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Les effets de l’anesthésie

Pediatrics présente les résultats d’une récente étude ayant porté sur les risques encourus par une anesthésie chez les enfants. L’exposition à des agents anesthésiques pouvant entraîner une neurodégénérescence chez certains mammifères, on a voulu évaluer les risques auprès de la population infantile.

On a donc tenté d’établir des associations entre l’anesthésie et les troubles d’apprentissage, la réponse à une intervention visant un problème de comportement ou émotif, ainsi que les résultats obtenus à des tests cognitifs.

Il en est ressorti que l’exposition répétée à des agents anesthésiques augmentait de façon significative les risques de développement des problèmes cités. Cette observation était tout aussi vraie lorsqu’on éliminait les facteurs liés à l’état de santé.

La même tangente a pu être établie quant aux résultats à des tests cognitifs. Toutefois, il n’y avait pas d’incidence chez les enfants qui avaient pu bénéficier d’un suivi en psychothérapie ou en psychoéducation.

Malgré tout, on a pu conclure que l’exposition répétée aux anesthésies avant l’âge de deux ans représente un important facteur de risque quant au développement de troubles d’apprentissage.

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Être enfant et sans-abri

Parmi les enfants vivant au sein d’une famille à faible revenu, on estime que 10 % ont déjà été sans-abri durant un certain temps avant l’âge de 6 ans. De plus, 24 % d’entre eux ont dû être accueillis par une autre famille, des amis ou des parents avant ce même âge, lit-on sur Psychcentral.

Une étude de l’University of Illinois met en lumière la réalité de ces jeunes. Après avoir suivi 2631 enfants de l’âge de 5 ans à l’âge de 20 ans, on a pu évaluer le taux d’itinérance et celui de jumelage avec une autre famille. On a ainsi pu remarquer les effets sur la santé des enfants.

Les jeunes qui s’étaient déjà retrouvés sans-abri vivaient plus souvent avec un handicap que les autres. Près de deux fois plus avaient des problèmes de comportement ou affectifs, soit 15 % par rapport à 8 %. De plus, ils souffraient plus souvent d’asthme. En comparaison avec un groupe sujet (20 %), ces enfants étaient asthmatiques à 5 ans dans 28 % des cas.
 
On a toutefois remarqué que les agents stressants avaient un plus grand impact que les périodes sans domicile, chez les enfants issus d’une famille à faible revenu, que ce soit pour la santé physique ou le développement cognitif. Cette situation ferait donc partie des nombreux stress auxquels peuvent être confrontés ces enfants.
 
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Être enfant et sans-abri

Parmi les enfants vivant au sein d’une famille à faible revenu, on estime que 10 % ont déjà été sans-abri durant un certain temps avant l’âge de 6 ans. De plus, 24 % d’entre eux ont dû être accueillis par une autre famille, des amis ou des parents avant ce même âge, lit-on sur Psychcentral.

Une étude de l’University of Illinois met en lumière la réalité de ces jeunes. Après avoir suivi 2631 enfants de l’âge de 5 ans à l’âge de 20 ans, on a pu évaluer le taux d’itinérance et celui de jumelage avec une autre famille. On a ainsi pu remarquer les effets sur la santé des enfants.

Les jeunes qui s’étaient déjà retrouvés sans-abri vivaient plus souvent avec un handicap que les autres. Près de deux fois plus avaient des problèmes de comportement ou affectifs, soit 15 % par rapport à 8 %. De plus, ils souffraient plus souvent d’asthme. En comparaison avec un groupe sujet (20 %), ces enfants étaient asthmatiques à 5 ans dans 28 % des cas.
 
On a toutefois remarqué que les agents stressants avaient un plus grand impact que les périodes sans domicile, chez les enfants issus d’une famille à faible revenu, que ce soit pour la santé physique ou le développement cognitif. Cette situation ferait donc partie des nombreux stress auxquels peuvent être confrontés ces enfants.
 
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L’obésité vient-elle du père?

Il semble qu’un homme qui a un surpoids ou qui est obèse pourra nuire à la santé future de sa progéniture. Des chercheurs australiens viendraient de démontrer un lien entre le poids du père et les risques futurs d’obésité de ses enfants.

Nous lisons en effet sur Fox News, qu’après avoir suivi plus de 3000 familles de 2004 à 2008, les chercheurs ont remarqué que les enfants issus d’un père en surpoids seraient plus enclins à avoir le même problème plus tard.

Précisément, un enfant de quatre ans dont le père est obèse ou a un surpoids sera plus à risque que les autres à avoir le même problème une fois qu’il aura atteint l’âge de huit ans.

Dans la même suite d’idée, un enfant dont les deux parents sont obèses sera encore plus enclin à souffrir lui aussi d’un problème de poids.

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L’acupuncture est sans danger pour l’enfant

Depuis quelques années, de plus en plus d’enfants reçoivent des traitements d’acupuncture. Or, peu de données existent encore sur le sujet, et aucun examen systématique de l’acupuncture pédiatrique n’existait encore.

On saura désormais que cette méthode ne comporte aucun danger pour la santé d’un enfant. Une étude de l’Université de l’Alberta soutient que l’acupuncture pédiatrique est sûre, mais seulement elle est faite par un praticien qualifié.

Les chercheurs ajoutent, dans le cadre de cette recherche publiée dans Pediatrics, que certains événements indésirables ont été relevés, mais que la majorité d’entre eux demeurait d’intensité légère.

Pour en venir à ces conclusions, les chercheurs ont revu plusieurs articles scientifiques sur le sujet. Leur angle d’analyse était de remarquer des événements indésirables liés à l’emploi de l’aiguille d’acupuncture. Au total, 9537 articles ont été abordés.

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Traiter la dépression infantile

Des enfants d’à peine trois ans peuvent démontrer des symptômes de la dépression. Ceux-ci peuvent en fait être les signes avant-coureurs d’un trouble de l’humeur, par exemple.

Or, on apprend dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry qu’une nouvelle approche psychosociale permettrait aux enfants atteints de mieux gérer leurs émotions et ainsi mieux fonctionner dans leur vie en général.

Le Parent Child Interaction Therapy-Emotion Development (PCIT-ED), élaboré par une équipe de la Washington University, aurait en effet apporté des résultats probants.

Basé sur une approche pratique, ce programme a été suivi par une cinquantaine d’enfants âgés de 3 à 7 ans et leurs parents, en comparaison avec une approche déjà existante de psychoéducation.

Après 12 semaines, on a comparé les résultats au sein des 2 groupes de sujets. Tous les enfants avaient démontré une amélioration de leurs symptômes de dépression.

Chez les enfants qui avaient suivi le PCIT-ED, une amélioration avait particulièrement été remarquée quant à leur degré d’anxiété, d’hyperactivité, leurs troubles du comportement, leur hostilité et leur inattention.

Quant à ceux qui avaient suivi la méthode déjà connue de psychoéducation, ils ont démontré une amélioration quant à leur angoisse de séparation.

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Prévenir l’alcoolisme dès l’enfance

On lit dans l’Express que, selon des experts, on devrait commencer la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes enfants.

Selon les données recueillies par l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), 60 % des enfants de 11 ans ont déjà bu de l’alcool. Plus grave encore, 6 % d’entre eux se seraient même déjà soûlés.

On apprend aussi que le phénomène d’ivresse précoce ne concerne pas que les enfants défavorisés, comme on serait portés à croire. Au contraire, le plus souvent, il s’agit d’enfants qui vivent au sein d’une famille sans problème particulier.

Un attrait précoce pour l’alcool est plutôt associé à certains comportements et à un tempérament précis qui se remarquent durant l’enfance.

D’autre part, un alcoolisme précoce peut engendrer des problèmes au cerveau. C’est pourquoi les spécialistes recommandent que l’on entame la prévention de l’alcoolisme à l’école primaire.

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La télévision est la grande coupable

Chez les enfants, la sédentarité est une grande cause de prévalence de problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires. Toutefois, selon une étude de la Queen’s University, le manque d’activité physique n’en augmenterait pas nécessairement les risques, lit-on sur Medical News Today.

En fait, en s’attardant aux types d’activités sédentaires adoptées par les enfants, les chercheurs ont remarqué que certaines sont plus problématiques que d’autres.

La télévision ressort donc comme la grande coupable. Passer du temps à regarder la télévision prédit un plus fort risque de maladie cardiovasculaire, alors que l’ordinateur, par exemple, ne le fait pas.

On pourrait expliquer ce lien par le fait qu’en passant du temps devant la télévision, la dépense énergétique chute considérablement. De plus, les collations entre les repas vont plus souvent de pair avec cette activité.

Les chercheurs soulignent donc qu’il ne faudrait pas seulement encourager nos enfants à pratiquer des activités physiques. On devrait aussi être attentif à ce qu’ils font le reste du temps. Encore une fois, on recommande de limiter le plus possible leur temps passé devant la télévision.

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Grand danger pour certains enfants anémiques

Selon des résultats parus dans le Journal of the American Society of Hematology, certains facteurs indiqueraient une plus forte prévalence d’AVC chez les enfants anémiques.

Précisément, les garçons atteints d’anémie falciforme ayant un faible taux d’hémoglobine et une forte pression artérielle systolique seraient particulièrement à risque d’être atteints d’un AVC dit « silencieux ».

Cette forme d’AVC est la plus courante des attaques neurologiques chez les enfants atteints d’anémique falciforme. Plus de 25 % d’entre eux le vivront vers l’âge de 6 ans, et près de 40 % le subiront vers 14 ans.

Le faible taux d’hémoglobine sanguin constitue la première raison de cette prévalence chez les enfants anémiques. Le transport de l’oxygène se faisant ainsi moins bien dans le sang, le corps tend à compenser en augmentant le flux sanguin vers le cerveau.

Bien que les AVC silencieux soient bien documentés chez les personnes âgées, peu de recherches sont encore faites quant aux plus jeunes.

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Éviter les rechutes des jeunes leucémiques

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont identifié des marqueurs qui permettraient de prédire une rechute leucémique. Il s’agit là d’un grand espoir pour les enfants atteints de la maladie.

Déjà, on prévoirait le développement de tests, faciles à effectuer, qui pourraient établir les risques de rechute leucémique.

Selon les résultats parus dans Blood, les chercheurs ont remarqué qu’un sous-ensemble de cellules blanches (des lymphocytes T) serait la source du problème, du moins en grande partie.

Parallèlement, ces lymphocytes T, lorsqu’ils sont exposés à un marqueur en particulier, le PD-1, tendent à perdre de leur capacité à se multiplier et combattent moins bien les virus et les cellules cancéreuses.

Rappelons que près de 20 % des enfants atteints de leucémie qui sont traités à l’aide de cellules souches vont vivre une rechute. Les cellules en question sont dérivées du sang recueilli dans le cordon ombilical.