Catégories
Uncategorized

Petit bébé, petites dents

Des chercheurs suédois se sont penchés sur l’un des aspects du développement des enfants, leur santé dentaire. Ils ont remarqué, en comparant deux groupes d’enfants, que ceux qui étaient nés de façon prématurée avaient de plus petites dents que les autres.

On lit en effet sur Medical News Today que si le développement physique et mental des bébés prématurés ne cesse de croître au fil des ans, la dentition ferait exception.

Dans le cadre de la présente recherche, on a examiné les dents de 80 enfants âgés de 8 à 10 ans, soit au moment où ils entamaient le développement de leurs premières dents permanentes (celles de devant, sur la mâchoire supérieure et inférieure, et les premières grandes molaires).

Le groupe de 80 enfants était constitué d’enfants qui étaient nés avant la 33e semaine de grossesse. Après les avoir comparés avec un groupe témoin, les chercheurs ont remarqué que ces enfants avaient des dents jusqu’à 10 % plus petites que la moyenne. Le plus tôt un enfant était né, plus petites étaient ses dents.

Catégories
Uncategorized

L’athérosclérose infantile

De récents résultats quant à l’efficacité de l’atorvastatine dans le traitement préventif de l’athérosclérose (affection des artères) chez les enfants atteints de lupus sont parus dans Arthritis & Rheumatism.

On y lit aussi, toutefois, que les patients gravement atteints peuvent en bénéficier et que le médicament s’avère sécuritaire.

L’atorvastatine fait partie des médicaments utilisés pour abaisser les taux de cholestérol chez les personnes atteintes d’hypercholestérolémie, donc à risque de maladie cardiovasculaire.

On ne saurait définir encore quelle est la prévalence de l’athérosclérose dans le cas de lupus infantile. Toutefois, des signes de la maladie ont été remarqués, soit l’épaississement des parois artérielles.

Des études précédentes ont par ailleurs démontré que les enfants atteints de lupus présentaient des lésions organiques graves, ce qui les expose plus à la maladie et à de lourds traitements que les adultes.

Quant à la présente recherche, on n’a relevé aucun changement significatif quant à la progression de l’athérosclérose chez des enfants (et les adolescents) atteints de lupus après qu’ils aient été traités à l’atorvastatine durant trois ans.

L’atorvastatine a toutefois été prouvée comme sécuritaire et bien tolérée, malgré l’absence de résultats. On suggère donc qu’une étude plus approfondie et portant sur un sous-groupe soit entamée.

Catégories
Uncategorized

Une application pour autistes porte fruit

On a remarqué des résultats probants quant à l’utilisation d’une application mobile révolutionnaire dédiée aux enfants atteints du syndrome d’Asperger. Ce syndrome est un trouble du spectre de l’autisme qui se décrit surtout par de graves difficultés au niveau des interactions sociales.

Des chercheurs l’University of Kansas ont élaboré l’application Sosh, qui s’emploie sur le iPod ou le iPad. Comprenant une soixantaine de pages instructives, ses fonctions interactives permettent à l’enfant (ainsi qu’à l’adolescent ou au jeune adulte) d’améliorer ses interactions avec les autres.

L’utilisateur peut même laisser des notes d’archives quant aux émotions qu’il a ressenties et comment il a réagi à la suite de tel ou tel commentaire d’un pair. Ainsi, il sera mieux équipé pour entendre ce même commentaire les fois suivantes, lisons-nous sur cjonline.com.

Les enfants atteints du syndrome d’Asperger ont habituellement un quotient intellectuel très élevé. Ils ont de bons résultats scolaires. Toutefois, en raison de certaines connexions cérébrales plus faibles, ils ne sont pas en mesure de bien comprendre les indicateurs sociaux.

Catégories
Uncategorized

Leucémie : les gènes en cause

On lit dans Blood les résultats d’une étude menée par l’Université de Montréal (Hôpital Sainte-Justine) quant à la résistance au traitement de la leucémie. On commencerait à comprendre pourquoi certains enfants ne répondent pas au traitement de leur cancer.

Les jeunes malades présentant une forme particulière du gène ATF5 auraient de plus grands risques de vivre une rechute à la suite d’un traitement à l’E. coli asparaginase. Ce médicament de chimiothérapie représente la solution clé contre la leucémie lymphoblastique aigüe.

Il est utilisé en combinaison avec d’autres médicaments et a pour rôle de régulariser l’enzyme qui produit l’asparagine, laquelle alimente les cellules cancéreuses.

Chez les enfants présentant le polymorphisme cité, l’effet en viendrait même à devenir contraire, soit de déclencher la production d’asparagine au sein des cellules cancéreuses.

On ouvre donc la voie à un nouveau traitement basé sur le profil génétique du jeune patient. De plus, on pourra prédire les risques de rechute ou d’effets secondaires chez les enfants visés.

Catégories
Uncategorized

La pression des autres commence tôt

On apprend dans Child Development que la pression exercée par nos pairs s’entame dès la petite enfance. Après avoir suivi 96 enfants (filles et garçons) de 4 ans, des chercheurs des Pays-Bas ont remarqué que notre jugement était déjà influencé par le point de vue des autres durant la petite enfance.

En observant ces enfants d’âge préscolaire au sein d’un groupe, ils ont noté que leur opinion se conformait au jugement de la majorité, lorsqu’ils étaient confrontés à une situation donnée.

Il semble que ce conformisme détienne un rôle clé dans l’acquisition d’un répertoire comportementale de groupe. En d’autres mots, dès la petite enfance, lorsque nous sommes confrontés à une idée qui va à l’encontre de nos croyances et de nos valeurs, nous suivons quand même très souvent le point de vue de la majorité.

Pour tirer ces conclusions, on a procédé à deux expérimentations. Dans la première, on demandait l’avis des enfants quant à des situations présentées dans des livres. Au cours de la deuxième, ils devaient observer des images d’animaux à la lumière et à la pénombre, puis répondre à une question.

Dans les deux cas, les enfants en venaient souvent à revoir ou à façonner leur réponse en fonction de celle du groupe. Ces résultats s’expliquent par le fait que le conformisme a des raisons sociales. On tente, par exemple, d’éviter les conflits au sein d’un groupe en agissant ainsi.

Catégories
Uncategorized

La maladie expliquée par la salive

On pourrait maintenant expliquer pourquoi les enfants ont des défenses immunitaires plus faibles que les adultes. Des chercheurs suédois, après avoir réalisé la cartographie de la salive d’enfants, auraient peut-être trouvé la question quant à l’incapacité de ces derniers à lutter contre des infections.

C’est que la salive, étant produite par les petites et les grandes glandes salivaires, contiendrait plusieurs éléments importants. Elles produisent une sécrétion qui lubrifie les muqueuses, mais qui contient aussi des substances antimicrobiennes.

Lesdites substances antimicrobiennes font partie des défenses du système immunitaire, nous protégeant ainsi des infections, lit-on sur Medical News Today.

Dans leur étude, les chercheurs ont analysé la salive de 200 sujets, qui comprenaient des enfants d’âge préscolaire, des adolescents et de jeunes adultes. Pour la première fois, on a tenté d’évaluer l’apparition de certaines composantes de défense immunitaire durant la croissance.

Entre autres, on a remarqué que les jeunes enfants présentaient une plus petite quantité d’immunoglobuline que les adultes. D’autres composantes se sont avérées très semblables, toutefois.

La différence entre les défenses immunitaires des enfants et des adultes s’expliqueraient simplement par le fait que le développement des premiers n’est pas complété. En se basant sur ces résultats préliminaires, on remarque déjà que le développement de ces défenses se produit entre 10 et 12 ans, bien que certaines soient déjà présentes durant la petite enfance.

Crédit pphoto : Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Protégeons bébé du froid

Les jeunes enfants peuvent attraper froid sans que l’on s’en rende compte, aussi faut-il bien les protéger. On lit quelques conseils fournis par l’ANPDE sur le sujet.

La première règle à suivre est de bien couvrir les bébés, mais jamais trop. Ces derniers ont en effet plus de difficulté à se réchauffer que les adultes, car leur système de régulation thermique n’est pas encore complet.

Toutefois, si on le couvre trop, un bébé se met à transpirer, et c’est à ce moment qu’il peut attraper froid. On suggère donc de superposer plusieurs vêtements, au lieu de les emmitoufler dans un seul trop chaud.

En général, on couvre un bébé d’un vêtement de plus qu’un adulte, mais il s’agit là d’une simple indication. On privilégie les zones sensibles, qui sont les mains, les pieds et la tête. Pour les extrémités, on peut donc couvrir de plusieurs couches.

Il faut aussi penser à l’intérieur, qui ne doit jamais être trop chaud. Dans la chambre de bébé, il devrait régner une température moyenne de 19 °C. De plus, on devrait l’aérer chaque jour, et ce, même s’il fait très froid à l’extérieur.

Finalement, quand on met bébé au lit pour qu’il dorme, on choisit la gigoteuse. Cette pièce de vêtement, qui fait penser à un sac de couchage avec des bretelles à bouton, a l’avantage de rester en place, contrairement aux couvertures. On habille bébé d’une barboteuse et d’un pyjama à pattes.

Catégories
Uncategorized

L’incontinence reliée au TDAH

Des chercheurs avancent l’hypothèse qu’un enfant atteint d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) serait plus enclin à souffrir d’incontinence durant le jour.

Comme nous l’apprenons dans le Journal of Urology, on a remarqué depuis longtemps ce lien, mais cette fois, on en présente une certaine preuve. Il semble en effet qu’un enfant qui est incontinent est quatre fois plus susceptible de souffrir du TDAH.

Dans le cadre de la présente étude, qui a été menée par l’Université de la Sarre, les parents de 1300 enfants (de 5 à 7 ans) ont répondu à des questionnaires.

Il en est ressorti que parmi les 49 enfants qui présentaient des problèmes d’incontinence diurne, 18 étaient aussi atteints du TDAH, ce qui revient à 37 %. Chez ceux qui n’étaient pas incontinents, seuls 40 avaient un TDAH, ce qui représente 3 %.

Les chercheurs ont par ailleurs isolé certains facteurs, tels la déficience intellectuelle et un trop jeune âge.

Cette recherche s’inscrit donc avec de précédentes à démontrer le lien existant entre ces deux troubles. Toutefois, on ne pourrait statuer si l’une des conditions engendre l’autre, ou si elles prennent leurs sources dans les mêmes causes.

Une possibilité serait un retard de maturation : le TDAH est effectivement lié à un tel retard au cerveau, ce qui pourrait aussi concerner la vessie.

Catégories
Uncategorized

Des antidépresseurs entraîneraient l’autisme

À la suite d’expérimentations effectuées sur des rats, des scientifiques soutiennent qu’un antidépresseur, l’ISRS, augmenterait significativement les risques d’autisme s’il est pris durant la grossesse, lit-on dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’ISRS est un inhibiteur qui cible directement la sérotonine, laquelle est aussi appelée « l’hormone du bonheur ». Des nouveau-nés (ici, des rats) qui en avaient reçu durant la grossesse présentaient des anomalies au cerveau et un comportement typique de l’autisme.

Dans le cadre de cette étude, les sujets étaient nés à un stade précoce, et ils correspondaient à des bébés humains qui entamaient le troisième trimestre de grossesse. Rappelons qu’un bébé est exposé aux médicaments que prend sa mère par le placenta.

Un lien serait donc envisageable entre la prise d’antidépresseurs et l’autisme. Selon les chercheurs, cela ne pourrait toutefois pas expliquer en totalité l’augmentation des cas d’autisme, car il s’agit d’un trouble qui touche un éventail de problèmes de communication.

Malgré tout, on pointe du doigt ce médicament quant à l’explosion connue du nombre de cas d’enfants atteints d’autisme.

Catégories
Uncategorized

Le langage, une histoire de partage

On aurait tout intérêt à mêler les enfants d’âge préscolaire au lieu de composer des classes de plus forts et de plus faibles élèves. Une récente étude de l’Ohio State University vient de prouver que les enfants d’âge préscolaire ayant des compétences linguistiques plus pauvres s’amélioreront grandement en côtoyant des compagnons plus avancés.

Les résultats de programmes instaurés chez nos voisins du sud sont probants sur ce sujet. Des enfants du préscolaire qui avaient passé une année dans une classe où tous avaient de faibles compétences linguistiques ne s’étaient pas améliorés.

Au contraire, quand des enfants moins avancés au niveau linguistique avaient passé leur année avec d’autres, plus forts, on a remarqué une amélioration probante. Le développement du langage de ces enfants se ferait mieux en partageant avec des compagnons qui sont rendus plus loin qu’eux.

On peut lire le détail de cette recherche ainsi qu’un lien avec d’autres études connexes dans la dernière parution de Child Development.