Catégories
Uncategorized

Sida : peu d’enfants traités

À la suite de la Journée mondiale du sida, l’Organisation mondiale de la santé a présenté les plus récentes données sur les enfants atteints. On apprend sur DNDi que si de plus en plus d’adultes atteints (environ la moitié) ont accès aux traitements offerts contre le virus, la situation est très différente chez les plus jeunes.

Il semble en effet que moins du quart des enfants séropositifs ou atteints du sida bénéficient de ces traitements; seulement 23 % y ont accès.

En 2010, 250 000 enfants sont décédés des suites du VIH. Cela revient à près de 700 enfants par jour.
 
Les raisons de cette triste situation sont nombreuses. Notamment, on révèle que peu de femmes enceintes ont accès à des soins prénataux et que beaucoup de travail reste à faire quant au dépistage du VIH pour empêcher la transmission de la mère à l’enfant.
 
De plus, il s’avère difficile de détecter le VIH chez les poupons. Mais le grand problème demeure le manque criant de traitements appropriés pour les enfants atteints du sida ou du VIH. Cela comprend tous les enfants, mais particulièrement les tout-petits et les bébés.
 
Catégories
Uncategorized

Les médicaments et la respiration

Les enfants d’âge préscolaire seraient plus à risque de souffrir d’une respiration sifflante si leur mère a pris de l’acétaminophène durant la grossesse ou s’ils ont reçu des antibiotiques peu après leur naissance.

Des chercheurs viennent de mettre ces données en comparaison avec la supposition que manger du poisson avant l’âge de neuf mois diminuait le risque de ce problème respiratoire.
 
Au total, ils ont évalué des données concernant 44 96 enfants suédois nés en 2003. Elles comprenaient des éléments portant sur l’état de santé des jeunes sujets à différents âges (à 6 et 12 mois, puis à 4 ans et demi), sur la grossesse et sur l’allaitement, entre autres.
 
Il s’est avéré que les enfants avec un historique familial de maladie atopique étaient 70 % plus enclins à avoir une respiration sifflante. Ce risque se trouvait doublé si des antibiotiques avaient été pris par l’enfant peu après sa naissance.
 
D’autre part, manger du poisson aurait diminué les risques de respiration sifflante chez les sujets de 40 %.
 
Les résultats complets de cette analyse comparative viennent de paraître dans la nouvelle édition d’Acta Peadiatrica.
 
Catégories
Uncategorized

Des pensées suicidaires dès l’enfance

Selon une étude parue dans le Journal of Adolescent Health, les pensées suicidaires seraient présentes dès l’enfance. Un enfant n’aurait donc pas encore atteint la puberté qu’il pourrait commencer à penser à s’enlever la vie ou entreprendre des comportements suicidaires.

En ce moment, on estime qu’environ un enfant sur neuf se sera suicidé avant de terminer ses études secondaires. Il semble aussi que près de 40 % des gens qui ont essayé de s’enlever la vie ont fait leur première tentative de suicide avant la fin de leur primaire.

Parallèlement, les chercheurs de la présente étude ont remarqué que les tentatives de suicide durant l’enfance et l’adolescence étaient liées à de plus forts taux de dépression au moment de l’acte.

Des interventions en santé mentale devraient donc être entamées dès l’école primaire, afin que les enfants soient pleinement conscients des premiers signes d’un comportement suicidaire, qu’ils se perçoivent mieux.

Catégories
Uncategorized

Clinique mobile pour jeunes asthmatiques

On lit dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology qu’un programme de traitement de l’asthme, une clinique mobile, aurait donné des résultats moyennement encourageants.

Les services de la Breathmobile combinés à une intervention familiale se sont conclus par une augmentation de 1,7 jour sans symptômes de l’asthme, après une période d’expérimentation de 6 mois. Toutefois, après un an, l’amélioration s’est avérée nulle.

L’un des points forts de la Breathmobile est que les enfants asthmatiques issus d’une famille à faible revenu se retrouvent avec de plus grands risques de problèmes de santé et de mort. Ces plus hauts risques sont reliés en grande partie à une moins bonne accessibilité aux soins.

On tentait donc, en utilisant la Breathmobile, de passer outre les embûches du transport, de l’accès aux soins et à la qualité du service d’assurance maladie des enfants.

Catégories
Uncategorized

Ils croient au père Noël

Malgré la vie moderne, les enfants continuent bel et bien de croire au père Noël. Une étude parue récemment confirme que la majorité des enfants ont encore foi en l’existence de ce personnage féérique.

Menée par la Fédération des commerces spécialistes des jouets et produits de l’enfant (FCPE), une instance européenne, l’enquête conclut que 8 enfants sur 10 croient toujours au père Noël. Cette proportion concerne des enfants âgés de 2 à 9 ans.

Environ 1000 parents ont été interrogés pour en venir à ce résultat. Les répondants ont par ailleurs confirmé que les enfants considèrent que Noël est un « moment magique » à 91 %.

La classique liste de cadeaux est toujours aussi d’actualité : 79 % écrivent leur lettre annuelle au père Noël, et 11 % des enfants de 5 à 7 ans s’y consacrent dès le milieu du mois d’octobre.

Afin de la composer, les enfants d’aujourd’hui emploient divers moyens. Si 85 % d’entre eux trouvent leurs idées en parcourant les catalogues de jouets, 63 % se fient à la publicité, et 45 % demandent conseil à leurs amis dans la cour de récréation.

Catégories
Uncategorized

Les jeux vidéo transforment le cerveau

Selon une étude de l’Indiana University School of Medicine, les jeux vidéo auraient un effet sur le fonctionnement du cerveau, apprend-on sur Medscape. On remet encore une fois en question cette activité si populaire auprès des enfants.

Des jeunes qui avaient joué à des jeux vidéo violents pour une durée de 10 heures étalées sur 1 semaine ont démontré une baisse de l’activité cérébrale impliquant l’attention, l’inhibition, la prise de décisions et certaines fonctions d’exécution.

Auparavant, on avait démontré que les jeux vidéo violents influençaient immédiatement la prise de décisions reliée aux émotions et la fonction cognitive, et ce, après une période de seulement 30 minutes.

On a donc reporté cette relation sur une durée de 10 heures par semaine. Les observations cérébrales ont été relevées à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique.

Après cette semaine de test, le groupe de participants qui avait joué à des jeux vidéo violents durant la durée mentionnée présentait une activité plus faible dans le lobe frontal inférieur gauche ainsi que dans le cortex inférieur.

Il faudrait donc prendre bien au sérieux le temps passé à s’adonner à des jeux vidéo, violents qui plus est, par les enfants.

Catégories
Uncategorized

L’importance de l’amitié

Il serait très bénéfique pour l’enfant de créer des amitiés lorsqu’il est en maternelle. Avoir des amis de qualité pourrait faire en sorte qu’un garçon aura moins de problèmes de comportement et de meilleures compétences sociales en première et en troisième année.

Ce serait différent pour les petites filles. Elles présenteraient de bonnes compétences sociales durant les mêmes années du primaire, indépendamment du fait qu’elles aient créé de solides amitiés ou non à la maternelle.

On devine que les amitiés de qualité demandent des valeurs comme la coopération, le partage et l’interaction positive, de même que moins de conflits destructeurs.

Les chercheurs conseillent fortement les parents à encourager leur enfant à créer de saines relations d’amitié, et ce, par le biais de différentes activités.

Ce sont les conclusions d’une équipe de l’University of Illinois qui a étudié la situation de 567 enfants. On les présente dans Infant and Child Development. Les mères des participants étaient questionnées sur les amis ainsi que le type de rapports avec eux.

Catégories
Uncategorized

La sécurité des enfants obèses

Afin de vérifier si les enfants qui souffrent d’obésité bénéficient des mêmes mesures de sécurité en voiture que les autres, des spécialistes dans le domaine ont étudié une série de cas d’accidents.

Ils ont donc passé en revue près de 1000 situations où des enfants avaient été inclus dans un accident de la route. Mentionnons que les sujets étaient âgés d’un an à huit ans. Il en ressort que le surpoids ou l’obésité n’augmentait pas les risques de blessures chez les enfants.

Tous les participants à cette étude avaient été correctement attachés dans leur siège d’auto ou avec une ceinture de sécurité, sur un siège d’appoint, et ce, en fonction de leur poids.

Il semble que les sièges d’aujourd’hui soient adaptés au surpoids que peuvent présenter certains enfants, et qu’il en existe un éventail de choix acceptable. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, 32 % des enfants sont obèses ou ont un surpoids, aux États-Unis.

Les résultats complets de cette analyse paraissent dans la présente édition de Pediatrics.

Catégories
Uncategorized

Les enfants autistes et les autres

On lit dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry que des enfants qui ont un trouble de l’autisme pourraient fréquenter une école normale. De cette façon, ils pourraient même améliorer leurs compétences sociales.

Toutefois, une étude révèle que ces améliorations dans leur développement sont possibles si leurs camarades de classe apprennent à interagir avec eux. Il semble que cette approche serait plus profitable pour les enfants autistes, et que les interventions actuelles pourraient même être laissées de côté.

L’environnement d’un enfant pourrait donc avoir de bons résultats thérapeutiques. Dans le cadre de la présente expérimentation, 60 enfants atteints d’un trouble de l’autisme ont été suivis après avoir été intégrés dans une classe normale à 80 % du temps. Ils étaient âgés de 6 à 11 ans.

Ils ont ensuite été divisés en sous-groupes, et une méthode d’intervention sous un angle en particulier a été appliquée. On suivait donc une intervention individuelle (avec l’enfant autiste), en groupe, une combinaison des deux, ou aucune intervention.

Catégories
Uncategorized

Peut-on vraiment prédire l’obésité?

On apprend sur Medscape que des chercheurs tentent de mettre au point un outil pouvant prédire efficacement les risques d’obésité chez un enfant.

Une première étude, l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children, en aurait déjà établi certaines bases, et l’on pourrait s’en servir pour effectuer le suivi efficace de divers éléments reliés à la santé d’enfants de moins de 13 ans.

Cinq principaux facteurs ont été établis pour le bon fonctionnement de cet outil innovateur. Il s’agit du poids de naissance, de l’indice de masse corporelle (IMC) de la mère avant la grossesse, de son tabagisme durant la grossesse, du gain de poids du poupon et de l’IMC du père. Mentionnons que cette dernière donnée s’est avérée plus ou moins fiable aux fins d’évaluation.

Par la suite, près de 19 000 enfants nés au Royaume-Uni ont été évalués. Les éléments avant naissance et de grossesse ont été plus difficiles à recueillir que les autres.

Néanmoins, on a pu, grâce à ce nouveau barème, établir que le gain de poids du poupon représente un enjeu majeur quant à la prévalence de l’obésité. De plus, le fait que les deux parents soient obèses augmentait les risques de l’obésité de l’enfant par six.

L’utilisation d’un outil du genre pourrait être très utile pour conseiller les familles sur de bonnes habitudes de vie, et ce, en faisant un suivi très précis de la santé de l’enfant. On imagine déjà une calculatrice spéciale qui servirait au mieux les pédiatres.