette recherche.

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Les couples en conflit sont de moins bons parents

C’est ce qu’avance une étude américaine parue récemment dans une édition du Journal of Family Issues.
 
Pour appuyer ses dires, Mark E. Feinberg, chercheur du Prevention Research Center for the Promotion of Human Development de l’Université d’État de la Pennsylvanie et auteur de l’étude, a observé 156 couples qui ont fait preuve de violence l’un envers l’autre pendant la grossesse, 6 mois après la naissance de leur enfant, puis une fois que le petit a été âgé d’un an.
 
Ces observations ont permis à Feinberg de conclure que lorsqu’il y avait conflit et mauvaise entente dans le couple avant que le bébé vienne au monde, cela engendrait et augmentait presque systématiquement les risques de négligence et de maltraitance envers les petits.
 
Il a également été démontré qu’il y a en moyenne plus de mères que de pères qui dépassent les limites (négligence, maltraitance, etc.) avec leurs enfants. Selon le spécialiste, cela s’expliquerait par le fait que la femme est plus souvent en compagnie de l’enfant que l’homme.
 
« La bonne relation entre les parents est primordiale pour l’enfant et les soins qu’il peut recevoir », déclare dans son étude le chercheur. Il encourage les couples en difficulté à ne pas traîner leurs problèmes avec eux et obtenir un suivi dès le début de la grossesse pour favoriser une relation saine, mais aussi et surtout pour assurer de meilleurs jours aux bébés.
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Les couples en conflit sont de moins bons parents

C’est ce qu’avance une étude américaine parue récemment dans une édition du Journal of Family Issues.
 
Pour appuyer ses dires, Mark E. Feinberg, chercheur du Prevention Research Center for the Promotion of Human Development de l’Université d’État de la Pennsylvanie et auteur de l’étude, a observé 156 couples qui ont fait preuve de violence l’un envers l’autre pendant la grossesse, 6 mois après la naissance de leur enfant, puis une fois que le petit a été âgé d’un an.
 
Ces observations ont permis à Feinberg de conclure que lorsqu’il y avait conflit et mauvaise entente dans le couple avant que le bébé vienne au monde, cela engendrait et augmentait presque systématiquement les risques de négligence et de maltraitance envers les petits.
 
Il a également été démontré qu’il y a en moyenne plus de mères que de pères qui dépassent les limites (négligence, maltraitance, etc.) avec leurs enfants. Selon le spécialiste, cela s’expliquerait par le fait que la femme est plus souvent en compagnie de l’enfant que l’homme.
 
« La bonne relation entre les parents est primordiale pour l’enfant et les soins qu’il peut recevoir », déclare dans son étude le chercheur. Il encourage les couples en difficulté à ne pas traîner leurs problèmes avec eux et obtenir un suivi dès le début de la grossesse pour favoriser une relation saine, mais aussi et surtout pour assurer de meilleurs jours aux bébés.
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L’échec est normal

« En étant obsédés par le succès, les étudiants ont peur d’échouer, de sorte qu’ils sont réticents à prendre des moyens difficiles pour maitriser de nouvelles connaissances. Reconnaitre que la difficulté est un élément crucial de l’apprentissage pourrait stopper un cercle vicieux dans lequel la difficulté crée un sentiment d’incompétence, qui à son tour perturbe l’apprentissage », explique Frédérique Autin, chercheur postdoctoral à l’Université de Poitiers en France, dans une nouvelle étude publiée par l’American Psychological Association.

Des centaines d’élèves au primaire et au début du secondaire ont participé à divers tests portant sur la mémoire, la compréhension de la lecture et les anagrammes.

Même si la plupart des questions étaient compliquées, voire impossibles à résoudre pour leur âge ou leur niveau de compréhension, les enfants qui ont reçu le soutien de parents et d’enseignants ont amélioré leur capacité à mémoriser et avoir de meilleurs résultats aux examens qui testaient notamment leur QI, comparativement à ceux qui ont passé les examens sans soutien, encouragements ou explications d’un adulte.

Selon Jean-Claude Croizet, professeur de psychologie à l’Université de Poitiers, « la réussite repose simplement sur la manière dont le matériel est présenté ».

En conclusion, les experts croient que « les enseignants et les parents devraient mettre l’accent sur le progrès des enfants plutôt que de se concentrer uniquement sur les notes et les résultats des tests. L’apprentissage prend du temps, et chaque étape dans le processus devrait être récompensée, en particulier les premières, alors que les étudiants sont plus susceptibles de vivre un échec ».

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Les lésions cérébrales traumatiques légères détériorent la qualité de vie des enfants

Céphalées, fatigue, troubles cognitifs et plaintes cognitives, comme l’oubli et l’inattention, sont des symptômes qui peuvent suivre une commotion cérébrale.

Les enfants ayant subi une lésion cérébrale traumatique légère (TCC) sont plus à risque de devoir vivre avec ces problèmes de santé que les enfants en bonne santé ou ceux qui éprouvent une blessure orthopédique.

Une étude publiée dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine confirme que la gravité des blessures peut jouer un rôle important à court terme sur la santé de l’enfant.

Keith O. Yeates, directeur des services de santé du comportement à l’Hôpital pour enfants de Nationwide et coauteur de l’étude, déclare qu’il est important de cibler efficacement les enfants atteints d’une TCC pour leur offrir les soins appropriés.

C’est en comparant les tests neurocomportementaux, les symptômes, les commentaires des parents au sujet du comportement de leur enfant avant l’accident et les estimations du changement des jeunes de 8 à 15 ans qui ont été admis à l’hôpital de Nationwide et de Cleveland que les experts ont pu déterminer que ceux qui sont atteints d’une TCC légère sont plus susceptibles d’afficher des augmentations des symptômes cognitifs et somatiques.

Des recherches supplémentaires devront être faites à ce sujet, mais il a été prouvé que le fonctionnement quotidien des enfants atteints d’une TCC peut être brimé.