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Maman préviendrait les problèmes de drogue

Selon une récente recherche menée sur des rats par l’University of Adelaide et la Duke University, la mère pourrait jouer un rôle majeur quant à la prévention des problèmes de drogues de ses enfants.

En fait, il semble qu’une mère attentionnée et attentive aux besoins de ses enfants aiderait ces derniers à résister à la tentation de consommer de la drogue plus tard dans la vie.

Il est ressorti d’une expérimentation qu’une mère rat influençait de manière significative la réponse immunitaire du cerveau de sa progéniture durant la petite enfance.

On apprend aussi sur Medical News Today que l’attention maternelle augmentait la production de la molécule Interleukine-10 (reliée au système immunitaire) dans le cerveau.

Ainsi, les jeunes rats arrivaient à mieux résister à la tentation de la morphine. C’est la première fois que l’on démontre la réponse moléculaire provoquée par la morphine sur les cellules gliales de la partie du cerveau dédiée à la récompense.

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Mon enfant est transgenre

On en parle plus ouvertement, mais la transsexualité demeure encore floue et marginalisée. Pourtant, de plus en plus de familles posent des questions et souhaitent accompagner leur enfant.

Plusieurs parents se demandent, par exemple, de quelle manière ils doivent réagir si leur petite fille ou leur petit garçon d’âge préscolaire insiste pour porter des vêtements de l’autre sexe, ou encore s’il transforme son nom en l’autre genre.

Les parents d’un enfant transgenre sont souvent aux prises avec des inquiétudes quant à sa protection contre l’ostracisme et l’intimidation.

Une nouvelle approche, que décrit le thérapeute familial Jean Malpas dans Family Process, pourrait offrir un meilleur soutien aux parents et aux enfants qui vivent avec cette réalité.

M. Malpas, qui est le directeur du Gender and Family Project, explique que les familles d’enfants transgenres peuvent bénéficier d’une approche multidimensionnelle, pour apprendre à composer avec la double identité sexuelle.

On a pu remarquer que le coaching, la formation et les groupes de soutien aux parents ainsi que la thérapie familiale sont efficaces pour réussir à vivre avec ce dilemme.

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Les conséquences de l’orphelinat

On lit dans Development and Psychopathology que les enfants qui sont séparés à la naissance de leurs parents biologiques et qui sont élevés au sein d’un orphelinat afficheraient des changements au niveau de leur génome.

Ces changements biologiques survenant aux chromosomes ont été observés à la suite d’une étude ayant porté sur 28 enfants. La moitié d’entre eux avaient grandi depuis la naissance dans un orphelinat, et les autres avaient été élevés par leurs parents biologiques.

Les enfants de 7 à 10 ans de cette étude menée par des chercheurs de la Yale School of Medicine ont subi des prélèvements sanguins. Ces échantillons ont ensuite été analysés, de sorte que le génome de chaque enfant a pu être établi.

On a ainsi pu remarquer les effets du stress de séparation à la naissance et du manque d’attention parentale et de soins, c’est-à-dire les processus biologiques qu’ils sous-tendent.

Il a été démontré que les enfants orphelins présentaient un plus grand nombre de changements quant à la régulation génétique de leur système immunitaire ainsi qu’aux interactions intercellulaires.

Cette explication scientifique pourrait constituer une réponse en ce que les enfants adoptés sont particulièrement vulnérables aux pratiques parentales sévères, en ce qui a trait à la santé physique et mentale.

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Les enfants handicapés encore marginalisés

On croirait que les temps ont changé, mais la situation demeure difficile pour les enfants handicapés. Il semble qu’ils fassent encore l’objet d’une grave discrimination.

Selon une récente étude présentée sur Medical News Today, les enfants qui vivent avec un handicap sont encore marginalisés à l’école, mais aussi dans le milieu de la santé et des services sociaux.

Il semble que cette situation soit fréquente, même que certains subissent une exclusion, voire de la violence. Leurs principaux obstacles demeurent l’attitude des autres et des formes très répandues de discrimination institutionnelle.

On rappelle que les enfants vivant avec un handicap sont rarement autorisés à jouer avec les autres enfants ou à agir comme eux. La raison donnée relève des préoccupations quant à leur corps, que l’on considère comme inerte ou incontrôlable.

Bref, on évalue encore les enfants handicapés en fonction d’un manque à rattraper qu’ils présentent, en comparaison avec des enfants dits « normaux ».

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Le stress diminue le développement cérébral

Un enfant qui a vécu du stress de manière précoce en subirait des lacunes dans son développement cérébral, apprend-on dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Précisément, des chercheurs de plusieurs universités américaines ont relevé que des traitements découlant d’une éducation déficiente et un stress précoce entraînaient des changements à la matière grise du cerveau.

En examinant des jeunes qui avaient vécu de la maltraitance à un jeune âge, on a remarqué des lacunes physiques dans leur matière grise, et ce, qu’ils présentent ou non les signes d’un trouble psychiatrique.

La maltraitance des enfants a été évaluée par questionnaire, et elle touchait la négligence comme la violence physique, psychologique et émotionnelle, ainsi que la présence ou non de sévices sexuels.

Ces observations ont bien entendu été faites grâce à l’imagerie par résonance magnétique. Le stress précoce aurait donc un impact sur le développement morphologique de certaines structures cérébrales.

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Obésité : les parents sont-ils bien renseignés?

On lit dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine les résultats d’une enquête sur la conscience des parents quant à l’état de santé de leur enfant. Il semble que près du quart des parents n’avaient jamais été informés par un médecin (ou tout autre représentant des services de santé) que leur enfant souffrait d’un surpoids.

Pourtant, ce sont les parents qui détiennent le rôle le plus important quant à la prévention et au traitement de l’obésité. Le nombre d’enfants obèses n’a cessé d’augmenter depuis les 10 dernières années.

Ainsi, bien que les parents démontrent en général une bonne motivation pour changer les habitudes alimentaires et le style de vie au sein de leur famille, très peu en reçoivent l’avis de leur médecin, lorsque la situation le requiert.

Cette enquête visait un échantillon d’environ 5000 enfants âgés de 2 à 15 ans. Sur tous les parents sondés, seulement 22 % s’étaient fait dire que leur enfant était en surpoids par leur médecin. Chez ceux dont l’enfant était carrément obèse, 58 % en ont reçu l’avertissement du médecin.

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Le cerveau des enfants maltraités

Des soldats qui ont été exposés à des situations de combat présentent les mêmes tendances d’activité dans deux zones du cerveau que des enfants maltraités.

Ce constat troublant démontre que la violence familiale aurait des effets semblables à la guerre. L’activité cérébrale de l’insula intérieure et de l’amygdale se déclenchait, chez les enfants, lorsqu’ils regardaient la photo d’un visage en colère.

Une explication possible, pour comprendre comment ces deux groupes ciblés ont la même activité cérébrale, serait qu’ils s’adaptent pour devenir « hyper conscients » de leur environnement.

On lit aussi sur Medical News Today que ces deux parties du cerveau sont reliées aux troubles anxieux. Il semble donc que l’adaptation neuronale des enfants maltraités pourrait les exposer à de plus grands risques de problèmes d’anxiété.

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Les enfants asthmatiques sont vulnérables

Des chercheurs des universités Yale et Brown ont conclu, après avoir suivi 430 enfants asthmatiques de 4 à 12 ans, que le plus faible taux de pollen dans l’air pouvaient les atteindre.

Durant cinq ans, on a analysé les taux quotidiens de pollen près de la maison des sujets. Il en est ressorti que ces enfants sont très vulnérables. Au plus faible taux de pollen, ils étaient enclins à présenter des symptômes de l’asthme.

Même s’ils prenaient des médicaments, ces enfants étaient 37 % plus à risque de présenter des difficultés respiratoires et de devoir bénéficier d’un traitement supplémentaire. On parle ici d’un taux de 6 à 7 grains de pollen par mètre cube, ce qui est minime.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué avec surprise que ces enfants présentaient moins de symptômes de l’asthme lorsque les taux de pollen étaient élevés. On peut toutefois expliquer ce contraste par le fait que les parents d’enfants asthmatiques suivent les bulletins sur les taux de pollen et agissent en conséquence.

Par exemple, lorsque le taux de pollen est élevé, on gardera simplement un enfant asthmatique à l’intérieur, à l’air conditionné.

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Traitement possible du TDAH

Des chercheurs de l’Hospital of Philadelphia auraient ciblé un traitement possible contre le trouble du déficit de l’Attention avec hyperactivité (TDAH).

Comme on nous l’explique dans Nature Genetics, on a remarqué des influences génétiques quant au TDAH. Des altérations à certains gènes qui jouent un rôle dans des voies du cerveau en feraient partie.

Les gènes qui entrent ici en jeu atteignent les neurotransmetteurs du cerveau qui sont en lien avec le trouble de l’inattention.

Selon les chercheurs américains, il serait donc possible que des médicaments ayant une influence sur cesdites voies cérébrales puissent représenter un nouveau traitement pour les enfants atteints d’un TDAH.

Dans la cohorte de leur recherche, au moins 10 % des enfants atteints présentaient les variations génétiques mentionnées. On détient donc une explication génétique, et ce lien s’applique déjà à un sous-ensemble de tous les enfants atteints d’un TDAH.

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La vitamine D et le diabète

Une carence en vitamine D serait fortement liée à la prévalence du diabète de type 2, nous apprend une récente étude publiée dans The Endocrine Society’s Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM).

Après comparaison, on a aussi remarqué que ce manque en vitamine D était particulièrement présent chez les enfants obèses. Il contribuerait à la résistance à l’insuline, donc au développement de la maladie.

D’autre part, on avait déjà relevé que de faibles taux en vitamine D entraient aussi en corrélation avec les maladies cardiovasculaires.

Toutefois, on ne saurait encore décrire quels sont les mécanismes sous-jacents par lesquels l’obésité infantile et ces problèmes de santé peuvent être ainsi liés à une carence en vitamine D.

La présente étude a pour sa part évalué les associations entre le taux de vitamine D et les habitudes alimentaires d’enfants obèses. Par la suite, on a analysé les possibles corrélations entre ce taux et les différents marqueurs d’un métabolisme anormal du glucose et ceux de l’hypertension artérielle.

On a entre autres remarqué que le saut du petit-déjeuner et une forte consommation de jus étaient associés à de faibles taux de vitamine D chez les enfants obèses.

Un traitement visant à reconstituer un taux normal de vitamine D pourrait améliorer certains aspects de leur santé, comme la résistance à l’insuline.