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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.

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Des trucs quand vos enfants n’ont pas de valentin ou de valentine

La professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de l’Université de Binghamton et auteure de Let Kids Be Kids: Rescuing Childhood, Mary Muscari, partage quelques conseils au sujet de la Saint-Valentin chez les enfants.

Cette fête peut être assez douloureuse pour ces enfants qui ne reçoivent pas de cartes en forme de cœur ou qui n’ont pas été choisis par un valentin ou une valentine à l’école.

Pour éviter le « désespoir » chez les petits lorsqu’ils entrent les mains vides de l’école, essayez certaines de ces idées :

• Planifiez à l’avance un désastre potentiel et ayez une carte à portée de main pour lui montrer que vous vous souciez de lui et l’aimez.

• Ayez quelques ingrédients et soyez prêts à lui changer les idées en concoctant des gâteaux de Saint-Valentin. Faites différentes versions de petits gâteaux pour votre famille et demandez aux membres de voter (subtilement) pour le meilleur dessert!

• Organisez un party familial avec une thématique rouge.

• Allez acheter ensemble des surprises et gâteries pour le chien.

• Faites cuire des biscuits en forme de coeur. Décorez-les et emballez-les. Écrivez des petites cartes de Saint-Valentin et allez les porter dans une résidence de personnes âgées à proximité ou un hôpital. Les distribuer un par un permettra également à votre enfant de voir la joie qu’il peut procurer aux gens.

• Faites du bricolage et installez en cachette un cœur géant devant votre domicile, sur le terrain de voisins ou sur des panneaux d’affichage dans le quartier. Ce moment d’adrénaline lui fera oublier ses petits soucis de la journée et l’amusera…

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Quand le comportement des parents fait des enfants délinquants

Une nouvelle étude de l’Université du New Hampshire, publiée dans le Journal of Adolescence, a déterminé les perceptions des enfants quant à trois styles d’éducation parentale.

L’analyse révèle que les parents autoritaires, contrôleurs et peu réceptifs, qui éduquent les enfants dans l’optique « c’est comme ça ou ce n’est rien du tout », sont plus susceptibles d’élever des enfants irrespectueux. Les jeunes seront portés à se tourner vers la délinquance pour défier un parent trop sûr de lui et peu légitime.

Toutefois, les parents qui sont autoritaires et qui jouent un rôle de médiateurs, ne disant pas toujours oui ni toujours non, qui écoutent plutôt leurs enfants, communiquent et gagnent leur respect et leur confiance ont de meilleures chances d’avoir de « bons » gamins. Il semblerait que ces enfants ressentent une obligation de faire ce que leurs parents leur disent de faire.

Il s’agit du juste milieu entre l’autorité à « sens unique » et le système de récompenses et de punitions surutilisé par les parents qui font souvent du chantage pour acheter la paix ou arriver à leurs fins, ou encore qui donnent le feu vert à n’importe quoi. Dans cette situation, l’enfant tentera souvent de pousser continuellement, afin de savoir si le parent aura une limite

Selon les chercheurs, les résultats montrent que la promotion et la création de la légitimité des parents est une technique pour les adultes d’exercer un contrôle sur leurs enfants. En outre, les parents sont plus susceptibles d’être considérés comme des autorités légitimes s’ils utilisent des pratiques parentales autoritaires plutôt que les pratiques autoritaires extrêmes ou permissives, qui tendent à saper l’autorité parentale.

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Le cerveau des enfants bilingues est meilleur

Radio-Canada rapporte qu’une étude de l’Université York de Toronto, effectuée auprès de 104 enfants de 6 ans, démontre que les jeunes qui apprennent deux langues, quelles qu’elles soient, saisissent mieux la structure d’une langue. Cette assimilation serait d’ailleurs une habileté importante, en matière d’alphabétisation.

Même si certains sont portés à dire que les enfants bilingues rencontrent plus de difficultés à maîtriser le vocabulaire, il semblerait que le bilinguisme leur procure un avantage marqué en ce qui a trait aux habiletés cognitives supérieures et au développement cérébral.

Rappelons que des chercheurs de l’Institut Rotman de Toronto avaient démontré, en 2010, que le fait de parler deux langues quotidiennement retardait de plusieurs années l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées.

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Le cerveau des enfants bilingues est meilleur

Radio-Canada rapporte qu’une étude de l’Université York de Toronto, effectuée auprès de 104 enfants de 6 ans, démontre que les jeunes qui apprennent deux langues, quelles qu’elles soient, saisissent mieux la structure d’une langue. Cette assimilation serait d’ailleurs une habileté importante, en matière d’alphabétisation.

Même si certains sont portés à dire que les enfants bilingues rencontrent plus de difficultés à maîtriser le vocabulaire, il semblerait que le bilinguisme leur procure un avantage marqué en ce qui a trait aux habiletés cognitives supérieures et au développement cérébral.

Rappelons que des chercheurs de l’Institut Rotman de Toronto avaient démontré, en 2010, que le fait de parler deux langues quotidiennement retardait de plusieurs années l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées.

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Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

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Y a-t-il un lien entre le VIH et les troubles psychiatriques chez les enfants?

Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.

Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.

Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.

Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.

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Le fluorure nuit à l’émail des dents des petits

L’American Academy of Pediatric Dentistry rappelle que l’émail sur les dents se forme entre la naissance et l’âge de 8 ans environ. Peu de fluorure ingéré durant la petite enfance peut avoir une incidence sur l’état des futures dents permanentes et potentiellement causer la fluorose.

Les centres de contrôle pour les maladies et la prévention aux États-Unis (CDC) recommandent que les enfants de moins de 8 ans ne soient pas exposés à plus de 1 mg de fluorure par litre de fluide, et ce, toutes sources combinées (consommation d’eau, dentifrice, aliments, etc.).

Boire de l’eau consiste en la plus grande contribution à l’exposition au fluorure qu’un individu puisse avoir. Consommée en boisson ou dans la préparation des aliments, l’eau potable est une grande source de fluorure. Il est cependant absent de la majorité des bouteilles d’eau.

Les bébés âgés de 3 à 9 mois qui boivent des préparations pour nourrissons à partir de lait maternisé en poudre (qui contient du fluorure) et qui sont mélangées avec de l’eau fluorée semblent significativement plus susceptibles de développer une fluorose dentaire, une fois qu’ils auront leurs dents permanentes.

D’ailleurs, avant l’âge de six mois, le fluor n’est pas nécessaire pour l’humain.

En ce qui a trait au dentifrice, celui-ci ne devrait pas être utilisé pendant la petite enfance. La brosse à dents et le dentifrice devraient être remplacés par un chiffon doux et de l’eau pour l’hygiène bucco-dentaire.

Une fois que les enfants sont capables de cracher, généralement vers l’âge de 3 ans, ils doivent se brosser avec un dentifrice contenant du fluor, mais en mettant la grosseur d’un pois sur la brosse.

Après l’âge de 8 ans, il y a peu ou pas de risque de fluorose dentaire, parce que toutes les couronnes des dents antérieures à la molaire sont déjà minéralisées.

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Le taux d’hormones thyroïdiennes des mères a-t-il un effet sur le QI des enfants?

Des études observationnelles antérieures avaient laissé croire que le traitement de l’insuffisance thyroïdienne pendant la grossesse permettrait d’améliorer le QI des enfants pendant l’enfance. Une association entre de faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les mères et une altération de la fonction cognitive chez leurs enfants avait alors été sous-entendue par les spécialistes.

Voilà qu’une nouvelle étude de l’Université de Cardiff au Pays de Galles, publiée dans le New England Journal of Medicine, démontre que le traitement ou non d’un faible taux d’hormones thyroïdiennes n’a aucune influence sur le QI d’un enfant de trois ans, par exemple.

Les résultats ont démontré que le QI moyen était de 99,2 chez les enfants dont les mères avaient été traitées pour de faibles taux d’hormones thyroïdiennes, et de 100,0 pour ceux dont les mères n’avaient pas été traitées. Pour ceux qui avaient un QI de moins de 85, aucune différence n’a été remarquée.

Les chercheurs ont testé le concept dans un essai aléatoire qui incluait 21 846 femmes enceintes ayant fourni des échantillons de sang à moins de 16 semaines de grossesse. L’étude a été menée dans 10 centres au Royaume-Uni et un en Italie.

Malgré le constat, les experts recommandent tout de même aux médecins de tester la fonction thyroïdienne chez les futures mères qui sont à risque accru.

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Les suppléments de zinc sauvent la vie d’enfants malades

Une étude menée en Ouganda, où la carence en zinc est omniprésente, et publiée en ligne dans le journal BMC Medicine démontre que les suppléments de zinc ont un effet incroyable sur la réduction du taux de mortalité chez les enfants qui ont une carence de ce minéral et qui sont atteints d’une sévère pneumonie ou du sida.

Sur 352 enfants atteints de pneumonie sévère, qui ont été traités avec des antibiotiques, la moitié a reçu un supplément de zinc pendant les traitements.

Parmi cette moitié, seuls 4 % des enfants sont décédés, comparativement à 12 % dans le groupe sans supplément de zinc.

Pour les enfants atteints du VIH, la chute du taux de mortalité était encore plus flagrante. Plus d’un quart des enfants sidatiques ont eu la vie sauve grâce au zinc.

Cependant, pour une raison encore inconnue, les suppléments de zinc n’ont pas amélioré le temps de récupération pour les enfants qui sont gravement malades.

Le zinc se trouve dans les crustacés, les viandes, les jaunes d’œufs et les graines. Il est connu pour stimuler le système immunitaire.

La carence en zinc est omniprésente partout dans le monde, tant dans les pays riches que pauvres. Un traitement par suppléments de zinc pourrait être une solution efficace et peu dispendieuse, selon les spécialistes.