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Le sport dans la ville : et les enfants?

Les rues passantes sont bénéfiques pour la santé des adultes, car elles les poussent à demeurer plus actifs, à se rendre au travail ou dans les magasins à pied, par exemple. Toutefois, cette même réalité urbaine ne serait pas bonne pour la santé des enfants, apprend-on sur Medical News Today.

Selon une recherche de la Queen’s University, la grande circulation automobile et les nombreuses intersections décourageraient les enfants à faire de l’activité physique et à jouer à l’extérieur.

Après avoir analysé des données géographiques comparatives, on a en effet remarqué que les enfants vivant au sein de quartiers achalandés avaient tendance à accuser un niveau inférieur d’activité physique que ceux qui grandissaient dans des quartiers plus calmes.

Un exemple de cette situation est le fait de pouvoir jouer au hockey dans la rue : la possibilité de pratiquer ainsi un sport est directement reliée au niveau d’activité physique d’un enfant.

Ainsi, plus la circulation automobile augmente, plus l’exercice physique est porté à disparaître, à moins que l’on ait accès à une impasse, au bout de la rue.

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Faut-il s’inquiéter des infections urinaires?

Très courantes durant l’enfance, les infections urinaires sont depuis longtemps soupçonnées de pouvoir causer une insuffisance rénale chronique. Il semble pourtant que ce ne pourrait pas en être le cas.

Expliquons au passage que l’insuffisance rénale chronique, ou IRC, se caractérise par le déclin progressif, quoique lent, de la fonction rénale. On peut la diagnostiquer s’il y a des dommages aux reins et que la fonction rénale s’abaisse durant trois mois et plus.

À la suite d’une analyse effectuée par des chercheurs finlandais, on a évalué que les infections urinaires ne pouvaient représenter que 0,3 % des causes principales d’une IRC, ce qui est extrêmement faible.

Ces données ont été obtenues après une analyse de 1576 cas revus et 366 patients souffrant d’une insuffisance rénale chronique.

Les chercheurs concluent donc que si un enfant a des reins dans un état normal, il n’existe pas de risque important pour lui de développer une IRC en ayant des infections urinaires.

Tous les détails de cette recherche de l’Université d’Oulu, en Finlande, viennent de paraître dans Pediatrics.

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Un robot pour les enfants autistes

Une équipe de l’University of Hertforshire a conçu, en 2005, un robot interactif pouvant venir en aide aux enfants souffrant d’autisme. Le KASPAR (Kinesics and Synchronisation in Personal Assistant Robotics) aurait un tel potentiel qu’on en fabriquera une trentaine d’autres.

Cette avancée dans la recherche a été annoncée dans Shaping the Future, et les attentes sont grandes quant au KASPAR. Il possède une grande flexibilité en ce qui concerne ses mouvements et ses options programmables.

Le robot KASPAR peut bouger ses bras et parler, jouer du tambour et à des jeux d’ordinateur, grâce à une télécommande Wii. Il peut aussi faire plusieurs expressions faciales, car sa peau contient des capteurs, et il peut battre des paupières.

Il a été testé auprès de 50 enfants aux prises avec l’autisme. Des résultats notables ont été remarqués chez certains enfants, car le robot KASPAR agit à titre de médiateur social.

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Redéfinir la malnutrition chez l’enfant

On associe habituellement la malnutrition aux enfants vivant au sein de pays en voie de développement. Or, il s’agit aussi d’une réalité partagée par bien des enfants des pays industrialisés.

On peut lire dans Deutsches Ärzteblatt International que cela touche de 2 à 24 % des jeunes patients des hôpitaux pédiatriques dans les pays industrialisés. La malnutrition peut nuire au développement physique de l’enfant, mais aussi à l’atteinte de sa maturité psychomotrice. Ses aptitudes intellectuelles et son immunité peuvent également être touchées.

Les symptômes les plus courants de la malnutrition sont le plus souvent un poids insuffisant ou une perte de poids, laquelle est causée par un manque de nutriments. On rappelle que plus tôt la malnutrition est remarquée, meilleur sera le traitement attribué à l’enfant.

D’autre part, on note qu’un retard de croissance peut aussi être engendré par une maladie sous-jacente. Le retard est souvent un symptôme d’une maladie neurologique ou gastro-intestinale. Le traitement doit alors cibler la maladie en tant que telle, mais un apport nutritionnel peut aussi être apporté à l’enfant atteint.

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Perception des problèmes cardiaques infantiles

Il n’existe pas de règles universelles quant à l’analyse des douleurs thoraciques chez l’enfant. Une récente étude parue dans Pediatrics, ayant porté sur des patients du Children’s Hospital à Boston, est toutefois très rassurante.

On y apprend entre autres que les douleurs thoraciques chez l’enfant sont très fréquentes, mais qu’elles sont rarement graves : le risque d’un problème cardiaque est donc très faible.

Dans l’étude présente, sur 3700 enfants de 6 ans et plus qui s’étaient rendus à l’hôpital pour une évaluation de leurs douleurs de poitrine, seulement 1 % avait un problème cardiaque sous-jacent.

Le plus souvent, il s’agissait alors d’une inflammation du péricarde ou du muscle cardiaque, et la cause en était une infection ou la tachycardie supraventriculaire. De plus, après 10 ans, aucun enfant suivi dans cette étude n’est décédé d’une cause cardiaque.

Une douleur thoracique provient plutôt, le plus souvent, d’un problème mineur, dont les plus fréquents étaient certaines conditions respiratoires ou gastro-intestinales, et l’anxiété (1 % des cas). Finalement, chez 52 % des jeunes patients suivis, la cause précise n’a même pas pu être établie.

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Effet de l’acide folique sur le langage

On viendrait de relever un autre avantage de la prise d’acide folique durant la grossesse. Sa prise par suppléments, quatre semaines avant la conception et huit semaines après celle-ci, serait liée à un moindre risque de retard de langage sévère chez l’enfant de trois ans.

C’est ce qu’avance une récente étude de l’Institut de santé publique de la Norvège venant de paraître dans JAMA. Ce serait la première fois que le développement neurologique après la naissance est analysé quant à la prise d’acide folique.

Jusqu’ici, on avait entre autres démontré que cette vitamine (B9) réduisait le risque de malformation du tube neural chez le bébé.

Dans le cadre de cette recherche, près de 39 000 enfants ont été suivis (en parts égales de garçons et de filles, environ). Aucune association, par ailleurs, n’a pu être établie entre la prise d’acide folique par la mère et des retards de la motricité chez les enfants de trois ans.

Lors de prochaines investigations, on vise à établir un lien causal entre la vitamine B9 et les risques de retard de langage.

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La perception des autres enfants

On lit dans le Journal of Genetic Psychology les résultats d’une fascinante étude sur la perception que des enfants peuvent avoir de leurs pairs. Il semble que si un autre enfant a des caractéristiques qu’il ne peut changer, les autres auront plus d’empathie pour lui.

C’est ce que l’on a remarqué en questionnant 137 enfants de la 3e année du primaire à la 2e année du secondaire. On a demandé aux jeunes de répondre quant à des situations hypothétiques impliquant un élève qui était soit pauvre, mauvais dans les sports, obèse (en surpoids important), très agressif, extrêmement timide ou présentant des symptômes du TDAH.

On a ainsi relevé que les enfants étaient portés à avoir moins d’empathie envers ceux qui avaient des caractéristiques qu’ils pouvaient changer, comme être obèse ou agressif. Ils tendaient à donner le tort de ces traits aux enfants eux-mêmes, alors qu’ils dénotaient un manque de motivation de leur part à les changer.

L’attribution de la faute semble donc très importante pour les enfants quant à leur attitude, et elle semble anticiper leurs réactions quant aux autres.

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Attention aux ballons de fête

On reconnaît aux ballons de fête des risques certains de suffocation. Quand ils sont crevés, ils peuvent bloquer les voies respiratoires d’un jeune enfant. La prudence est donc de mise, même lorsqu’on célèbre un anniversaire.

Certains prennent la chose très au sérieux. On lit dans le Telegraph que les ballons de fêtes sont depuis quelque temps interdits aux enfants de moins de huit ans au Royaume-Uni, à moins qu’ils soient sous la supervision d’un adulte.

La raison en est le risque encouru de suffocation, surtout pour les ballons en latex. Un expert, le Pr Frank Ferudi de l’University of Kent, a toutefois affirmé au même journal que ces mesures étaient exagérées, d’autant plus qu’elles comprennent d’autres jouets et jeux destinés aux enfants.

Selon le professeur, cette « interdiction va limiter l’expérience », car ce type de jeu permet aux enfants de jouer et de grandir de manière indépendante, non pas en s’appuyant sur quelqu’un.

Il reste à voir si cette tendance suivra jusqu’ici, ou si l’on pourra toujours gonfler des ballons de fête lors de l’anniversaire d’un jeune enfant.

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Les images 3D seraient dangereuses

La technologie 3D a bel et bien envahi nos univers, mais certains experts émettent des inquiétudes quant à la vision des enfants. Il semble que l’exposition aux images 3D puisse laisser des séquelles chez les petits, car leur vue n’est pas encore complètement formée.

Comme le mentionne Le Figaro, certains symptômes sont déjà remarqués chez des enfants, comme des maux de tête et une fatigue visuelle par exemple, après qu’ils aient visionné des images 3D.

Le temps pourrait toutefois bien faire les choses. Il semble que l’on devrait laisser le temps au cerveau de se réadapter au niveau de la vision, après une telle exposition. Après avoir regardé des images en 3D, on verrait de manière rétrécie, et il faudrait attendre le temps nécessaire pour retrouver la vue normale.

Ajoutons finalement que la console Nintendo 3DS comprenait une mise en garde quant à de possibles risques pour la vue des enfants.

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La télévision aggrave-t-elle le diabète?

Une recherche parue dans Diabetes Care nous indique qu’une corrélation entre le temps passé devant la télévision et le diabète infantile existe. Les chercheurs peinent toutefois à expliquer cette relation.

Ils ont remarqué que des enfants ayant le diabète de type 1 qui passaient beaucoup d’heures à écouter la télévision avaient des taux de sucre sanguins moins bons que les autres.

Après avoir suivi 296 sujets ayant le diabète de type 1, dont des enfants, ils ont constaté que ceux qui passaient 4 heures ou plus par jour devant un écran présentaient un taux d’hémoglobine A1C de 9,3 %, en comparaison au taux de 8,5 % de ceux qui le faisaient moins longtemps.

Une explication possible de ce lien, selon les chercheurs, serait que les enfants qui écoutent beaucoup la télévision sont aussi portés à grignoter plus que les autres. Toutefois, la présente recherche ne peut encore rien prouver en ce sens.

D’autres facteurs de qualité de vie pourraient aussi être pris en compte, comme l’activité physique et l’obésité, voire le revenu familial, mais ils ne peuvent pas non plus expliquer la corrélation ici présentée.

Malgré tout, les experts soulignent l’indicateur que cette recherche soulève quant aux habitudes de vie d’un enfant diabétique – ou non – et dans quelle mesure il est modifiable.