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La petite enfance devant la télévision

Des experts viennent de se prononcer quant à l’écoute de la télévision chez les très jeunes enfants, lit-on dans Pediatrics. Les bébés de moins de deux ans ne devraient pas être exposés à la télévision ou d’autres médias semblables.

Sinon, leurs parents devraient faire en sorte que cette exposition soit limitée autant que possible. On insiste sur le fait que la meilleure façon pour que notre enfant ait un développement optimal de son cerveau est de jouer tout en évitant la télévision.

On reconnaît une fois de plus les recommandations émises il y a déjà une dizaine d’années sur le sujet, selon lesquelles les effets d’une telle exposition chez les tout-petits sont plus négatifs que positifs.

En moyenne, un enfant de moins de deux ans écouterait une à deux heures de télévision ou de média électronique par jour. De plus, près du tiers des enfants de trois ans aurait un appareil dans leur chambre.

Les spécialistes mentionnent aussi que même si certaines vidéos destinées aux bébés sont vantées comme étant éducatives, rien n’en accorde l’évidence.

Le jeu libre est encore reconnu comme plus bénéfique pour le développement du cerveau, car il permet entre autres de créer, d’apprendre à résoudre des problèmes et de développer le raisonnement et certaines aptitudes motrices.

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Bonbons et médicaments, du pareil au même

Une étude qui fait sourire, mais qui demeure inquiétante nous rappelle que les médicaments doivent être rangés de manière sécuritaire.

On lit sur EurekAlert! que des enfants de la maternelle n’avaient pas pu différencier des bonbons de médicaments, dans une mesure d’un sur quatre. Ce qui est d’autant plus éloquent, c’est que leur enseignant n’avait pas mieux réussi : un sur cinq n’avait pas pu faire la différence.

Dans le cadre de cette expérimentation, on présentait un mélange de 20 bonbons et médicaments. En prenant en considération que les enfants ne savaient pas encore lire, 30 jeunes élèves et 30 enseignants se sont prêtés au jeu.

L’erreur se faisait souvent en raison de l’apparence des médicaments : ils sont souvent très colorés, lustrés et de forme ronde.

Finalement, le taux de réussite était sensiblement le même pour les adultes et pour les enfants, avec respectivement 78 % et 71 %.

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Déceler le TDAH plus tôt

Un diagnostic de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) pourrait être posé dès l’âge de quatre ans, lisons-nous sur Medical News Today. Jusqu’ici, le TDAH pouvait être clairement reconnu lorsqu’un enfant avait atteint six ans.

Quant aux soins apportés à ces enfants, on misera maintenant sur des techniques de gestion du comportement; l’approche par médicaments ne serait conservée que pour des enfants plus âgés.

La prescription de médicaments demeure toutefois une avenue possible, advenant le cas où un enfant ne répondrait pas du tout à l’intervention comportementale. On pense ici au Ritalin, mais cette approche est encore un sujet de controverse. Le cas d’enfants présentant des symptômes moyens à sévères devrait donc être réévalué.

Le diagnostic pour des enfants de quatre ans est donc maintenant envisageable. Ces nouvelles conclusions comprennent aussi des lignes à suivre quant aux enfants qui présentent un comportement hyperactif ou impulsif, sans répondre entièrement aux critères du TDAH.

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Le poids de naissance et l’autisme

Des chercheurs de l’University of Pennsylvania ont mené une vaste étude quant à un lien entre le poids d’un bébé et l’autisme. Leur recherche s’étant étalée sur 21 ans a été publiée dans Pediatrics. Il s’agit d’une analyse unique en son genre.

Selon leurs résultats, un enfant qui naît avec un faible poids de naissance serait plus à risque d’être atteint d’autisme. Parallèlement, un bébé prématuré se retrouverait cinq fois plus vulnérable quant à l’autisme qu’un enfant né avec un poids normal.

Les enfants de cette recherche sont nés entre septembre 1984 et juillet 1987 dans différents secteurs du New Jersey. Ils pesaient, à la naissance, entre 500 et 2000 grammes, et tout au plus 4,4 livres.

Le lien entre le faible poids de naissance et les problèmes cognitifs avait déjà été relevé, mais c’est la première fois que l’on met ainsi en lumière sa relation avec la prévalence de l’autisme.

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Les jeux d’hiver, parfois dangereux

On pourrait se dire encore une fois que l’on surprotège nos enfants et que l’on suit trop de règles de sécurité de nos jours, mais des remarques tirées de l’American Academy of Pediatrics National Conference and Exhibition, à Boston, présentent de nouvelles recommandations.

C’est que parmi les enfants qui se retrouvent à l’hôpital en raison d’une chute de traîneau l’hiver, il s’agit d’une blessure à la tête importante dans 30 % des cas. Parmi ces enfants, 10 % en gardent des séquelles permanentes.

Les spécialistes soutiennent donc qu’il faudrait exiger le port du casque afin de prévenir ces blessures quand les enfants glissent en traîneau durant l’hiver. Ils recommandent aussi d’autres mesures de sécurité connexes quant à cette pratique.

Pour tirer ces conclusions, des chercheurs se sont basés sur des données concernant des enfants de moins de 18 ans ayant été hospitalisés dans un centre de traumatisme crânien infantile de 2003 à 2011, apprend-on sur Medical News Today.

Chez les 52 enfants ciblés, qui avaient un âge moyen de 10 ans, l’accident le plus fréquent (63,5 %) était d’avoir frappé un arbre. Sur les 37 % qui avaient eu une blessure à la tête, 70 % avaient été admis aux soins intensifs. Trois d’entre eux ont eu des séquelles permanentes, et deux ont dû être hospitalisés durant une longue période.

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La musique et l’alphabétisation

Selon une récente étude parue dans Behavioral and Brain Functions, la musique et l’alphabétisation nécessiteraient les mêmes fonctions cérébrales chez l’enfant.

On a démontré un fondement biologique entre ces deux capacités. La mémoire auditive et les aptitudes musicales seraient donc intrinsèquement reliées aux aptitudes de lecture.

Des chercheurs ont pu faire ce constat après avoir évalué chez des enfants leurs capacités à lire et à reconnaître des mots. Ils ont ensuite comparé les résultats à leurs aptitudes de mémoire auditive et musicale.

Ils ont finalement relevé l’activité cérébrale électrique des mêmes enfants, afin de mesurer la réponse à des sons rythmés et aléatoires. Il s’est avéré que les moins bons lecteurs ont présenté une réponse cérébrale plus faible quant aux sons rythmés, en comparaison aux bons lecteurs.

Un bon résultat quant à la mémoire auditive était donc relié à un meilleur niveau de lecture et au rythme musical.

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Papa et ma santé

On lit dans Psychology of Men and Masculinity une analyse du rôle du père d’aujourd’hui par rapport à la santé des enfants. Les pères jouent un tout nouveau rôle dans la famille moderne, mais cela demeure encore très peu documenté.

La Northwestern University a donc entrepris une étude sur le sujet. On apprend tout d’abord que papa participe activement à la santé de ses enfants. Il est enclin à les encourager à maintenir une saine alimentation et à faire de l’exercice physique.

Toutefois, il semble qu’il puisse lui arriver de donner la mauvaise dose lorsqu’il est question de médicaments. Parallèlement, il est encore peu à l’aise quant aux soins et aux traitements médicaux de sa progéniture.

Vu la situation actuelle, selon laquelle les pères prennent une plus grande place dans l’éducation des enfants, on souligne que les présents résultats devraient encourager les instances de la santé à mieux les inclure. On a encore tendance à se concentrer uniquement sur la maman.

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Un parent en ligne est bien renseigné!

Une enquête menée auprès de 262 parents révèle que ceux qui consultent Internet quant à la santé de leur enfant sont plus enclins à suivre les recommandations des médecins.

Comme nous le lisons sur EurekAlert!, 11,8 % des parents sondés ont dit avoir d’abord recherché des renseignements médicaux sur Internet avant de se rendre dans une clinique. Parmi eux, 29 % étaient mieux assurés de devoir consulter un médecin après avoir fait cette recherche. Dix-neuf pour cent en étaient moins certains.

Une grande majorité des parents avaient accès à l’Internet (88 %). Plus de la moitié d’entre eux y auraient cherché des renseignements sur la santé pédiatrique au moins une fois au cours des trois mois précédant l’enquête.

Finalement, la plupart des parents ont avoué qu’ils avaient fortement tendance à visiter un site web si celui-ci avait été recommandé par un médecin.

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Maman a raison, ou la télévision?

Une surprenante étude parue dans Sex Roles questionne une nouvelle fois le rôle de la mère quant au rôle sexuel et les attitudes qu’un enfant suivra. Il semble, de plus, que ce ne soit pas la même chose pour les filles et pour les garçons.

Selon les chercheurs belges qui ont dirigé cette recherche, il semble qu’une fille ayant une bonne relation avec sa mère sera protégée, d’une certaine façon, des stéréotypes télévisuels.

L’effet apparaît toutefois contraire chez un garçon. En effet, ce dernier sera plus enclin à reproduire les attitudes reliées aux stéréotypes du monde de la télévision s’il a un plus fort attachement envers sa mère.

Sous forme de sondage, l’étude en question a porté sur 1026 élèves dispersés dans 9 écoles de la Belgique. On a analysé les attitudes des sujets quant à la sexualité, aux rôles sexuels traditionnels, au temps passé devant la télévision et à leur attachement envers leur mère.

Il avait déjà été démontré, dans le cadre de recherches précédentes, qu’une maman peut jouer un rôle crucial quant au respect des attitudes et des rôles sexuels traditionnels.

On a donc évalué si l’attachement de celle-ci et de ses enfants pouvait en venir à jouer un rôle tampon quant aux stéréotypes véhiculés par l’univers télévisuel, et si l’effet était différent chez les garçons et les filles.

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Doit-on prévenir l’allergie alimentaire?

Des chercheurs soutiennent que l’on ne devrait pas limiter l’exposition à certains aliments pour les enfants à risque de développer une allergie alimentaire. Il est surtout question ici des allergies au lait, aux œufs, aux noix, au soya, au blé et au poisson et crustacés.

Jusqu’ici, l’évidence veut qu’un enfant ayant un historique familial d’allergie alimentaire soit dépisté automatiquement. On reconnaît en effet l’avantage de ces dépistages hâtifs, comme nous le lisons dans Pediatrics.

Ainsi, un enfant de cinq ans présentant une inflammation de la peau persistante (comme l’eczéma) pourrait trouver bénéfice à passer des tests allergènes.

Les enfants à plus haut risque seraient ceux dont un membre de la famille présente une allergie alimentaire ou des antécédents d’asthme, de rhinite allergique ou de problème de peau comme l’eczéma.

D’autre part, on rappelle que l’allaitement et les restrictions alimentaires durant la grossesse ne sont toujours pas considérés comme des facteurs influents quant à la prévention des allergies alimentaires.