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La peur des piqûres inspire une échelle des sentiments

L’outil d’évaluation favorise les jeunes à communiquer leurs sentiments, et aide ainsi les spécialistes à mieux cerner et comprendre la détresse qui les envahit et faire en sorte que l’enfant ne traîne pas avec lui cette phobie une bonne partie de sa vie.

Meghan McMurtry, professeure adjointe de psychologie à l’Université de Guelph, affirme que certaines recherches démontrent un lien entre les craintes des aiguilles à l’enfance et l’évitement de possibles soins médicaux au cours des années plus tard.

Elle explique que la peur est subjective, et si elle n’est pas bien exprimée, il est difficile de découvrir l’histoire qui l’entoure. Puisque les enfants ont souvent un vocabulaire restreint, l’échelle des sentiments vient à leur secours.

Celle-ci est conçue de cinq visages différents sans cheveux ne représentant aucun sexe et aucun âge. Les visages ont un regard vide à très effrayé.

L’outil est utilisé par des professionnels de la santé qui conseillent, lorsque l’enfant a une peur bleue des seringues, de l’aider à respirer profondément, lui changer les idées avec une conversation divertissante, une peluche ou encore lui présenter une vidéo amusante.

Les chercheurs ont montré l’échelle de la peur à 100 enfants, âgés de 5 à 10 ans, après qu’ils aient eu une prise de sang. Les enfants plus âgés ont exprimé leur crainte autant que les plus jeunes, un élément qui a d’ailleurs surpris les chercheurs.

Le nombre de fois que les jeunes ont eu une prise de sang n’a pas eu d’incidence, ce qui prouve que l’expérience des piqûres ne pousse pas nécessairement à l’amélioration de la situation.

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Méditation rime avec concentration pour les enfants

En 2006, le neuroscientifique Richard Davidson a été nommé l’une des cent personnes les plus influentes selon le magazine TIME. Il est l’auteur du livre The Emotional Life of Your Brain.

En 1992, il s’est senti inspiré par sa rencontre avec le Dalaï-Lama, et au cours des dernières années, il a mis en pratique ses recherches, dont une dans des écoles élémentaires à Madison, au Wisconsin.

Environ 200 élèves ont utilisé une technique de respiration très simple qui permet même aux enfants de 4 ans de méditer.

La méthode consiste à poser une petite roche sur son ventre et se concentrer sur sa respiration pour que celle-ci monte et descende. La concentration sur la respiration permet au cerveau de s’aérer et aux enfants de relaxer, et ainsi améliorer leurs capacités en classe.

La technique connaît un si grand succès qu’elle commence à s’étendre dans différents réseaux scolaires, à Vancouver et au Yukon, où plus de 1000 enseignants ont reçu une formation pour mettre en pratique cet atelier de détente.

Auprès des adolescents et des enfants difficiles, favoriser la bonté en les invitant à visualiser un proche qui souffre et avoir une pensée de soulagement pour celui-ci a permis de démontrer des changements significatifs dans le comportement et le cerveau de ces jeunes.

Selon Davidson et d’autres chercheurs, le cerveau est élastique; il peut être façonné par l’expérience et le comportement. Il est possible de cultiver l’esprit, de changer le fonctionnement du cerveau pour favoriser des niveaux plus élevés de bien-être et de résilience accrue.

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Les antidépresseurs et le suicide chez les enfants : un débat sans fin?

Selon les chercheurs qui ont réexaminé quatre études cliniques antérieures portant sur l’administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents, les antidépresseurs ne pousseraient pas nécessairement les jeunes de 7 à 18 ans à commettre l’irréversible, même en cas d’efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs. Leurs résultats sont parus dans Archives of General Psychiatry.

Ce nouveau constat n’empêche tout de même pas différents spécialistes de rester sur leur garde concernant la prescription et l’administration de fluoxétine chez les enfants. Il s’agit encore là d’une situation délicate et embêtante, car chaque personne réagit différemment au médicament.

Pour ces spécialistes, la nouvelle étude fait une erreur monumentale en concluant que l’antidépresseur peut avoir les mêmes effets chez un enfant de 7 ans que chez un adolescent de 18 ans.

Pour la présidente de la Société française de psychiatrie de l’enfant, de l’adolescent et des disciplines associées, Marie-Michèle Bourrat, « il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules : risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc. ».

Pour plusieurs experts, la psychothérapie et des consultations urgentes et rigoureuses demeurent encore la solution à prioriser, qui doit absolument accompagner la prise d’antidépresseurs.

« C’est tout un ensemble de mesures de soins et d’accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l’acte », explique le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse.

Même si de nouvelles études tendent à affirmer le contraire, depuis le milieu des années 2000, bien des agences de médicaments à travers le monde continuent de mettre en garde les parents contre les dangers sur la santé mentale et physique de l’antidépresseur pour leurs enfants.

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Quand un enfant peut-il vouloir changer de sexe?

Trois rapports publiés le 20 février dernier dans des journaux de médecine pédiatrique laissent croire que les enfants croyant qu’ils sont nés avec le mauvais sexe, dans le « mauvais corps », sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes.

Le docteur Norman Spack, auteur de l’un des rapports, a mentionné avoir traité dans son hôpital de Boston 97 enfants entre 1998 et 2010. Son plus jeune patient était âgé de 4 ans seulement.
 
« Dès leur plus jeune âge, ils commencent par s’habiller avec des vêtements du sexe opposé », explique le spécialiste. « Toutefois, le changement de sexe en lui-même prend beaucoup de temps. Il est important que l’enfant et sa famille prennent le temps de réfléchir aux conséquences d’un tel changement, avant qu’il ne soit irréversible. Les enfants concernés bénéficient donc d’un accompagnement psychologique jusqu’à l’âge de la puberté. Si à 16 ans, ils manifestent toujours leur envie de changer de sexe, ils peuvent entamer un traitement hormonal. Néanmoins, il est rare que les jeunes patients reviennent sur leur décision », a tenu à affirmer le docteur Spack.
 
Pour certains médecins, la situation est inquiétante et délicate. Suivre un traitement irréversible trop jeune pourrait-il avoir des conséquences troublantes? Pour d’autres spécialistes, retarder le traitement n’est pas la solution, car cela pourrait augmenter le malaise chez les jeunes.

Le résumé des rapports publié dans Pediatrics a permis d’interroger 17 000 de ces jeunes devenus adultes et maintenant âgés en moyenne de 23 ans. 44 % d’entre eux ont révélé avoir été ou être dépressifs, 21 % se sont automutilés durant l’enfance, 22 % des filles et 20 % des garçons ont rapporté avoir été abusés physiquement au cours de leur vie.

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La thérapie thrombolytique n’est pas plus dangereuse chez les enfants que chez les adultes

Les spécialistes révèlent que la rareté des enfants touchés par un AVC n’aide pas à identifier totalement les effets négatifs et positifs de la thérapie thrombolytique chez les petits.

Cependant, les résultats d’une étude rétrospective de l’Université de Saint-Louis, partagés lors d’une réunion de l’American Academy of Neurology, tendent à offrir une certaine assurance que cette thérapie est sécuritaire chez les jeunes.

Comme prévu, il a été noté que le taux d’hémorragie intracérébrale était plus élevé chez les patients qui avaient reçu un traitement thrombolytique (4 %) que chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement (0,38 %) à la suite d’un AVC ischémique aigu.

En revanche, le taux d’hémorragie intracérébrale n’était pas plus élevé chez les enfants que chez les adultes ayant eu recours au traitement; ce qui est rassurant pour les chercheurs.

De plus, il semblerait que même si une hémorragie intracérébrale est un facteur prédictif de mortalité hospitalière, l’utilisation du traitement thrombolytique ne cause pas davantage de décès.

Pour en arriver à ces conclusions, 9367 enfants admis pour un AVC ischémique aigu ont été inclus dans la base de données, entre 1998 à 2009.

Maintenant que l’utilisation de ce traitement n’est pas plus dangereuse chez l’enfant que chez l’adulte, d’autres études devront maintenant démontrer que son utilisation chez les jeunes patients améliore également les résultats cliniques.

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Quand les enfants cuisinent, ils ont plus d’appétit

Faire participer les enfants à l’élaboration du repas permettrait à ces petits chefs d’être moins difficiles, révèle une étude suisse de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Il semblerait que les parents ne devraient pas se contenter de donner la responsabilité à l’enfant de mettre la table, vider le lave-vaisselle ou de donner la permission à l’enfant d’être seulement spectateur quand il est assis au comptoir, par peur qu’il les retarde ou se blesse.
 
Pour que votre enfant apprécie ce qu’il mange, il doit participer activement à la préparation de son repas, affirment les chercheurs. Ils mentionnent toutefois que les obliger à terminer leur assiette risque de les rendre encore plus difficiles et plaintifs à table.
 
« Contraindre les enfants à finir leur assiette aurait l’effet inverse d’ouvrir l’appétit : cela leur gâcherait le plaisir de manger et aggraverait la situation », expliquent les chercheurs.
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Jouer au casse-tête développe les habiletés spatiales des petits

Après avoir examiné des éléments socio-économiques, tels que le revenu des parents et l’éducation, une étude qui a été réalisée par l’Université de Chicago a découvert que le casse-tête peut être un facteur prédictif significatif de futures compétences spatiales.

Pour arriver à ces résultats, des enregistrements vidéo de parents en interaction avec leurs enfants pendant des activités quotidiennes à la maison ont été scrutés. Les petits qui avaient tenté fréquemment d’assembler les pièces d’un puzzle avaient de meilleures aptitudes spatiales que les autres lors de leur évaluation à l’âge de 54 mois.

C’est la capacité de manier, tourner et traduire les formes qui feraient toute la différence, selon la psychologue Susan Levine, auteure du document Early Puzzle Play: A Predictor of Preschoolers’ Spatial Transformation Skill.

La capacité à transformer mentalement des formes est un prédicateur important de STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), selon l’étude qui était la première à examiner le jeu de casse-tête dans un cadre naturel.

Il semblerait que les parents qui ont un revenu plus élevé avaient tendance à faire participer les enfants avec des casse-têtes plus fréquemment. Les garçons et les filles qui ont joué avec ces jeux avaient de meilleures habiletés spatiales, mais les garçons réussissaient à assembler les casse-têtes plus complexes que les filles.

De plus, les parents de garçons fournissaient un langage plus spatial pendant le jeu et s’engageaient plus dans l’action que les parents de fillettes.

Les garçons ont également obtenu de meilleurs résultats que les filles sur une tâche donnée de transformation mentale à 54 mois.

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Cancers infantiles : il y a du progrès

Selon la Dre Dominique Valteau-Couanet, chef du département de cancérologie de l’Enfant et de l’Adolescent à l’Institut Gustave Roussy-Villejuif, cette diminution de mortalité importante, remarquée depuis le début des années 70, est notamment due à la prise en charge efficace et souvent hâtive des enfants porteurs de cancer.
 
Le santelog.com rapporte que Valteau-Couanet a affirmé lors d’une conférence : « Ces améliorations sont liées à la prise en charge des enfants dans des centres spécialisés et au travail coopératif des oncopédiatres regroupés en sociétés savantes spécifiques nationales, la SFOP puis la SFCE, et internationales, la SIOP ».
 
La spécialiste, comme plusieurs autres, a participé à une première conférence nationale sur les cancers et leucémies des enfants, organisée par le ministre de la Santé et par l’Association Enfants et Santé à Paris, le 11 février dernier. Celle-ci a servi à faire le point sur les progrès effectués dans la prise en charge des enfants atteints de cancers.
 
Selon ce qui a été révélé, l’élaboration de protocoles prospectifs multicentriques a permis de mieux progresser en ce qui concerne la prise en charge, le contrôle et la prévention des complications aiguës, comme la mise en place d’un protocole en 1981 qui a permis d’augmenter la guérison du lymphome de Burkitt de 35 à 75 %.
Pour l’Association Enfant et Santé, « les clés du progrès sont l’enthousiasme et l’expertise des médecins, leur coopération à l’échelon national et international, le fort soutien académique et le soutien financier et humain des associations ».
 
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Grossesse : un manque de vitamine D peut affecter le futur langage des enfants

Selon une étude australienne, les enfants nés de mères qui avaient un niveau de vitamine D de moins de 46 nmol/L, notamment lors du deuxième trimestre de la grossesse, ont été presque deux fois plus susceptibles d’avoir des problèmes de langage, une fois qu’ils ont été âgés de 5 à 10 ans.

Si des difficultés de développement du langage et neurologiques, et éventuellement des facultés affaiblies, ont été remarquées par les chercheurs, aucune relation n’a toutefois été découverte entre le manque de vitamine D maternel et les problèmes comportementaux ou affectifs chez les enfants, rapporte Pediatrics.

Depuis une dizaine d’années, plusieurs analyses mettent en lumière l’impact de la réduction ou du manque de vitamine D chez les femmes en âge de procréer sur la santé des futurs enfants. Une étude précédente avait d’ailleurs identifié une association entre le moment de la grossesse (premier trimestre au printemps ou en hiver, manque de soleil) et le risque de sclérose en plaques.

L’analyse actuelle a inclus 743 femmes blanches qui ont fourni des échantillons de sang à 18 semaines de grossesse, un moment clé pour le développement neurologique du fœtus.

Bien qu’une étude observationnelle ne puisse pas prouver un lien de causalité, il existe un lien biologique entre le taux de vitamine D de la mère et le développement du fœtus.

La vitamine D a un rôle de signalisation dans la différenciation neuronale, un rôle de régulation dans le métabolisme des facteurs neurotrophiques et les neurotoxines, et un rôle protecteur lors de l’inflammation du cerveau, confirment les auteurs de l’étude.

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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.