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Votre emploi et l’autisme de votre enfant : y a-t-il un lien?

L’origine des troubles du spectre autistique est encore méconnue. Des experts tentent désormais d’établir un lien entre l’utilisation de solvants au travail et le développement de l’autisme complet, du syndrome d’Asperger et du trouble envahissant du développement.

Il semblerait que les parents qui ont été exposés plus souvent aux laques, aux vernis, au xylène, à l’asphalte et à d’autres produits contenant des solvants sont plus susceptibles d’avoir des enfants atteints de TSA, comparativement aux autres parents.

Bien que les résultats soient encore préliminaires, ce sont tout de même 174 familles — 93 enfants atteints de TSA et 81 ayant un développement typique — qui ont participé à l’étude pilote d’Erin McCanlies, une épidémiologiste de l’Institut national pour la sécurité et santé au travail (NIOSH), et ses collègues. Leurs résultats sont publiés en ligne dans le Journal of Autism and Developmental Disorders.

Les parents ont pris part à des entrevues téléphoniques qui permettaient d’évaluer l’exposition à des solvants au travail lors de ces périodes : trois mois avant la grossesse, au cours de la grossesse et jusqu’à la naissance ou encore la fin du sevrage si l’enfant était allaité.

Les chercheurs affirment que de telles expositions pourraient effectivement jouer un rôle défavorable pour les conditions neurologiques de l’enfant, mais d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer une association.

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Le Ritalin vient-il vraiment en aide à la mémoire des enfants?

De nouvelles recherches avec des singes mettent en lumière la façon dont le méthylphénidate peut affecter l’apprentissage et la mémoire chez les enfants atteints d’un trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention.

Ces études ont démontré que l’impulsivité, le comportement (calme) et la concentration pouvaient être améliorés lorsqu’il y avait administration du médicament à faibles doses. Toutefois, il n’y avait aucun impact positif sur la mémoire à court terme.

En fortes doses, la capacité de mémoriser était légèrement meilleure, mais rien de remarquable. En revanche, les singes prenaient le double de temps pour se concentrer et devaient recommencer à plusieurs reprises le test.

Une étude en 1977 avait affirmé qu’une faible dose du médicament dynamisait les performances cognitives des enfants atteints de TDAH. Cependant, une dose plus élevée, même si elle réduisait l’hyperactivité, nuisait également à la performance des enfants à un test de mémoire.

Luis Populin, professeur en neurologie à l’Université de Wisconsin-Madison qui a partagé ses résultats dans le Journal of Cognitive Neuroscience, a voulu pousser davantage ce constat et démontrer à quel point la posologie du médicament avait un impact sur l’être humain.

Des tests sur la mémoire à court terme ont été effectués sur des singes et non sur des enfants qui prenaient le médicament. Cette étude visait à observer combien de temps les singes pouvaient regarder un point central sur un écran sans être déconcentrés par un voyant lumineux qui scintillait sur le côté.

Selon les Centers for Disease Control, près de 5 % des enfants américains prennent des médicaments pour le TDAH.

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États-Unis: près de 4 millions d’enfants fument

Le document publié cette semaine rappelle au pays qu’il faut réduire le tabagisme chez les jeunes, rapporte The Office of the Surgeon General.  

« Aujourd’hui, dans toute l’Amérique, il y a des collégiens qui développent une dépendance mortelle au tabac, avant même de pouvoir conduire une voiture », a déclaré Kathleen Sebelius, secrétaire au U.S. Department of Health and Human Services (HHS).
 
Le docteur Regina Benjamin, du Surgeon General, a indiqué : « les cigarettes sont conçues pour la dépendance (…) les différents ingrédients les rendent encore plus addictives, car elles éliminent la dureté du tabac ».
 
Ce rapport, le premier depuis 1994 à se concentrer sur les jeunes fumeurs, blâme les compagnies de tabac et le marketing de la cigarette spécifiquement.
 
Le tabac est la principale cause de décès évitable et prématuré dans le pays, tuant plus de 1 200 Américains chaque jour. 
 
En outre, commencer à fumer tôt dans la vie accroît les risques pour le développement précoce de maladies cardio-vasculaires, explique le rapport.
 
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Jouer avec son enfant en bas âge est bon pour sa réussite scolaire

La manière dont les parents jouent avec leurs enfants prédit leurs résultats scolaires, selon les résultats d’une nouvelle étude américaine, réalisée sur une quinzaine d’années. 

L’étude a été menée en 1996 par des chercheurs de l’Utah State University’s department of Family, Consumer and Human Development (FCHD).
 
Afin de connaître l’influence précoce parent-enfant sur la réussite scolaire des enfants, l’équipe a examiné des familles ayant participé au U.S. Early Head Start Research and Evaluation Project.
 
Les résultats de l’étude seront publiés dans un prochain numéro spécial consacré aux pères dans The Family Science journal. 
 
Par ailleurs, « il est important que les parents s’impliquent auprès de leurs enfants pendant les premiers stades du développement du cerveau, parce que l’exposition précoce à la stimulation cognitive avec les mères et les pères peut avoir une influence durable et positive sur la réussite éducative des enfants à risque » a souligné l’un des chercheurs.
 
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Vos enfants sont égocentriques? Blâmez leur cerveau immature

Une étude récente indique que la capacité des enfants à prendre en considération les préférences des autres est liée à la maturation d’une région du cerveau, impliquée dans le contrôle de soi.  

Les résultats, publiés dans l’édition du 8 mars de la revue Neuron, expliquent ainsi pourquoi les jeunes enfants ont souvent du mal à contrôler leurs pulsions égoïstes.
 
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs du Max-Planck Institute for Cognitive and Brain Sciences à Leipzig, ont mené des études en s’appuyant sur l’imagerie cérébrale en comparant des enfants à différents âges.
 
Les résultats suggèrent que le comportement égocentrique des enfants serait dû à un cortex préfrontal dorsolatéral gauche immature face à certaines situations.
 
Il s’agit d’une région du cerveau à maturation tardive liée à la maîtrise de soi, a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr Nikolaus Steinbeis.
 
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Grossesse : Le gain de poids n’influence pas le développement cognitif de l’enfant

Les femmes qui prennent des kilos durant leur grossesse n’ont plus à s’inquiéter : le développement cognitif de leur enfant ne sera pas affecté par cette prise de poids.

L’étude du Nationwide Children’s Hospital, publiée dans l’International Journal of Epidemiology, souligne tout de même qu’une prise de poids excessive peut avoir des conséquences négatives pour le foetus.

« Le défi pour une étude portant sur l’association entre gain de poids gestationnel et résultats cognitifs des enfants est de pouvoir séparer l’effet du gain de poids gestationnel des autres facteurs de confusion », a expliqué le chercheur principal.

Ces facteurs de confusion comprennent un ensemble de paramètres qui vont de l’intelligence maternelle à l’environnement familial. Ils peuvent influencer le développement neurologique du bébé.

L’étude a notamment été réalisée par deux approches statistiques distinctes.

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Le syndrome de Down détecté par prise de sang

Une deuxième compagnie, Aria Diagnostics, a annoncé qu’elle avait mis au point un test sanguin prénatal pour détecter le syndrome de Down.

À l’automne dernier, Sequenom avait annoncé qu’elle avait mis au point un test de sang prénatal de ce syndrome, offert dans 20 villes américaines, rapporte le site Babycenter.

C’était la première fois que les femmes enceintes avaient l’occasion de faire un test du syndrome de Down ayant un faible risque de fausse couche, sans ainsi avoir à passer par une amniocentèse ou d’autres prélèvements.

Maintenant, deux études publiées dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology suggèrent que la prise de sang peut détecter le syndrome de Down et un trouble génétique connu sous le nom de syndrome d’Edwards, qui peut causer notamment des malformations congénitales graves.

Dans les deux études, les essais ont été effectués avant 20 semaines de gestation.

Plusieurs autres sociétés développent des tests prénataux pour le syndrome de Down. Cette concurrence dans le marché du test sanguin prénatal pourrait conduire à une baisse des prix.

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L’effet contradictoire du jeu vidéo

Les enfants impulsifs avec des problèmes d’attention ont tendance à jouer beaucoup aux jeux vidéo. Il a été remarqué aussi que les enfants au comportement régulier qui passent beaucoup de temps devant les jeux vidéo développent souvent de l’impulsivité et des difficultés d’attention.

Selon une nouvelle étude de l’Université de l’Iowa, publiée par l’American Psychological Association, le constat est intéressant et important, car la plupart des recherches tentent toujours de trouver l’origine des problèmes d’attention dans les facteurs biologiques et génétiques plutôt que dans l’environnement.

D’ailleurs, les chercheurs ont découvert qu’il n’y a pas que le taux de violence dans les jeux vidéo qui influence l’impulsivité et les troubles d’attention des enfants, mais aussi le temps passé devant ceux-ci, et ce, peu importe le style de jeu vidéo présenté, le sexe, l’âge et le statut socio-économique du jeune.

Des recherches antérieures ont pourtant démontré que ce passe-temps chouchou des enfants permettait d’améliorer l’attention visuelle et les aidait à reconnaître rapidement et de façon précise des informations dans l’environnement.

Les chercheurs de la nouvelle étude ont admis l’effet paradoxal, soit qu’il est possible « que l’utilisation des médias électroniques puisse nuire à l’attention et à la concentration, en même temps qu’elle améliore la capacité à remarquer et à traiter de l’information visuelle ».

Les chercheurs ont recueilli des données auprès de 3034 enfants âgés de 8 à 17 ans dans 12 écoles à Singapour.

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La tablette mobile divertit et éduque votre enfant

Une nouvelle étude réalisée par l’institut de recherche Nielsen démontre qu’il y a de plus en plus d’enfants de moins de 11 ans qui utilisent une tablette numérique. Les enfants téléchargent des jeux et s’amusent surtout lors de voyages. D’ailleurs, plus de la moitié des parents ont affirmé se servir de la tablette comme divertissement numéro un en voyage.

Deux parents sur cinq interrogés ont notamment avoué recourir régulièrement aux tablettes numériques lorsqu’ils ne sont pas à la maison pour que leurs enfants demeurent sages et calmes.

Si le divertissement et l’évasion semblent arriver en tête des fonctions qu’a la tablette numérique auprès des enfants, sachez que la fonction éducative est très populaire et suit de près.

« 77 % des personnes interrogées ont affirmé que leurs enfants jouent à des jeux téléchargés sur leur tablette, et 57 % ont déclaré qu’ils s’en servent également pour accéder à des applications éducatives », fait remarquer Nielsen.

L’éducation passe énormément par les médias, films et programmes télévisés qui peuvent être présentés sur la tablette. En effet, 43 % des parents admettent l’utilisation de l’appareil à ces fins.

En 2012, il faut se rendre à l’évidence, la tablette numérique n’est pas qu’un joujou ou outil de travail pour adultes. De plus en plus d’écoles passent d’ailleurs à l’ère de la technologie en remplaçant les lourds manuels papier par ces légers appareils tactiles.

Selon les derniers chiffres, sept enfants sur dix vivant dans un foyer possédant une tablette numérique ont la permission d’utiliser l’appareil mobile, rapporte Relax News.

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Le top 10 des questions embêtantes des enfants

Comment les avions font-ils pour rester dans les airs? Pourquoi le ciel est-il bleu? Combien pèse la Terre? Quotidiennement, il semblerait qu’un quart des parents britanniques se trouvent surpris par la science de leurs enfants et leurs questions de mathématiques, confirme une enquête.

Les chercheurs ont constaté que 26 % des parents pensent que leurs enfants sont mieux informés au sujet des maths et des sciences qu’eux. Plus de la moitié des parents craignent des questions auxquelles ils ne peuvent pas répondre correctement, ce qui leur laisse un goût amer de frustration et d’embarras.

L’étude a révélé qu’un tiers des parents, à la suite d’une question dont ils ne connaissent pas réellement la réponse, recherchent activement pour la trouver, tandis que beaucoup admettent qu’ils inventent une réponse à l’eau de rose, dévient la question ou font en sorte que leur conjoint réponde à leur place.

Plus de 2000 parents d’enfants âgés de 5 à 16ans ont été interrogés pour cette étude. La majorité d’entre eux étaient d’accord pour dire que ce sont probablement les programmes éducatifs télévisés qui ont permis à leurs enfants de développer une curiosité pour ces champs d’intérêt.

Voici les questions qui font « peur » aux adultes :

1. Pourquoi la Lune est-elle parfois présente le jour?
2. Pourquoi le ciel est-il bleu?
3. Comment savoir si les extraterrestres existent?
4. Combien pèse la Terre?
5. Comment font les avions pour demeurer dans les airs?
6. Pourquoi l’eau est-elle mouillée?
7. Comment fait-on une longue division en mathématique?
8. Où les oiseaux et les abeilles vont-ils en hiver?
9. Qu’est-ce qui produit un arc-en-ciel?
10. Pourquoi n’est-ce pas tous les habitants de la planète qui ont la même heure?