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Une application de perte de poids pour enfants

Weight Watchers (maintenant WW) a annoncé le lancement d’une application de perte de poids ciblant les 8-17 ans.

L’application (Kurbo by WW) demande aux utilisateurs de rentrer les données par rapport à leur poids et leur grandeur et permet de comptabiliser les activités physiques et la nourriture mangée durant une journée en plus de catégoriser les aliments selon un système de bon/moyen/mauvais qui utilise des feux de circulation vert, jaune et rouge comme symboles.

Ayoye

Prenez deux minutes pour parler avec n’importe quelle personne qui a dû vivre avec un trouble alimentaire, et il y de bonnes chances qu’elle vous dise que leur obsession avec leur corps a commencé à un très jeune âge. Une étude sur les jeunes filles adolescentes faisant un régime a révélé qu’elles étaient 5 fois plus susceptibles de développer par la suite un trouble alimentaire. 

Voici quelques petites pistes beaucoup plus sensées qu’une application qui n’a comme objectif que de faire rentrer davantage de gens dans la grande roue lucrative de l’industrie de la perte de poids.

1- Encourager nos enfants à manger des aliments variés et ne pas les catégoriser selon bons et mauvais. Expliquer pourquoi certains aliments sont positifs pour notre corps alors que certains autres, bien que plaisants au goût (comme les sucreries), doivent être consommés en plus petites quantités. Il faut le plus possible impliquer les enfants dans le choix et la préparation des repas et trouver de nouvelles façons d’apprêter les légumes.

2- Intégrer l’activité sportive de façon régulière et miser sur le plaisir plutôt que la dépense énergétique/ calorique.

3- Éviter les commentaires négatifs sur l’apparence des gens en général et surtout sur nous-mêmes. Il ne faut pas oublier que les enfants sont des petites éponges et que si on passe notre temps à se dénigrer, ils auront tendance à développer ce genre de pensées envers eux aussi. 

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Kit de survie 101 pour s’occuper seule des enfants

(chronique)

«Comment allez-vous faire? »

Cette phrase-là, je l’ai entendue des centaines de fois lorsque je suis tombée enceinte de mon premier.

Voyez-vous, mon travail me contraignait à coucher à l’extérieur une semaine par mois. Finalement, lorsque je suis retournée au travail après mon congé de maternité, la vie faisant bien les choses, je devais quitter seulement une semaine aux 2 mois. Et mon chum prenait le relais durant ce temps-là, car lui ne découchait presque jamais.

Puis, 24 heures après avoir accouché de mon deuxième, mon chum se faisait offrir une promotion qui le forcerait à découcher une, deux ou trois nuits toutes les semaines.

Il s’est fait offrir une promotion dans le pire timing ever avec mon périnée déchiré, mais nous avons tout de même accepté sans hésitation. Je serais de toute façon en congé de maternité durant 1 an, alors nous aurions en masse le temps de nous adapter à ce changement. Et tout le monde nous demandait sans cesse: « Comment allez-vous faire? »

Vous l’aurez deviné, je suis solo parentale chaque semaine, et ce, même si j’ai moi-même recommencé à travailler. J’ai donc envie de vous partager mes petits trucs du quotidien pour ne pas perdre la boule. 

Un papa qui s’implique

Il a bien beau travailler à l’extérieur, lorsqu’il est à la maison, ma tendre moitié à d’affaire à s’impliquer. Un papa qui s’implique, ce n’est pas un plus, c’est un MUST pour notre survie. C’est certain que ça vient avec le désavantage suivant: tout n’est pas fait à ma manière. Mais c’est aussi ça, la beauté de la chose. Je gère mon côté control freak pendant qu’il gère les mousses.

Une bonne communication

Je sais, ça l’air très de base cette règle. Pourtant, presque 100% des chicanes entre mon conjoint et moi est dû à un manque de communication. Et je remarque que c’est aussi le cas des couples qui m’entourent. Donc, je n’attends pas que mon chum devine mes besoins, car ça n’arrivera pas. De la même façon, je n’attends pas après lui pour qu’il fasse quelque chose: je lui demande de le faire. Ou je lui dis que je suis fatiguée et que j’aimerais qu’il intervienne d’une certaine façon avec les enfants. Mon Rémi ne lit pas encore dans mes pensées et le vôtre ne doit sûrement pas y arriver non plus.

Une bonne routine du dodo

Ça, c’est ce qui me permet de maintenir une santé mentale. Mes enfants le savent: après le bain, c’est 2 minutes de télévision calme ou de lecture et ensuite, c’est brossage de dents et dodo. On n’y échappe pas. De cette façon, je n’ai pas à me chicaner 1h avec eux sur l’heure du coucher ou encore ressasser les vieilles fables du Bonhomme Sept Heures. Et je les couche de bonne heure comme ça, tout le monde est bien reposé et maman peut aussi relaxer.

Une planification des repas

J’avoue que cette règle est vraiment importante et pourtant, je commence à peine à la mettre en pratique. Je l’ai appris à la dure: je suis rentrée à la maison avec les enfants un mercredi soir à 17h40 et mon frigo était vide. Mes garçons criaient et chignaient comme des loups affamés et je n’avais rien pour souper! Fait que, si je ne veux pas me retrouver la langue à terre (surtout lorsque l’imprévu s’invite et que j’ai 1h de retard à cause du trafic), je planifie mes repas de la semaine. Sinon, ils devront manger du macaroni orange dans une boîte bleue…

Une gardienne à proximité

Tous ceux qui se demandaient comment j’allais faire, savent maintenant que j’ai dans ma poche arrière l’arme secrète: une gardienne en or qui reste à 100 mètres de chez moi. Cette gardienne, c’est ma belle-s?ur et elle s’occupe de mes enfants comme la prunelle de ses yeux. Je peux compter sur elle à toute heure et à n’importe quel moment durant la semaine. Elle peut donc aller au parc avec les enfants pendant que je prends de l’avance sur mon lavage, mon ménage ou encore sur mon niveau à Candy Crush.

Une femme ou un homme de ménage

Ne me demandez jamais de choisir entre ma femme de ménage ou mon chum (haha)! Honnêtement, quand le budget le permet, c’est le petit plus qu’on se paye qui nous enlève beaucoup de culpabilité. Parce que quand maman a passé la semaine seule avec les 2 enfants, qu’elle a travaillé, qu’elle a fait le souper, donné les bains, guéri les petits bobos, c’est parfait quand elle n’a pas à se taper 3 heures de ménage avant l’arrivée de son Rémi. J’ai juste besoin de ramasser un minimum et ma femme de ménage, elle, s’occupe de me cleaner ça en 2 temps, 3 mouvements.

Quels sont vos trucs de survie lorsque vous êtes seul.e.s avec les enfants?

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Je voulais vraiment une fille, mais…

(chronique)

J’aimerais vous faire une confidence: j’ai déjà désiré avoir une fille alors que j’étais enceinte d’un garçon. Et je sais que je ne suis pas la seule maman à qui cela est arrivé d’espérer un sexe en particulier. Par contre, c’est comme si c’était un sujet tabou ou honteux, car le sexe n’a aucune importance et ce qui compte vraiment, c’est d’avoir un bébé en santé. Et c’est vrai que c’est tout ce qui compte! Mais nous sommes humains, et parfois, il peut nous arriver de rêver à quelque chose ou d’espérer secrètement. Aujourd’hui, je veux vous partager l’évolution derrière mon désir d’avoir une fille. Ce n’est désormais plus aussi important pour moi ou du moins, ce n’est plus pour les mêmes raisons.

Lorsque je suis tombée enceinte pour la première fois, je n’avais pas de préférence de sexe. C’était le petit premier alors je n’avais aucune attente particulière. Même si j’ai toujours trouvé qu’il y avait une belle variété de vêtements et d’objets trop cutes côté fille, je réussissais à trouver des belles choses côté garçon, car j’étais gaga et si contente d’être enceinte. Surtout que, comme tout le monde, je voulais un bébé en santé.

Par contre, ce n’est pas un secret, mon chum espérait avoir un garçon.

Pour lui, c’était comme réaliser un rêve. Il s’imaginait jouer au hockey et aller au baseball avec son fils. Puis, nous avons fait les tests de la trisomie et notre bébé était à risque élevé. Nous nous sommes inquiétés durant quelques semaines pour sa santé. À ce moment, le sexe n’avait plus aucune importance. Finalement, nous avons appris qu’il était en santé et que nous attendions un petit garçon.

Mason a toujours été un petit garçon doux et attentionné. Et depuis son plus jeune âge, il s’est intéressé à toutes sortes de choses et pas toujours les choses que Rémi pensait. Par exemple, ses films Disney préférés sont Raiponce et La Reine des Neiges et il n’a aucun intérêt pour Histoire de jouet ou Les bagnoles (sorry not sorry Rémi). Mon chum et moi avons appris que ce n’est pas parce que nous avons un garçon qu’il va nécessairement aimer les choses stéréotypées pour garçon. Et c’est bien correct de même.

Puis, je suis tombée enceinte de mon deuxième. Et cette fois, pour être totalement franche, c’est moi qui espérais avoir une fille. Je ne m’en cache pas. Alors que mon Rémi n’avait aucune préférence, j’espérais, cette fois-ci, pouvoir acheter des tutus, des robes et des licornes. En fait, je voulais le petit couple. Pour moi, c’était l’idée que je m’étais fait de la petite famille parfaite. Ne vous méprenez pas, je voulais un bébé en santé, mais disons que j’espérais secrètement pouvoir vivre ma maternité différemment et avec une fille.

Finalement, notre petit Anze est entré dans nos vies et je suis tombée totalement sous le charme. Depuis, je n’ai plus aucune aspiration à ce qui concerne le sexe d’un futur bébé. La vie m’a donné une leçon: notre fille fictive pourrait s’intéresser au baseball alors qu’Anze aime la danse et Mason le rose.

Par contre, durant nos vacances d’été, mon chum m’a fait la confidence fracassante qu’il aimerait désormais avoir une fille. Il a comparé son désir d’avoir une fille au même désir qu’il avait pour un garçon lorsque j’étais enceinte de notre premier. Je n’en revenais pas! La comparaison était extrême, car je sais à quel point il voulait un garçon. Après cette révélation, je me suis mise à imaginer mon Rémi main dans la main avec notre fille fictive et ça a fait fondre mon coeur, je dois l’avouer. Mais pour ma part, je n’ai plus ce désir de vouloir un sexe en particulier.

D’une part, mes aspirations d’avoir une fille reposaient beaucoup sur des stéréotypes préconçus que j’avais et sur mon désir de magasinage (hihi). Je me trouve tellement gâtée d’avoir mes deux garçons si différents et exceptionnels que je ne rêve plus d’avoir une fille.

Avez-vous secrètement rêvé d’avoir un garçon ou une fille?

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Des accessoires zéro déchet pour les lunchs

Bon, c’est vrai qu’il reste encore quelques semaines avant la rentrée des classes. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas commencer à s’organiser et préparer les petits accessoires et fournitures dont vont avoir besoin nos minis! Entre autres, les items pour leurs lunchs font partie des achats dont il faut parfois s’occuper un peu d’avance pour ne pas être mal pris.e.s avec des Tupperwares sans couvercle, et on a quelques idées à vous proposer!

En effet, les boutiques Mère Hélène et Carré Zéro Déchet ont cette année décidé de s’associer pour proposer des accessoires de lunch pour enfants qui permettent d’éviter au maximum les emballages inutiles.

Je voulais donc vous présenter ces objets qui pourraient vous aider si vous avez la volonté d’avancer vers une démarche plus écologique et responsable! 

Les pailles de silicone – 13$ le pack de 6 

Je ne pouvais pas faire un article sur la thématique zéro déchet sans vous proposer un lot de pailles réutilisables! Celles-ci sont vraiment pratiques puisqu’elles sont en silicone, ce qui veut dire qu’elles peuvent se plier et que vos enfants peuvent les transporter facilement! Une petite boîte en métal et le tour est joué! Elles sont également disponibles à l’unité pour 2.50$. 

Crédit: Carré Zéro Déchet

L’enveloppe à sandwich – 13,50$

Cette enveloppe est fabriquée avec du coton biologique et permettra d’emballer chaque jour les sandwichs de vos enfants. Pour la nettoyer, vous pouvez simplement la rincer à l’eau avec un peu de savon ou bien la mettre à la lessive et à la sécheuse sans aucun problème, c’est vraiment pratique! Pour information, l’utilisation d’une enveloppe de ce type permet d’éviter environ 230 emballages de sandwichs par an et par enfant, ça fait réfléchir!

Crédit: Carré Zéro Déchet

La boîte à jus – 12$

Terminé les petites briques jetables dans le sac des enfants! Cette boîte à jus totalement hermétique peut être remplie du liquide que vous souhaitez, que ce soit de l’eau, du jus ou même du sirop! Vous pouvez la remplir le matin à partir d’une grande brique de jus (moins chère et qui représente moins d’emballage que plusieurs petites briques) ou la remplir avec un jus ou smoothie que vous avez fait vous-même! Cette petite boîte va même au congélateur et au lave-vaisselle; que demander de plus?

Crédit: Carré Zéro Déchet

Des boîtes polyvalentes – 8,50$

Plats cuisinés, restants de la veille; tout pourra être placé dans ces petites boîte pour que votre enfant le déguste à l’heure du lunch. Ces modèles sont particulièrement pratiques puisqu’ils sont empilables, permettant ainsi un vrai gain de place lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Ils passent sans problème au lave-vaisselle et au micro-onde si le plat a besoin d’être réchauffé et sont totalement étanches à l’air. 

Crédit: Carré Zéro Déchet

Si les enfants prennent dès le plus jeune âge l’habitude de ne pas consommer trop d’emballages, ce sera certainement des attitudes qu’ils garderont à l’âge adulte, et ça ne peut être que plus positif pour la petite planète sur laquelle ils vont grandir!

Avez-vous un coup de coeur pour ces accessoires écolo? 

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Mon enfant crie tout le temps

(chronique)

J’ai un p’tit bonhomme de 2 ans à la maison. Il est drôle. Mon Dieu, qu’il est drôle. Il est expressif. Il est doux avec sa petite s?ur. Il est curieux. Je l’aime d’un amour inconditionnel.

Mais il crie.

J’entends les gens se dire: « Oui, mais c’est un enfant de 2 ans, c’est claiiiiiiiiiir qu’il va crier. »

Oui, mais non. Je le sais, c’est quoi, un enfant qui crie; j’en ai 4 en bas de 6 ans. À la maison, c’est sonore sur un moyen temps, mais je vous garantis qu’ils ne crient pas tous de cette façon-là.

Quand j’essaie d’expliquer aux gens comment il crie, j’y vais comme suit :

« Je t’avertis, soit il est chill et fait ses p’tites affaires, soit il crie. Pis là, tu vas penser que tu sais ce que je veux dire, mais non, tu ne le sais pas. Je te le dis, les oreilles vont te siller, pis là tu vas comprendre ce que j’essayais de t’expliquer. »

Je vous jure, je ressens physiquement mon tympan vibrer sous son puissant vibrato.

Il fut un temps où on ne l’entendait pas. Honnêtement, de 0 à 9 mois, c’était le bébé qu’on oubliait. C’était le bébé qui chillait dans sa balançoire, dans sa chaise, sur son tapis d’éveil, dans son parc, dans mes bras. C’était le bébé facile, la version débutante que tous les parents désirent. C’était le bébé qui me confortait dans ma maternité, parce que c’était donc facile d’être sa maman.

Je n’arrive pas tout à fait à me rappeler du moment où ça a changé. Il devait avoir 9-10 mois. J’aime raconter qu’il en a eu marre d’être tranquille, et qu’il a décidé à un moment donné que ce n’était qu’une feinte tout ça. Qu’un jour, il s’est écrié (littéralement) « AH AH AH VOUS PENSIEZ QUE J’ÉTAIS TRANQUILLE, MAIS JE VOUS AI BIEN EUS !!! ».

Ça fait qu’on est rendus plus d’un an plus tard, pis il crie encore. Des jours plus, des jours moins, mais beau temps, mauvais temps, il crie. Mon ouïe pis ma patience ne trouvent pas toujours ça facile, honnêtement, mais reste que c’est mon fils et que je ne l’échangerais (la plupart du temps) pour rien au monde.

Avez-vous des jeunes enfants qui crient aussi? Est-ce que ça a fini par passer? (Please dites-moi que oui, parce que l’espoir fait vivre hein!)

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Des ateliers de cuisine pour les enfants

Connaissez-vous les ateliers de C’est moi le chef? Les ateliers sont une initiative de l’entreprise d’économie sociale 1,2,3? je cuisine! fondée en 2017 par Karine Desserre-Pezé et ont comme but principal de transmettre le plaisir de cuisiner et de bien manger aux enfants.

Depuis 2017, c’est plus de 1000 enfants et parents qui ont participé aux ateliers de C’est moi le chef et on trouve que le concept est vraiment cool, parce que ça permet aux enfants d’apprendre l’importance d’une alimentation saine et équilibrée, tout en s’amusant. C’est aussi un bon moyen de passer un moment privilégié avec vos enfants.

C’est moi le chef a sorti sa programmation pour les sessions d’automne et les parents ont maintenant la possibilité de réserver les ateliers à la session (plutôt que juste à l’unité, mais l’option à l’unité est toujours disponible). En réservant à la session, vous aurez droit à un combo de trois ateliers au marché Jean-Talon et vous obtiendrez la priorité sur les dates, des prix réduits d’inscription et des goodies supplémentaires selon le type d’abonnement choisi.

Une autre nouveauté, c’est qu’il y a maintenant des ateliers pour les 3 à 5 ans, question de titiller encore plus tôt leur #PassionCuisine. Les ateliers ont toujours une thématique, comme apprendre à faire des gnocchis ou encore comment faire une crème fouettée! La session d’automne est sous la thématique de la Martinique, alors vos petits pourront découvrir des recettes délicieuses et hautes en couleur!

On aime vraiment l’idée derrière C’est moi le chef et on a déjà hâte que la session d’automne débute!

Pour plus d’infos, on vous invite à consulter le site Web de C’est moi le chef.

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5 activités extérieures improvisées à faire avec les enfants

Lorsque j’observe ma tribu en action dans la cour, c’est rarement avec des jouets qu’elle s’occupe.

J’en suis venue à la conclusion que chez moi comme dans plusieurs familles, ce sont les jeux inventés et créés « avec les moyens du bord » qui ont la cote.

C’est pourquoi j’ai eu l’idée de vous présenter 5 activités extérieures super faciles à faire, dont la durée est malléable et qui ne requièrent presque aucun matériel.

Observer les animaux

Les cours, jardins et parcs sont de vrais zoos aux yeux des enfants! En restant immobiles et silencieux quelques secondes, ils découvriront les résidents insoupçonnés de ces lieux qui les entourent: oiseaux, insectes, petits mammifères, papillons, etc. De plus, il existe plusieurs façons d’enrichir leurs observations: dessiner les animaux qu’ils voient, les prendre en photo ou noter leur description pour confirmer leur identité plus tard (par exemple, s’il s’agit d’une espèce d’oiseaux ou d’insectes en particulier).

Créer un rallye

C’est bien beau l’observation pour un temps, mais certains enfants ont besoin d’être en action! Sur une feuille de papier (ou la tablette), on écrit (ou dessine) le nom de 10 items qu’ils devront trouver à l’extérieur: une branche, un caillou, un pissenlit, etc. Le degré de difficulté peut être augmenté selon l’âge des participants en précisant le type d’objet recherché, par exemple une branche de cèdre, une feuille de chêne, un caillou de couleur rosée. Les trésors trouvés sont mis dans une boîte et rapportés une fois que tous les items sur sa liste sont récoltés. Mission accomplie!

Concevoir une course à obstacles

En utilisant des objets qu’on a déjà à notre portée (chaises de patio, cordes à sauter, parasol, pierres, bûches), il est possible de créer une course à obstacles envoûtante pour les enfants! Il s’agit de définir ce qu’ils devront faire à chacune des épreuves : contourner, passer en dessous, sauter par-dessus, grimper, etc. Pour donner l’exemple et créer l’engouement, une démonstration par le parent est de mise! Aussi, un même parcours peut être réalisé plusieurs fois de façons différentes : à reculons, en sautant sur une jambe, les yeux bandés (avec l’aide du parent, bien entendu) ? Des heures de plaisir!

Recueillir des trésors à admirer

Il y a tellement de choses intéressantes provenant de l’extérieur à collectionner: cailloux, feuilles d’arbre, fleurs? Les trouver et les recueillir est une première étape de l’activité, puis dans un deuxième temps on peut les organiser pour mieux les admirer. Ainsi, les feuilles sont collées dans un cahier pour en faire un herbier, les fleurs séchées puis réunies dans des bouquets décoratifs, les cailloux placés dans une boîte à chaussures, par couleur ou grandeur. Que de possibilités pour mettre en valeur les plus belles des trouvailles!

Transformer le boyau d’arrosage en jeu d’eau

Cette idée, je ne l’ai pas inventée? C’était la façon par excellence de se rafraîchir dans les années 80, alors que les jeux d’eau dans les parcs étaient à peu près inexistants. À go, on sort tous les embouts fancy de notre boyau d’arrosage et on laisse les enfants jouer librement dans l’eau (idéalement, la journée où la pelouse doit être arrosée). Un coup parti, c’est une belle occasion de laver la voiture, les jouets extérieurs ou le mobilier de jardin en utilisant le super-pistolet-à-eau-réservé-habituellement-aux-adultes (mais cette fois, c’est permis)!

Au fond, pas besoin de grand-chose pour passer un bon moment à l’extérieur avec les siens. Un peu d’imagination, de l’enthousiasme, puis la cour se transforme en terrain de jeu incroyable. Profitez-en bien!

Quels sont vos jeux extérieurs préférés en famille?

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OHA Kids: la nouvelle marque pour enfants!

C’est pour bientôt! La blogueuse française Alexandra Guerin du blogue mode et voyage Alex’s Closet a annoncé récemment le lancement de sa marque de vêtements pour enfants OHA Kids en septembre prochain! 

Pour celles et ceux qui ne suivent pas Alexandra, et bien qu’attendez-vous? Pour vous la présenter en quelques mots, la blogueuse parisienne propose des looks assez streat wear sur son compte Instragram @alexandraguerin suivi par plus de 165k personnes. Elle est également maman de la petite Tyhoa et parle d’ailleurs de maternité de manière décomplexée, et on adore ça!

Pour ce qui est de la collection, on a déjà plusieurs informations! La collection se voudra basique, unie, dans des tons neutres, et surtout, unisexe!  Alexandra souhaitait créer une marque qui puisse proposer des pièces difficiles à trouver actuellement dans les magasins pour enfants tels que des pièces basiques, des vêtements noirs ou encore des vêtements non genrés! 

Dans la vidéo de présentation de sa marque, elle explique qu’aujourd’hui, les enseignes proposent une multitude de vêtements vraiment cute et colorés pour les enfants, mais rien pour associer avec ces pièces-là! Effectivement, si on y réfléchit bien, il est aujourd’hui très simple de trouver des pantalons colorés et imprimés, mais avez-vous le souvenir d’avoir aperçu un jour un sweatshirt noir dans un rayon pour petite fille? Pas vraiment. 

La marque OHA Kids est donc là pour répondre à ce besoin. Le style se voudra à l’image de la créatrice de la marque : street, légèrement oversize et basique! La première collection proposera 7 pièces différentes, pour filles et garçons, de 1 à 6 ans! Pour ce qui est du prix, la marque se positionne sur du milieu de gamme. Comme dirait Alexandra « les enfants grandissent vite », il n’était donc pas envisageable pour elle de proposer des vêtements trop chers! 

La collection sortira en septembre, on a vraiment hâte de voir ça et il se pourrait qu’on vous en reparle très vite! 

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Les dispositifs anti-oublis pour la voiture génèrent des réactions

(chronique)

J’aperçois régulièrement des publicités faisant la promotion de dispositifs destinés aux parents de jeunes enfants, à installer dans la voiture… vous savez, ces pense-bêtes qui rappellent qu’un bébé se trouve à l’arrière dans son siège d’auto.

Sous ces annonces, plusieurs commentaires épouvantables me font dresser les cheveux sur la tête. En effet, aux dires de tous ces parents « parfaits » du Québec, il faut être « un cave, un imbécile, un sans-génie dépourvu de considération et d’amour pour ses enfants » pour oublier son petit coeur, la prunelle de ses yeux, dans un véhicule sous le soleil ou dans le froid.

Jugez-moi, mais je crois que personne n’est à l’abri d’un tel accident.

Quand j’étais petite, ma mère m’a oubliée à la garderie de l’épicerie une fois.

Dans le feu de l’action de ses commissions, elle m’a laissée derrière et ce n’est qu’à son retour à la maison qu’elle l’a réalisé. Rien de bien grave, puisque j’étais sous la supervision d’une gardienne et qu’elle a tout de suite téléphoné pour aviser qu’elle revenait me chercher sur-le-champ.

Ma mère était (et est toujours, d’ailleurs) la meilleure maman qu’on puisse avoir: douce, attentionnée, aimante et très organisée. Elle n’avait pas l’habitude des oublis, et pourtant?

Ces gens qui, chaque année, oublient leur enfant dans la voiture… ils semblent avoir un pedigree semblable… des parents aimants, sans histoires, impliqués et remplis d’affection pour leur tout-petit. Ils n’ont pas abandonné leur bébé endormi dans le stationnement du centre d’achat pour aller se claquer une virée de magasinage. Ils ont été victimes d’un oubli accidentel suite à un vilain tour que leur a joué leur cerveau. Ce qu’ils ont aussi en commun, c’est qu’ils n’ont jamais eu l’intention de se retrouver du jour au lendemain en deuil de leur enfant qu’ils adoraient.

Ces parents qui ont vécu l’impensable et qui sont soumis chaque jour au jugement des autres, j’ai mal pour eux. J’ai le goût de les prendre dans mes bras et de leur dire, même si c’est difficile à concevoir, que ce n’est rien d’autre qu’un accident. Même si ça va leur prendre plus qu’une vie pour s’en remettre, qu’ils ne dormiront plus jamais sur leurs deux oreilles, qu’ils vont se culpabiliser et revoir le déroulement de la journée fatidique en boucle; ils méritent toute l’empathie du monde au même titre que toutes les victimes d’accident.

Même si je me considère comme une mère qui a bien de l’allure, je ne me sens pas au-dessus de ces inattentions aux conséquences graves. Souvent, lorsque je gare ma voiture, je me retourne frénétiquement plusieurs fois pour vérifier si des petits pieds dépassent du siège d’auto. C’est presque rendu un TOC! Je ne veux tellement pas en oublier un derrière…

Pour toutes ces raisons, je me permets de les zyeuter, ces publicités de gadgets rappelant qu’un enfant est à bord de l’auto. Tout ça parce que j’ai la conviction que si ces tragiques accidents sont survenus avec de bons parents momentanément distraits, ça pourrait peut-être m’arriver aussi.

En ce qui concerne les commentaires déplacés sous ces mêmes annonces, j’espère de tout coeur que leurs auteurs prendront conscience qu’ils n’ont pas leur place, alors que des entrepreneurs proposent tout simplement des solutions pour éviter le pire. Pour éviter, le plus possible, les accidents.

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L’amie imaginaire de ma fille

La toute première amie de ma fille s’appelle Dabeille, elle la connait depuis qu’elle a plus ou moins 2 ans et demi. Comme l’indique son nom, c’est une abeille, sauf qu’elle est bleue et ses ailes sont comme celles des papillons. Ha oui, j’oublie un détail important: Dabeille est invisible aux yeux de tous, excepté pour ceux de ma fille.

Au début, je me suis beaucoup questionnée. Est-ce que c’est normal? Est-ce que c’est sain pour mon enfant d’entretenir une relation imaginaire ? Une fois, nous avons eu une conversation à ce sujet, je me souviens que ce fut une des premières véritables discussions que j’ai eues avec ma fille. Elle m’avait alors dit, dans ses mots d’enfants, qu’elle était consciente que Dabeille n’existait pas vraiment. Alors, je n’ai plus craint d’entretenir cette histoire et j’ai continué à faire semblant moi aussi.

C’est un phénomène relativement courant, nullement inquiétant. C’est une sorte de mécanisme social qu’un enfant se forge pour pallier à un sentiment de solitude ou gérer un besoin d’adaptation sociale.

Dans cette description, je reconnais ma fille:  elle est intelligente, bavarde et elle a de l’imagination à revendre. Et, malgré le fait que nous lui consacrons beaucoup de temps, je sais qu’elle s’ennuyait parfois, étant enfant unique dans un cercle social essentiellement composé d’adultes. J’imagine que Dabeille est née de cette imagination fertile et de ce besoin de compagnie.

Cette amie imaginaire avait une place importante dans notre quotidien. Tous les jours, on en parlait, on l’incluait dans nos activités. Ma fille se promenait souvent avec le petit poing fermé devant elle, car elle transportait ainsi sa précieuse compagne au parc ou en visite chez mamie.

Souvent, je la trouvais dans un coin de la maison en grande conversation avec cet insecte fantastique. Bien entendu, Dabeille était beaucoup moins sage que mon enfant. S’il y avait un mauvais coup ou une gaffe, c’était toujours de sa faute. Lorsqu’un objet disparaissait, c’était l’amie imaginaire qui était responsable. Si je devais répéter une consigne, c’était parce que Dabeille disait à ma fille de ne pas écouter. Alors parfois, je jouais le jeu. Je grondais un peu Dabeille pour bien lui faire comprendre que les crayons ne doivent écrire que sur les feuilles de papier ou qu’on ne met pas de jouet dans la toilette.

Dabeille avait parfois, à la demande de ma fille, son assiette à notre table. Elle avait droit, après l’histoire, d’être incluse au rituel de bonne nuit que j’avais avec mon enfant. J’ai dû m’excuser un nombre incalculable de fois à une place vide sur le divan alors que mes fesses s’y étaient posées sans savoir que cette place était déjà occupée. Je me souviens d’une anecdote, alors qu’on revenait d’un voyage à Québec, où, à peine entrés dans le tunnel Lafontaine, ma fille se met à pleurer. Dabeille était restée à Québec, elle nous suppliait de faire demi-tour pour aller la chercher! La fatigue et les bouchons de circulation aidant, on a répondu:

« Une abeille, ça vole. Elle trouvera le chemin de la maison. »

Quelques jours plus tard, ma fille m’annonce, tout sourire, que sa précieuse compagne est effectivement rentrée au bercail.

Avec l’arrivée de la maternelle, la présence de Dabeille s’est fait de moins en moins sentir. Elle faisait parfois un retour fugace, les jours de pluie où nous étions seuls à la maison. Puis, une fois ses six chandelles soufflées, Dabeille n’est plus demeurée qu’un souvenir pour toute la famille.

Il y a cinq ans, j’ai décidé de me faire faire un tatouage qui me rappellerait mon enfant. Je me suis fait tatouer sur l’épaule gauche, celle du coeur, une petite abeille bleue, pour ne jamais oublier cette petite fille qui avait la tête remplie d’un monde fabuleux. Et cette abeille qui m’en a fait voir quelques-unes!