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TDAH : rôle des parents

On apprend sur PsychCentral que les parents pourraient jouer un rôle clé quant à l’amélioration du comportement de leur enfant, si ce dernier court le risque d’avoir un trouble de l’inattention avec hyperactivité (TDAH).

L’intervention serait sans risque et considérablement efficace, selon des instances américaines, chez l’enfant d’âge préscolaire. Parallèlement, on appuie faiblement la prescription de médicaments pour le TDAH à des enfants de moins de six ans.

Malgré tout, les derniers comptes-rendus sur des médicaments comme le Ritalin indiquent qu’ils sont sans danger et qu’ils ont un effet sur le comportement des enfants atteints. Toutefois, les effets produits après la période ciblée de 12 à 24 mois n’ont pas encore été suffisamment étudiés.

Pour l’instant, en ce qui a trait à l’intervention parentale, le facteur d’échec le plus important demeure l’abandon des mesures par les parents. Le TDAH peut en effet représenter un grand défi pour une famille.

On suggère fortement que soient mis en place des programmes d’intervention du comportement qui seraient basés sur les besoins, les préférences et les valeurs de chacune des familles concernées.

Ajoutons finalement qu’environ 5 % des enfants présentent un comportement compatible avec le TDAH, mais son diagnostic et sa gestion demeurent encore difficiles.

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Grande découverte génétique d’une maladie infantile

Des chercheurs du National Institute of Arthritis and Musculoskeletal and Skin Diseases viendraient de faire une découverte d’un enjeu majeur quant à une maladie cutanée chez l’enfant, lisons-nous sur NIH News.

La maladie grave dont il est question ici est une forme rare de la dermatose. Elle se reconnaîtrait donc, selon les résultats de la présente recherche, par de l’inflammation et une perte de gras.

Selon les chercheurs, les signes cutanés de cette forme rare de dermatose sous-tendraient à un spectre regroupant plusieurs autres formes de maladies.

Encore aujourd’hui, la dermatose chronique atypique (la BOUGIE) ne correspond à aucun traitement. Beaucoup d’espoirs résident donc dans cette récente découverte.

Grâce à des échanges de renseignements, à la suite d’analyses de jeunes patients présentant une inflammation, une perte de gras et ayant une forte fièvre, les chercheurs ont pu statuer qu’une mutation génétique se cachait derrière l’exacerbation de ladite maladie.

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Quand l’anxiété devient-elle un trouble?

Il est important de distinguer le trouble anxieux d’une anxiété courante chez l’enfant, car plus tôt il aura du soutien, mieux il pourra reprendre les rênes de son existence.

Le trouble anxieux constitue l’un des problèmes psychiatriques les plus courants, et un tel problème durant la vie adulte prend très souvent sa source durant l’enfance.

Or, l’enfance est remplie de facteurs de stress normaux, y compris ceux liés au développement. Toutefois, cette anxiété considérée comme normale peut parfois dégénérer, par exemple, si l’anxiété se dénote par des indices physiques typiques (maux de ventre, de tête, transpiration) et émotionnels (peur et nervosité), lit-on sur Medscape.

Le trouble anxieux, quant à lui, touche directement les pensées de l’enfant. Il aura de la difficulté à prendre des décisions, et ses perceptions de son environnement changeront. On peut aussi remarquer une hausse de la pression artérielle et des maux physiques plus intenses, comme la diarrhée, les palpitations et l’essoufflement.

Le trouble anxieux, chez l’enfant, peut finalement s’accompagner d’autres problèmes de santé, la dépression par exemple.

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Nés tous égaux?

On lit dans Child Development les résultats d’une recherche sur les conditions socio-économiques d’un enfant et sa réussite scolaire. Malheureusement, il semble que l’un influence l’autre.

Des chercheurs ont analysé certains facteurs environnants chez 1300 enfants de 7 à 24 mois. On a tenu compte entre autres de la vie familiale, des qualités parentales et de caractéristiques démographiques.

On a aussi analysé le taux de cortisol des jeunes participants afin de mesurer leur niveau de stress lorsque les enfants ont atteint l’âge de trois ans. Durant cette même période, d’autres tests ont été effectués.

Il en est ressorti que les enfants issus de familles à faible revenu et qui profitaient d’une autorité parentale moins positive présentaient des taux de cortisol plus élevés. Mentionnons qu’un taux élevé de cortisol est relié à des aptitudes d’exécution plus faibles.

On a donc conclu que les enfants qui vivaient dans la pauvreté étaient plus enclins à avoir des difficultés de développement dans leurs aptitudes d’exécution, lesquelles sont primordiales à la maturité scolaire.

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Intelligence et curiosité

Une récente étude parue dans Psychological Science remet en cause notre perception de l’intelligence. Selon des chercheurs, la curiosité serait plus liée à la réussite scolaire que le quotient intellectuel lui-même.

On expliquerait ainsi pourquoi un enfant brillant peut avoir de mauvaises notes à l’école, alors qu’un élève avec un plus faible quotient intellectuel peut avoir d’excellents résultats scolaires.

D’autres facteurs psychologiques – ici, surtout la curiosité – entreraient en ligne de compte quant à la réussite scolaire. Aussi, un enfant qui est plus assidu dans ses devoirs aura plus tendance à performer; la rigueur semble donc aussi importante que les capacités intellectuelles.

Les chercheurs soulèvent surtout l’importance de la curiosité intellectuelle et de la conscience. En ayant ces traits de personnalité, on est plus porté à lire des livres, de même qu’à voyager et à goûter de nouvelles choses.

Pour tirer ces conclusions, on a revu près de 200 études, lesquelles regroupaient environ 50 000 élèves.

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Nos enfants devraient-ils encore fêter l’Halloween?

On lit sur Mail Online les résultats d’un récent sondage sur la perception des gens quant à ce que leurs enfants passent de porte en porte à l’Halloween. Il semble que la peur collective entretenue par les médias pousse les parents à se méfier un peu de la fête.

En pensant à la sécurité des enfants, les gens ont répondu à 50 % que tous les enfants devraient passer l’Halloween accompagnés d’un adulte. Vingt-deux pour cent croient même que cette fête ne devrait pas avoir lieu cette année.

On apprend aussi qu’un répondant sur cinq pense que l’Halloween devrait tout simplement être bannie, en ayant pour raison la sécurité des enfants.

D’autre part, 43 % voteraient pour une interdiction des masques qui couvrent entièrement le visage – et ici, ce n’est pas tant pour la sécurité de celui qui le porte, mais pour celui qui lui ouvre sa maison.

Si l’Halloween est la fête des enfants, elle est pourtant une soirée à oublier pour certains parents. Le vandalisme semble en effet monnaie courante durant cette soirée. On apprend donc que près de 13 % se seraient fait lancer des œufs sur la devanture de la maison et que 6 % ont eu carrément des dommages sur leurs plantes, leurs ornements extérieurs ou leurs clôtures.

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La mort selon les enfants

En cette journée de l’Halloween, il est à propos de se demander comment nos enfants voient la mort. Il semble que la plupart en aient peur, selon un récent sondage de Listen et Wide.

Menée auprès de 1000 adultes et 650 enfants, cette recherche nous apprend en effet que 60 % des enfants ont peur de la mort. Précisément, comme nous le lisons sur RTL.be, 59 % d’entre eux ont peur du décès de leurs parents, et 21 % craignent la mort de leurs grands-parents.

Quant au concept de mort dans l’absolu, la moitié en sont effrayés. Les autres peurs les plus courantes sont l’abandon (19 %) et les accidents (17 %).

L’Halloween, toutefois, n’effraie pas les enfants. Il s’agit au contraire d’une fête où les éléments potentiellement effrayants sont présentés d’une façon ludique, où tout est bien dirigé et rassurant.

Mais quelle est la perception de papa et maman? Selon eux, les peurs principales de leurs enfants sont de faire l’objet de moqueries et de ne pas avoir suffisamment d’amis.

On apprend aussi, dans ce sondage, que les parents encouragent généralement leurs enfants à parler de leurs peurs, plutôt que se concentrer uniquement à expliquer les événements de manière rationnelle.

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Les risques d’autisme liés à la grossesse

On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.

Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.

Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.

On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.

C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.

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Découvertes sur le déficit de l’attention

Il serait désormais possible d’aborder de nouveaux traitements pour une forme de déficit de l’attention. Se basant sur un modèle d’analyse testé sur des souris, des chercheurs de la Washington University School of Medicine ont réussi à vérifier l’efficacité de médicaments sur le cerveau.

En employant la numérisation, ils ont été en mesure de constater l’élévation du taux de dopamine, une substance chimique cérébrale. C’est que l’augmentation du taux de dopamine a été reconnue pour son effet atténuant des symptômes d’une forme de déficit de l’attention.

Il s’agit de la neurofibromatose de type 1 (la NF1); de 60 à 80 % des enfants qui en sont atteints auraient des symptômes marquants du déficit de l’attention. Plusieurs ont donc d’importantes difficultés scolaires.

Toutefois, le modèle expérimenté par ces chercheurs américains n’en est pas un parfait, soulignent-ils. Il peut malgré tout représenter un atout majeur quant à une certaine forme du dysfonctionnement du système de l’attention.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Experimental Neurology.

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La gestion du stress aidée par les amis

Selon une étude des Pays-Bas parue dans Child Development, les amis d’un enfant qui va à l’école primaire l’aident dans sa gestion du stress. On vient de démontrer que l’amitié peut atténuer les effets négatifs d’un rejet social vécu par l’enfant.

On a, pour tirer cette conclusion, évalué le taux de cortisol auprès d’une centaine d’enfants de quatrième année. Il s’agit d’un âge clé en ce qui concerne l’importance des relations d’amitié et le niveau de stress que peut engendrer un rejet social.

Rappelons ici que le cortisol est considéré comme l’hormone du stress chez l’humain. Un taux élevé de cortisol nous aide à nous adapter à des circonstances changeantes, pour ainsi mieux répondre à des agents stressants. S’il est trop élevé, toutefois, il peut entraîner des effets néfastes sur notre santé, notamment sur notre système immunitaire.

Il s’est donc avéré, dans la présente étude, que les enfants qui avaient été reconnus comme exclus par leurs camarades ont présenté des taux élevés de cortisol, ponctués d’une légère baisse pendant la journée. Les enfants concernés qui avaient peu d’amis ou qui ne forgeaient pas de réelles amitiés ont eu des résultats encore plus marquants.

Toutefois, la victimisation n’a pas été reliée à de plus hauts taux de cortisol. Cela sous-entend que cette situation n’est pas aussi stressante que l’exclusion elle-même.