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Bébé coûte cher, même avant son arrivée

Plusieurs parents ne regardent pas à la dépense pendant la grossesse. Une étude anglaise, qui a interrogé 2000 parents, déclare que ces derniers dépensent en moyenne 2825 $ durant les 9 mois d’attente.

Le compte en banque diminuerait même de 14 516 $ pour les parents anglais plus fortunés (6 %). La décoration de la chambre et la congélation de cellules souches viendraient en tête de la liste des dépenses de ces derniers.

L’emballement, l’excitation et la peur de l’inconnu pousseraient même certains parents à connaître de lourds problèmes financiers après la naissance de leur bébé. En effet, un quart des parents interrogés dans l’étude a confirmé ce fait.

Selon Alistair Clayton, la porte-parole d’une émission qui prépare les adultes à devenir parents, « en prévision de l’arrivée de leur bébé, les parents se sentent souvent et pour la première fois sous pression. Ils dépensent pour faire face à toute éventualité : des vêtements, du matériel de puériculture coûteux et des gadgets qu’ils n’utiliseront jamais. Le manque d’argent, les contraintes, les soins à donner à la naissance, c’est une combinaison toxique pour le couple ».

Après la grossesse vient la vie normale. Il semblerait, selon une étude de 2011, qu’un enfant coûte aux parents environ 14 500 $ par an jusqu’à ses 21 ans.

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Le châtiment corporel rend les enfants agressifs

Une étude à long terme de l’Université du Manitoba et de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario, publiée dans le Canadian Medical Association Journal, révèle que les enfants qui ont été plus souvent giflés, qui ont reçu la fessée ou qui se sont fait souvent crier dessus sont plus susceptibles de reproduire ces gestes avec autrui lorsqu’ils seront grands, et ce, presque sans exception, démontre l’étude.

Les auteurs de l’analyse affirment que les enfants punis physiquement pourraient être contre-productifs. Il semblerait que le châtiment corporel pousse davantage l’enfant à remettre en cause les adultes et à développer des problèmes de santé mentale comme la dépression.

Aujourd’hui, les sociétés ne considèrent plus la punition physique comme le meilleur moyen de discipliner les enfants.

Mentionnons que la fessée est interdite et illégale dans certains pays de l’Europe, comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas. En Grande-Bretagne, depuis 2004, un « châtiment raisonnable » est toléré. Cela signifie que le geste physique ne doit pas laisser de marques ou de rougeurs.

Les chercheurs pensent que les médecins devraient aider les parents à mieux cerner le comportement des enfants, apprendre à se maitriser et adopter des solutions non violentes : des approches efficaces pour la discipline.

Selon eux, beaucoup d’adultes ne comprennent pas ce qui pousse le comportement d’un enfant. « Ils croient que les jeunes sont rebelles, mais ils font tout simplement ce qui est normal pour leur développement », expliquent-ils.

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Pourquoi les AVC touchent-ils davantage les enfants noirs?

De nouvelles stratégies de prévention des AVC ont été présentées par des spécialistes de l’Université de la Californie à San Francisco lors de l’American Stroke Association International Stroke Conference, en janvier dernier.

Il semblerait qu’avant 1998, les enfants noirs étaient 74 % plus susceptibles de mourir d’un accident ischémique cérébral que les enfants blancs. Cet écart s’explique en partie par l’augmentation des taux d’anémie à hématies falciformes chez les enfants noirs.

Mentionnons que l’anémie falciforme est une maladie génétique du sang qui affecte principalement les Afro-Américains.

Entre 1999 et 2007, le risque a chuté de près des deux tiers. Les enfants noirs étaient dorénavant 27 % plus susceptibles d’avoir un accident ischémique cérébral que les enfants blancs, selon les données des certificats de décès pour les enfants américains qui sont morts d’accident vasculaire cérébral ischémique de 1988 à 2007.

Les protocoles de prévention des AVC auraient changé après un essai révolutionnaire de prévention des AVC dans la drépanocytose, en 1998.

L’étude a démontré qu’un traitement chronique de transfusion sanguine abaisse le risque d’AVC de 90 % chez les enfants atteints de drépanocytose et à haut risque d’accident vasculaire cérébral.

Selon les experts, les enfants atteints de la maladie devraient également subir une échographie pour déterminer leur risque d’AVC.

Sur les quelque 795 000 adultes et enfants américains qui souffrent d’un AVC chaque année, plus de 137 000 meurent.

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Des milliers d’enfants maltraités enregistrés dans les hôpitaux

Près de 4600 enfants ont été admis dans un hôpital aux États-Unis en 2006 à la suite de mauvais traitements physiques, et 300 sont morts pour cause de sévices, selon les chiffres de chercheurs de l’Université Yale à New Haven, au Connecticut.

Les spécialistes ont remarqué que les enfants de moins d’un an étaient beaucoup plus nombreux à subir un mauvais sort. Étrangement, les enfants dont les parents avaient une assurance avec une compagnie en particulier, soit Medicaid, étaient davantage admis dans les hôpitaux.

Selon le rapport publié dans Pediatrics, à l’échelle nationale, le coût de la violence physique au cours de l’année a été estimé à 73,8 millions de dollars. Les coûts à long terme d’une année incluant toutes les formes de violence physique envers les enfants — sévices sexuels et psychologiques ainsi que négligence – sont évalués à environ 124 milliards de dollars.

Dans l’ensemble, on a constaté que 4569 enfants ont été admis à l’hôpital pour des blessures abusives, comparativement à 189 414 pour des cas de blessures non violentes et 2,29 millions pour d’autres raisons.

En moyenne, les chercheurs ont constaté que les enfants maltraités séjournent plus de temps à l’hôpital, soit 7,4 jours, que le coût au système de santé pour des traumatismes violents est significativement plus élevé et que le risque de mourir est également plus élevé chez les enfants maltraités.

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Les mères québécoises craignent la boîte à lunch

Confusion, embarras, dégoût et stress sont les quatre principales émotions que ressentent les mères québécoises lorsqu’elles préparent le lunch des enfants.

Certaines confirment même que la confection de la boîte est une réelle corvée, tant que l’enfant, l’école et la société imposent leurs contraintes en matière de bonne nutrition, d’allergies ou autres.

Il semblerait que l’enfant est trop souvent le maître décisif du dossier sac à lunch. Plusieurs jeunes confirment faire du troc à l’école, à l’insu de leurs parents, échangeant ainsi de bons aliments pour ceux qui sont salés et riches en calories.

À l’achat d’une boîte à lunch, les parents disent rechercher la durabilité et la facilité de lavage, tandis que les enfants poussent pour avoir celle qui a un look.

Certains élèves disent également avoir peur des surveillants (débordés dans les services de garde) qui sont contrariés parce qu’il y a « encore » un dîner à faire réchauffer.

Sur ce, l’étude a démontré que seuls 30 à 40 % des enfants, selon les groupes d’âge, mangent des repas faits maison et non du commercial ou surgelé.

Cette étude, qui vient d’être réalisée par Julie-Michèle Mondou dans le cadre de sa maîtrise en nutrition à l’Université de Montréal, révèle que presque la moitié (46 %) des élèves de 5 à 12 ans, au Québec, apportent leur repas à l’école.

Cependant, la majorité des écoles n’ont pas de cafétéria et pas suffisamment de micro-ondes. Les enfants sont d’ailleurs souvent obligés de manger en classe, au gymnase ou même dans les corridors.

Et il arrive fréquemment que les petits doivent casser la croûte à toute allure. Malgré une recommandation du ministère de l’Éducation qui suggère de réserver au moins 20 minutes au dîner, 31 % des écoles n’offrent pas ce temps.

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Le comportement d’une mère influence le développement du cerveau de son enfant

Une étude prospective de l’Université Washington à St. Louis, publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, laisse entrevoir la possibilité que l’augmentation du volume de l’hippocampe soit due au comportement qu’aura une mère envers son petit durant l’enfance.

Les chercheurs ont remarqué que l’augmentation du volume hippocampique était significative seulement pour les enfants qui n’étaient pas déprimés; une découverte importante qui laisse croire aux chercheurs qu’une dépression précoce durant la jeunesse peut affecter le développement cérébral.

L’augmentation du volume de l’hippocampe peut se traduire par des changements épigénétiques dans la méthylation de l’ADN et par l’accroissement du développement neuronal et la ramification.

Les résultats de cette étude suggèrent que le soutien maternel en bas âge exerce une influence positive sur le développement de l’hippocampe chez les enfants sans dépression. Par contre, chez les enfants déprimés, leurs comportements ont des effets négatifs et entravent les avantages potentiels de l’aide maternelle, pensent les scientifiques.

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Pipi au lit : la constipation est souvent la coupable

Selon une étude du Wake Forest Baptist Medical Center, si la constipation n’est pas diagnostiquée, les enfants et leurs parents doivent supporter une quête inutilement longue, coûteuse et difficile à guérir.

« Avoir trop de selles dans le rectum réduit la capacité de la vessie », a déclaré l’auteur principal de l’étude, Steve J. Hodges, professeur adjoint d’urologie au centre.

30 enfants et adolescents qui cherchaient un traitement pour l’énurésie ont été examinés par les chercheurs avec des rayons X. Tous avaient de grandes quantités de selles dans le rectum, plus que la majorité des autres jeunes ayant des habitudes intestinales normales.

En trois mois, grâce à un traitement laxatif, 25 des 30 enfants (83 %) ont été guéris de l’énurésie nocturne.

Selon les spécialistes, l’un des problèmes majeurs est que les enfants ne sont souvent pas capables de décrire ou de cerner des habitudes intestinales compatibles avec la constipation (selles non quotidiennes et consistance dure).

Les chercheurs avertissent que tout traitement médical pour l’énurésie doit être supervisé par un médecin.

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Le siège d’appoint délaissé par les parents

Depuis le 1er janvier, le gouvernement fédéral a adopté de nouvelles exigences au Canada. Ainsi, le pays est devenu le premier au monde à obliger l’utilisation de ceinture de sécurité à trois points d’ancrage pour mieux retenir les sièges d’auto pour enfant à la banquette, selon le journal Le Droit.

De plus, la limite de poids maximal admissible de l’occupant d’un siège d’auto pour enfants a augmenté, passant de 22 à 30 kilos. Cela signifie que bébé reste dorénavant plus longtemps dans son siège avant de s’asseoir dans un siège d’appoint.

À partir de 36 kilos (80 livres), l’enfant peut être retenu par une ceinture de sécurité conventionnelle.

Les futurs acheteurs de siège d’autos pour enfants devront tenir compte de ces nouvelles normes, tout comme les fabricants.

En ce qui concerne les sièges d’appoint, aux États-Unis, une étude menée par des experts de santé infantile à l’Hôpital universitaire du Michigan CS Mott Children a révélé que la plupart des parents déclarent que leurs enfants âgés de 4 à 8 ans utilisent un siège de sécurité dans la voiture familiale.

Cependant, 45 % des parents disent abandonner le siège en situation de covoiturage, faute d’espace dans les véhicules et en raison des difficultés de coordination et d’arrangements entre conducteurs.

Aux États-Unis, 70 % des parents disent utiliser le covoiturage, ce qui inquiète les chercheurs qui se fient aux réflexions des parents dans ces conditions.

La plupart des lois des États exigent que les enfants se retrouvent dans un siège d’appoint jusqu’à 8 ans. Quant à elles, les recommandations nationales encouragent l’utilisation de sièges d’appoint jusqu’à ce qu’un enfant atteigne 57 pouces, qui représentent la hauteur moyenne d’un enfant de 11 ans.

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Enfance : une douleur à la poitrine est-elle un signe de trouble cardiaque?

La douleur thoracique chez les enfants n’a pas la même connotation que chez les adultes.

Tous les enfants qui ont été évalués dans un centre médical de Boston sur une période de 10 ans, entre 2000 et 2009, étaient âgés de plus de 6 ans et n’avaient pas de défauts cardiaques connus ou de maladie cardiovasculaire.

Les 3700 enfants qui ont été vus pour des douleurs thoraciques ont été identifiés à partir des dossiers médicaux qui faisaient référence à des données supplémentaires, comme des facteurs démographiques et cliniques.

Les enfants ont été divisés en deux groupes : ceux qui avaient des douleurs thoraciques à l’effort et ceux qui avaient des douleurs thoraciques au repos. Les douleurs thoraciques au repos étaient le scénario le plus fréquent (56 %), alors que la douleur thoracique à l’effort comptait pour 33 %.

L’échocardiographie a été réalisée sur 38 % des patients; ces évaluations ont été normales dans 88 % des cas. Les diagnostics de causes de douleurs thoraciques ont été répartis comme suit :
• origine inconnue, 52 %;
• origine musculo-squelettique, 36 %;
• origine pulmonaire, 7 %;
• origine gastro-intestinale, 3 %;
• Anxiété, 1 %;
• origine cardiaque, 1 %.

Les chercheurs ont donc conclu que la douleur thoracique est un symptôme commun en pédiatrie qui a rarement une cause cardiaque. Parmi les 3700 patients, 3 décès (0,1%) sont survenus pendant le suivi. Deux de ces décès étaient des suicides, et le troisième était le résultat d’une hémorragie retropéritonéale.

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Quand la maternelle influence le marché du travail

Pour les enfants, la classe est le lieu de travail. L’écoute et la bonne attention durant la maternelle peuvent prédire avec précision le développement des compétences axées sur le travail.

C’est ce que suggère une étude publiée en ligne dans le Journal of Abnormal Child Psychology par la Dre Linda Pagani, professeure et chercheuse à l’Université de Montréal et au CHU Sainte-Justine.

Le travail seul ou en équipe, le niveau de maîtrise de soi et de confiance en soi et la capacité à suivre des directives et des règles sont les critères qui ont été soigneusement évalués par les enseignants de plus d’un millier d’enfants de la maternelle qui fréquentaient tous des écoles de milieux défavorisés de Montréal.

Ceux qui répondaient de manière positive à tous ces critères de production et de bonne conduite étaient plus susceptibles de continuer à en faire autant une fois adulte, sur le marché du travail.

Bien que plusieurs autres facteurs expliquant un déficit de l’attention au primaire aient été pris en considération sur l’échelle d’évaluation, il semblerait que les garçons, les enfants agressifs et les enfants ayant des aptitudes cognitives inférieures à la maternelle étaient beaucoup plus susceptibles d’appartenir à une classe d’adultes moins accomplis.

Pour les spécialistes, il y a des risques importants de la vie associés à des déficits d’attention chez les enfants, qui comprennent un haut taux de décrochage scolaire, de chômage et d’abus de substances problématiques. Selon les chercheurs, ces résultats plaident fortement pour une identification précoce et un traitement des problèmes d’attention.