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Un CPE expulse un enfant autiste

Une famille de la Montérégie a vu une partie de son univers s’effondrer le 10 janvier, alors que le CPE que leur fils autiste fréquentait depuis deux ans a simplement décidé de l’expulser parce qu’il « coûte trop cher. »

Et ce, sans préavis pour la famille. L’enfant fréquente le CPE depuis l’âge de 18 mois et a fait des énormes progrès dans son développement social depuis son intégration. Tout allait bien. Jusqu’à un changement de direction du CPE.

À ce moment, les parents de Mickael se font dire que leur fils « coûte trop cher. Il prend le budget des autres. » Une demande de subvention de 35 000 $ est placée auprès du ministère de la Famille qui est finalement accordée… le lendemain de l’expulsion du petit. Le CPE ne fait pourtant pas de retour sur leur décision et maintient l’expulsion de Mickael.

L’expulsion aurait été maintenue parce que le CPE manque de personnel qualifié pour bien encadrer le développement de Mickael, rapporte Radio-Canada.

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Les points positifs de la garderie (oui, il y en a!)

C’est le mois de septembre et c’est la rentrée scolaire pour vos minis. Mais pour beaucoup d’autres mamans, c’est également la rentrée à la garderie. Car oui, il y a deux mois dans l’année où la plupart des nouvelles inscriptions en garderie subventionnée se font: juin et septembre. Et il n’y a pas si longtemps que ça, c’était moi, la maman qui appréhendait cette grande journée.

Quand mon plus vieux est entré à la garderie pour la première fois, j’ai failli mourir intérieurement. J’avais passé les 12 derniers mois collée sur lui en totale symbiose. J’ai adoré mon, ou plutôt mes, congés de maternité et je n’ai jamais eu d’angoisses liées au fait de rester à la maison. Au contraire, plus je suis avec mes enfants, mieux je me porte! Sans blague, j’ai une vie sociale assez active et même en congé de maternité, je ne me suis jamais sentie cloîtrée dans les murs de ma maison.

Mais voilà que le grand jour est arrivé, ce grand jour que je redoutais depuis quelques semaines: je ne recevrai plus d’argent du régime québécois d’assurance parentale. En français, ça veut dire que si je veux de l’argent, je dois retourner au travail.

Chanceuses sont celles qui peuvent et font le choix de rester à la maison avec leurs enfants. Comme d’autres mamans, je n’ai pas pu faire ce choix. Et pour celles qui angoissent et qui, comme moi, redoutent le moment d’entrer à la garderie, voici quelques points positifs à y envoyer vos enfants (il faut bien se convaincre!)

Le côté social

Vous êtes les meilleures et les plus belles au monde pour vos cocos. Et même s’ils sont habitués à votre mère, votre belle-s?ur, votre voisin, vos cousins, leurs cousins ou même le frère de la s?ur de l’autre voisin, il n’y a rien de mieux que de se faire des amis et de créer un lien d’attachement avec d’autres personnes. Et de vous à moi, c’est cute au boutte quand nos enfants se lient d’amitié avec d’autres minis.

La discipline

Garde à vous, votre enfant deviendra bientôt un terrible two. Il paraît qu’il fera des crises, des caprices et deviendra parfaitement égocentrique. Votre éducatrice sera bien outillée pour vous aider à passer à travers ces crises. Et lorsque notre coeur de mère a envie de céder, l’éducatrice, elle en a vu d’autres…

Attendre son tour

Si votre enfant est le troisième, vous savez qu’il a déjà appris ce principe. Mais si c’est votre petit premier, il a alors tout l’attention de maman, papa, grand-maman, papy et compagnie. Bref, il doit apprendre qu’il doit attendre son tour. Et quoi de mieux que la garderie pour lui apprendre ce principe?

La politesse et le partage

Encore là, s’il est votre unique enfant, votre petit apprendra à partager ses jouets avec ses autres amis. Et c’est une valeur que l’on veut inculquer à nos enfants. Tout comme la politesse, ça va de soi. Mais alors que je focussais beaucoup sur les « s’il vous plaît » et les « merci » de mon 4 ans, j’ai presque perdu connaissance quand j’ai entendu mon 14 mois me répondre merci. Le lendemain, son éducatrice me confirmait qu’il disait merci depuis quelques jours déjà…

La diversité

Même si je veux tout contrôler, je n’ai aucun contrôle sur comment ça se passe à la garderie. Ils font ce qu’ils peuvent avec les 10, 40 ou 60 enfants qu’ils ont. Et même s’il y a un cadre à respecter, chaque éducatrice a sa propre façon de fonctionner en plus de tous les enfants qui ont chacun leur façon de faire. Mes enfants sont constamment initiés à la diversité des savoir-faire, la diversité d’opinions et même la diversité culturelle.

Le lâcher-prise

Rendu au deuxième enfant, on oublie souvent toutes les notions qu’on avait si bien apprises dans notre Mieux Vivre. C’est pas rare qu’une maman ne se souvienne plus c’était à quel âge déjà qu’il fallait arrêter de donner des biberons. Bref, la garderie devient le parfait repère pour les amnésiques qui, comme moi, ont oublié les façons de faire. La garderie devient aussi le cobaye parfait des « premières fois avec bébé » que je n’ai pas envie ou pas l’énergie de commencer par moi-même. (Genre la première sieste sans la suce…)

Pour conclure…

Enfin, dites-vous qu’un jour, vous verrez du bon dans le fait d’envoyer votre enfant à la garderie. C’est certain qu’au départ, ça fait mal à notre coeur de maman, mais il vaut toujours mieux voir notre verre à moitié plein! 

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Ce que j’ai appris durant mes quatre premières années en tant que maman

Mon grand garçon va avoir 4 ans demain. Déjà. Je me souviens encore de l’excitation et de la fébrilité que nous avons ressenties lorsque la deuxième ligne rose est apparue sur le test. Après tant d’attente, enfin. Et pouf, nous avons cligné des yeux et il a déjà 4 ans.

Ça veut aussi dire que je célèbre mon quatrième anniversaire de maternité. De parentalité. Je réalise à quel point j’en ai appris des choses durant ces quatre années (cinq si on compte la première grossesse). J’avais envie aujourd’hui de faire un petit ramassis des leçons que j’ai apprises (parfois à la dure) durant ces premières années en tant que parent.

Les voici:

  • C’est vraiment possible d’être fonctionnel.le avec peu de sommeil. En fait, la notion d’une bonne nuit de sommeil change énormément après l’arrivée des enfants. 6 heures de dodo entrecoupées de juste un réveil? Méga repos! 
  • Non, les coucher plus tard ne veut pas dire qu’ils vont se lever plus tard. Même parfois, pour une raison vraiment obscure, c’est l’inverse.
  • Il faut TOUJOURS avoir des couches ou une paire de sous-vêtements de rechange, des lingettes et un sac dans la voiture.
  • Les chansons des jouets restent prises dans la tête. Longtemps. On les fredonne en faisant la vaisselle. C’est normal. 
  • Un enfant, ça veut toujours des collations. Encore plus quand ils n’ont pas faim pour souper. 
  • Parlant de collations, ça ne sert à rien de les acheter en grande quantité au Costco. Parce que la minute que tu possèdes sa chose préférée en paquet de 44, il n’aimera plus ça.
  • Un câlin, ça répare pas mal tout. Une crise, un bobo, un cauchemar, un petit accident. Le pouvoir du câlin est magique.
  • Regarde ton enfant faire sa pirouette/ spectacle/ saut/ danse. Un enfant, ça ne se fatigue pas de dire « maman maman maman maman ». Regarde-le. Parce qu’on a la patience fine quand on devient parent. 
  • Du lavage, du lavage à l’infini. Je ne comprends pas encore comment de si petites choses peuvent provoquer autant de lavage. 
  • Tout le monde a une opinion sur tout. Et ça commence dès la grossesse. Mange ci, ne mange pas ça. Fais de l’exercice, mais pas trop. Laisse ton bébé pleurer. Laisse surtout pas ton bébé pleurer. Allaite-le jusqu’à 3 ans. Omg, tu l’allaites encore? Devenir parent, c’est aussi apprendre à filtrer les commentaires. Sourire et faire ses propres choix. 
  • Oh qu’on pleure. On pleure avec le bébé qui pleure, avec le grand qui se fait mal. On pleure de rage et de fatigue. On pleure de surplus d’émotions, de joie. On pleure quand le grand joue avec le bébé pis que c’est ben trop cute. On pleure en lisant des livres pour enfant, en regardant des films d’animation. Oh et regarder une petite série tranquille le soir? Si ça parle d’enfants = je pleure. 

Mais au-delà de tout, la plus grande leçon que j’ai apprise, c’est à quel point être parent, c’est difficile. On se sent coupable, on se questionne. Je n’avais pas lu ça dans les livres de bébé. À quel point on les regarde dormir paisiblement le soir en se demandant si on a fait tout ce qu’il fallait durant la journée (… oui!). Si la fois qu’on a pogné les nerfs va les traumatiser à jamais ( ? non!). Si on a la bonne balance d’autorité vs laisser-aller (… probablement?) S’ils savent à quel point on les aime ( ? tellement!). 

Qu’au travers tout cet amour qu’on a pour eux, on stress et on angoisse, on doute et on redoute. On les regarde grandir le coeur rempli de nostalgie et d’une fierté sans nom. Qu’ils sont la chose la plus difficile, mais oh combien aussi la plus belle qui nous soit arrivée. 

Alors je vais regarder mon garçon souffler ses bougies et je vais essayer de ne pas trop cligner des yeux. Parce que je sais que ces doux moments de son enfance passeront en un coup de vent. Et qui sait quelles seront les prochaines leçons apprises sur ce chemin.

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L’événement parfait pour parler environnement avec vos minis!

On est d’avis que l’environnement est un sujet assez important à discuter avec les cocos. Mais parfois, on manque d’idées pour leur présenter de manière amusante! On a trouvé un événement trop cool pour en savoir plus sur l’environnement et les solutions qu’on peut prendre pour faire notre part et ça a lieu ce weekend!

Le 14 et 15 septembre, la Foire Écosphère se tiendra au Parc Jean-Drapeau. L’événement sera séparé en 5 « éco-zones » à découvrir selon différentes thématiques. Il y aura la zone éco-gourmande, la zone éco-bien-être, la zone éco-innovation, la zone éco-mode & design et la zone éco-engagée.

Posted by Foire Écosphère, Environnement et Écohabitation on Thursday, May 16, 2019

Tout une partie de la foire sera aussi 100% réservée aux jeunes, avec la première édition du Festival des insectes de Montréal. On vous en avait glissé un mot là-dessus la semaine dernière! Il y aura une volière à papillons, des ateliers, des jeux et des chasses au trésor, question de rendre le tout intéressant pour les minis!

Pour les parents, ce sera l’occasion de découvrir des véhicules électriques ou hybrides et même de faire des essais routiers!! Et si les mini-maisons sont quelque chose qui vous intéresse, quelques modèles seront présentés durant le weekend.

L’entrée est gratuite! Et l’événement propose de se déplacer de manière écoresponsable pour visiter la Foire. Des espaces surveillés pour les vélos seront installés! Vous trouverez toutes les infos ici

Pensez-vous y aller?

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Plus d’un enfant dans une chambre ?

Avoir plus d’un enfant dans la même chambre à coucher représente souvent un défi supplémentaire. Avec 4 enfants et seulement 2 chambres à coucher, je m’y connais. Voici mes petits trucs pour que l’endormissement se passe en douceur (et le plus rapidement possible, s’il vous plait!).

Bon, pour les enfants qui ne sont pas du même âge, le truc, c’est souvent de coucher le plus petit en premier et d’attendre qu’il dorme avant de coucher le suivant.
Mais quand l’écart d’âge n’est pas suffisamment grand, et qu’on veut les coucher en même temps, on essaye d’autres trucs.

1.La boite à musique; une alliée fiable!

Depuis que mes enfants sont bébés, ils ont leur boite à musique. J’adore ce modèle, il se programme pour s’éteindre automatiquement après 15, 30 ou 60 minutes. De plus, il s’allume tout seul la nuit lorsque l’enfant pleure. Depuis les débuts, je pars la musique, soit en donnant le biberon, soit avant de faire les câlins. Plus vieux, ça devient un repère de temps. À mes garçons de 3 ans, je leur dis que s’ils restent sagement dans leur lit, je viendrai leur refaire un câlin quand la musique sera éteinte, avant de la repartir. Les bons jours, après une ou 2 fois, tout le monde dort paisiblement.

2.Rester un moment dans la pièce

Quand mes 3 enfants étaient dans leur couchette, c’était facile, je les couchais, et je quittais la pièce. En vieillissant, dans les grands lits, la dynamique a changé. Un truc qui fonctionne bien, pour éviter que le party pogne dans la chambre, c’est de tout simplement rester dans celle-ci, soit en me couchant entre les 2 (les journées où ils veulent dormir dans le même lit), soit en m’installant dans la chaise berçante. Je peux alors intervenir s’ils deviennent trop excités.

3.Les laisser dormir seuls… avec des consignes

Les soirs où j’ai envie d’avoir une vie et que je les laisse seuls, j’avoue que nous intervenons souvent, en répétant les mêmes consignes: on chuchote, on reste couchés, on dépose les jouets. Mais je trouve aussi important de les laisser devenir autonome, Quelle fierté quand ils réussissent a s’endormis seuls!

4.Pour la sieste, c’est une autre histoire

Pour les siestes, c’est autre chose. J’ai toujours trouvé que mes trucs du soir ne fonctionnaient jamais pour la sieste. Je suis plus radicale pour ce moment de la journée. À une époque je les séparais automatiquement de chambre pour la sieste. Je me suis acheté un piqué imperméable pour mon lit (parce qu’on était en période d’apprentissage de la propreté) et l’un des 2 dormait systématiquement dans notre chambre. Morphée arrivait bien plus vite comme ça! Maintenant, comme le bébé est encore dans notre chambre, la sieste des plus vieux se fait souvent en auto! (J’apprécie tellement ces moments où je bois mon café CHAUD, pendant que tout le monde dort en arrière)

Malgré le fait que ça se passe bien, la plupart du temps, chaque soir où le niaisage s’éternise, je rêve que chacun de mes 4 enfants ait sa propre chambre.

Mais comme je dois renouveler mes trucs chaque 6 mois, donnez-moi donc les vôtres!

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Quoi faire avec les millions de dessins de vos enfants?

Mon garçon de presque-4-ans a une passion dans la vie: dessiner. En fait, il adore tout ce qui touche les arts: coloriage, bricolage, peinture, découpe, etc. Souvent, quand je lui demande ce qu’il a envie de faire, c’est un truc artistique et j’aime vraiment ça.

Voyez-vous, je suis complètement pourrie là-dedans. Notre histoire familiale préférée à ma soeur et moi, c’est que durant notre primaire, nous allions au centre socio-culturel la fin de semaine pour faire des cours de rattrapage en art plastique. Plus poches que nous, impossible. 

Quand j’ai vu cette fibre commencer à se développer chez mon garçon, j’ai tout de suite été emballée et j’ai fait en sorte de mettre à sa disposition tout le matériel nécessaire pour pouvoir s’exprimer. Cartons, ciseaux, pinceaux, peinture, chevalet, bâtons de popsicles, 300 000 crayons différents. Souvent on regarde ensemble Pinterest pour trouver des nouvelles idées de bricolages.

Mais il y a un côté un peu désagréable à cette passion, je dois l’avouer: la quantité « d’oeuvres » qu’il produit. Car c’est bien le fun quand il dessine dans l’entrée avec des craies, mais les bonshommes de neige en carton d’?ufs et les boîtes à surprise en monstres, eh bien, ça prend de la place. J’essaie de conserver les plus belles et ses préférées accrochées dans un grand tableau dans sa chambre et sur sa petite table de création dans le salon, mais pour dire vrai, je déborde.

Confession: j’ai vraiment de la misère à me débarrasser de quoi que ce soit. Un mélange de fierté de mère, de ramasseuse professionnelle et de crainte de blesser mon petit artiste. 

La semaine prochaine, c’est le changement de groupes à la garderie et son éducatrice a fait le ménage des casiers des enfants. Quand il est revenu à la maison avec un sac contenant (sans exagérer) au moins 150 dessins, je me suis dit qu’il était dans de discuter « choix » avec. Alors on s’est assis et on est passés au travers de chacun de ses dessins, les classant en 3 piles: à conserver, pour continuer, recyclage. Vraiment pas facile pour mon petit bonhomme. On a ensuite serré les dessins dans un cartable.

En flânant un peu sur internet, j’ai trouvé quelques méthodes intéressantes pour conserver les dessins:

1- Les prendre en photo et faire un album virtuel 

2- Utiliser les dessins pour emballer des cadeaux 

3- Déterminer une boîte ou un tableau en liège et laisser l’enfant gérer ce qu’il garde, pourvu que ça reste confiné à ces endroits

Que faites-vous avec les créations de vos petits?

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La fin de la « petite maternité »

Depuis quelque temps, mes enfants prennent un malin plaisir à me rappeler qu’ils grandissent. Bon, il y a eu l’inscription à la maternelle de ma plus grande, puis, le jour où elle a décidé d’arrêter de sucer son pouce. Eh puis cet été, on a eu nos premières vraies vacances reposantes depuis 5 ans, parce que, tout simplement, les enfants jouaient ensemble. Ils jouaient ensemble et on pouvait, mon chum et moi, lire nos livres, jaser, faire ce qui nous plaisait, sans être constamment réclamés. Bref, je vois mes enfants quitter tranquillement la petite enfance, et préparer leur entrée dans le monde.

Quant à moi, j’ai réalisé aussi dernièrement que j’avais franchi comme une étape, ou bien vécu une nouvelle métamorphose, je ne sais trop, mais que cette fin de la petite enfance avait son parallèle dans ma vie. Comment pourrait-on appeler cette période de la maternité qui correspond à celle de la petite enfance de nos enfants? La petite maternité? Pour moi, elle était si gigantesque?

Je me suis aperçue que j’avais franchi une étape il y a quelques mois, quand j’ai décidé de publier sur le blog un texte sur ma fatigue post-partum. C’était un texte que j’avais écrit un an auparavant. Mais au moment où je l’avais rédigé, je n’avais pas été game de le publier. Je pense que c’est en partie parce que j’y parlais de dépression (je ne savais pas si je pouvais oser), et aussi surtout, parce que je sentais que ma blessure n’était pas tout à fait guérie. 3 ans après l’arrivée de mon premier enfant dans ma vie, je me sentais encore fatiguée, ébranlée. Je n’avais pas encore tout à fait repris mes forces, je ne m’étais pas encore tout à fait reposée, la culpabilité et le doute continuaient de m’habiter. Surtout, je sentais que mes enfants avaient encore besoin de moi en tout temps, et c’était à la fois la chose la plus merveilleuse et la plus épuisante que j’aie eu à vivre.

Quand, ce printemps, j’ai relu ce texte qui était enregistré dans mes brouillons, j’ai eu comme un vertige. C’était moi qui avais écrit ça ? C’était bizarre, je ressentais à la fois de l’étrangeté et de la familiarité: oui, je reconnaissais tout à fait les sentiments que j’avais décrits, je me souvenais de les avoir vécus, mais ils ne m’habitaient plus, plus du tout.

Et moi qui avais tant buché, qui avais grimpé avec tant de difficulté et tant d’amour les falaises escarpées des débuts de ma maternité, j’étais maintenant arrivée à un point de repos, de force et de confiance; j’y étais arrivée.

La petite enfance est une période si intense d’apprentissages, pour les enfants et pour les parents. On est lancé.e.s dans l’inconnu, on se donne au complet, on peut se perdre, ou au contraire, se trouver. Et tous les petits gestes, répétitifs et incessants, qui sont nécessaires au soin, à la sécurité, aux sourires de nos enfants, ils sont tellement prenants. Et puis, à un moment, pouf!, on se retourne, et on se rend compte qu’on a appris, qu’on a tracé nos pistes, qu’on se connaît mieux, et qu’on a même développés certains talents, à entendre, à écouter, à respecter ses limites, à donner.

Je ne sais pas si je vivrai une autre « petite maternité »; je ne sais pas si j’aurai d’autres enfants. Je ne m’ennuie pas de la douleur et de la fatigue, des doutes et de l’embrouillement. Mais je me souviens de la folie exaltante de mes accouchements, de l’allaitement que j’ai tant aimé, je me souviens de ces chansons chantées au milieu de la nuit, de ces premiers roucoulements au petit matin. Je me souviens de mon incrédulité: elle est là, il est là, et elle.il sent le lait. Que c’était bon, vous découvrir, mes enfants.

J’aime tellement ça, grandir avec vous.

Et je dois dire, chères lectrices, que j’ai aussi vraiment aimé ça grandir avec vous. Pour moi la fin de la petite maternité signifie aussi de dire au revoir à TPLMoms, d’autres projets m’appellent (faut vraiment que je l’écrive, cette thèse!). Ce blog a été pour moi un merveilleux espace d’expression et d’échange féministe, c’est un lieu où je me suis trouvée, dans la maternité, et c’est grâce à vous et aussi aux autres autrices, mes amies.

J’ai goûté ici à la sororité comme nulle part ailleurs, et ça a été central pour survivre et traverser ma petite maternité. Il faut garder ces espaces, il faut continuer à libérer la parole des femmes, il faut savoir se trouver.

Merci pour tout, avec tout mon amour féministe.

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Un super atelier pour les enfants ce weekend

Depuis quelques années, Montréal héberge de plus en plus de stations éphémères en été. On peut penser au Marché des possibles, à Aire Commune, au Village au Pied-du-Courant, etc.

Ces espaces spécialement aménagés sont vraiment de beaux endroits où passer du temps en famille, prendre un verre, manger une bouchée dans un food truck, faire des activités et se détendre! Personnellement, on adore ça!

Ce weekend, le Village au Pied-du-Courant, situé sur les bords du fleuve, dans Centre-Sud, organise un grand marché d’artisans! Ça se passe ce dimanche 25 août de 15h à 21h.

Pour l’occasion, vous retrouverez des créateurs et créatrices montréalais.e.s sur le sable. Le concept est super! La liste des artisans est disponible ICI.

Mais ce n’est pas tout! On attire votre attention sur une activité parfaite pour les enfants: un atelier sonore de La puce à l’oreille, de 16h-19h.

En effet, ce studio de podcasts décalés s’installe au Village pour un atelier sonore pour enfants allumé.es. Ce sera l’occasion de créer des reportages, des entrevues, des bulletins de nouvelles, d’annoncer la météo, etc.

On trouve l’idée GÉNIALE! On vous a d’ailleurs déjà parlé des balados de la puce à l’oreille. (Re)découvrez notre article ICI.

On avait adoré leur podcast sur les sorcières, spécialement conçu pour les minis:

On invite vraiment à vous rendre au Village au Pied-du-Courant dimanche, autant pour le grand marché d’artisans que pour l’atelier sonore. On est sûres que toute la famille va adorer!

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Un projet pour initier les enfants à la musique dès la naissance

Si vous avez été du genre à faire écouter de la musique à votre mini pendant la grossesse, on a trouvé le meilleur projet pour vous! Le projet Les Câlins symphoniques propose d’initier les enfants, dès la naissance, à la musique et à ses bienfaits. Avant de partir en peur, quand on dit « initier à la musique », on ne parle pas de mettre un violon et des partitions dans les petites mains adorables d’un baby, haha! Le projet propose plutôt, pour débuter, une séance photo mettant en scène les bébés et un instrument de musique.

C’est la photographe, bien connue du milieu de la photo familiale, Annie Savard-Filion, qui pilotera la partie « photo » du projet Les Câlins symphoniques. Le projet multidisciplinaire est appelé à prendre plusieurs formes tout au long de son déroulement, avec des parties plus musicales que visuelles.

Voici un exemple d’une trop belle photo prise par Annie Savard-Filion.

Il y a encore beaucoup de surprises entourant cet original projet, mais sachez que Les Câlins symphoniques sont à la recherche de participants pour leur projet. Vous trouverez toutes les infos du super projet sur leur site Web

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Aire de jeux: l’événement idéal pour les petits et les grands au coeur d’enfant

Connaissez-vous le Livart? C’est un centre multidisciplinaire qui vise à provoquer des échanges et de belles rencontres et stimuler la créativité; il est situé en plein coeur du Plateau Mont-Royal et si son existence n’est pas déjà assez excitante en soi, sachez qu’en plus, ce lieu créatif se transformera, du jeudi 22 août au dimanche 25 août, en un grand marché pour les petits et les grands. Juste à temps pour la rentrée.

Cet événement intitulé Aire de jeux, une collaboration entre le Livart et Paperole, porte bien son nom puisqu’en plus d’y retrouver un marché rassemblant plusieurs exposants coup de coeur, on pourra aussi y participer à divers ateliers pensés pour plaire à tous les membres de la famille.

Les activités familiales auront principalement lieu durant le weekend, soit les 24 et 25 août de 11h à 17h.

Des activités pour les grands sont aussi à l’horaire puisque jeudi et vendredi les 22 et 23 août, l’endroit s’animera en soirée alors qu’on nous promet une ambiance festive avec bar et terrasse. 

Du côté des exposants du grand marché, on retrouvera atelier b, Atelier-D Jonathan Dorthe, Retailles: atelier de papier, Café Pista, des enfantillages, Dinette Nationale – fabrique de choses sucrées, La fée raille, Ouistitine, Microfiches, Paperole, raplapla et Yogang. De côté de la petite librairie du Livart, ce sont Atelier Archipel, Comme des géants, Drawn and Quarterly, Grilled cheese Mag, Éditions de La Pastèque et Le Lièvre de Mars qui seront présents!

Découvrez tous les détails de la programmation via l’événement Facebook d’Aire de jeux.

Est-ce que votre famille sera de la fête?