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La beauté de laisser les enfants s’ennuyer

Il y a quelques semaines, ma filleule de 6 ans est venue passer quelques jours chez moi afin de donner un coup de main à ma soeur dans le trou d’horaire de « l’école est finie, mais les camps de jours ne sont pas commencés ». Comme je suis en congé de maternité, ça me faisait vraiment plaisir de passer du temps avec elle et je me suis dit que mon plus vieux capoterait puisqu’elle est son idole.

Mais soudainement, la veille qu’elle arrive, je me suis mise à stresser. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire avec une grande de 6 ans, mon 3 ans et un bébé de 9 mois? Alors, je me suis mise à planifier un paquet d’activités. Chaque jour, on a fait quelque chose de spécial. Le vendredi, mon chum m’a aidée à installer les trois bancs d’auto dans ma voiture et j’ai amené toute la bande faire une balade en montagne suivi d’un dîner casse-croûte.

Il faisait chaud, la grande voulait aller plus vite et le moyen était tanné de marcher. Ça m’a coûté 40$ de poutines et de slush pour que plus personne n’ait faim après deux bouchées. Et le bébé a hurlé tout le long en revenant dans l’auto. Arrivé à la maison, j’étais complètement détrempée et à bout d’énergie. On a passé le reste de l’après-midi dans la piscine et c’était vraiment beau de voir les enfants s’inventer un paquet de jeux. 

Quand sa cousine est partie, j’ai demandé à mon garçon s’il avait passé une belle semaine et qu’est-ce qu’il avait préféré. Sa réponse: jouer dans la cour. Pas les 2000 activités que je me suis stressée à leur organiser. Mais tout simplement jouer avec sa cousine.

Et ça m’a frappée de plein fouet: toute cette pression pour ne pas qu’ils « s’ennuient » était tellement inutile. Les enfants ont cette capacité extraordinaire à trouver des façons de se divertir. En fait, laisser les enfants s’ennuyer stimule leur créativité. Je me souviens quand j’étais moi-même enfant, je pouvais partir avec mes amis pendant des heures jouer dans la «forêt » de mon quartier (qui maintenant, avec mes yeux d’adulte, n’est qu’un regroupement d’environ 4 arbres). Jamais je n’avais l’impression de m’ennuyer, même si aucun adulte ne planifiait mon jeu. Au contraire!

Nos enfants passent tellement de temps à suivre des horaires: à la garderie, à l’école, dans leurs activités et ils doivent aussi se conformer à la nôtre. Leur donner des périodes non structurées, c’est aussi les aider à développer leur imagination, à être plus autonomes et aussi, à relaxer. 

J’ai bien appris ma leçon, et la prochaine fois que ma filleule sera en visite, on fera peut-être une ou deux activités spéciales, mais la priorité sera de leur laisser tout le temps du monde de s’ennuyer ensemble. 

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Quand bébé tombe malade avant de partir en voyage

(chronique)

Après plusieurs mois de planification, j’étais tellement excitée que les vacances arrivent enfin! Il était 20 h. J’attendais que mon bébé s’endorme pour finaliser les bagages, car notre départ pour l’aéroport était prévu pour 4 h du matin. 

Mais, l’imprévu arriva… À 21 h, ma petite, qui dormait depuis une trentaine de minutes, se réveille en hurlant. En rentrant dans sa chambre, je la trouve couverte de vomi. NON. J’espère l’indigestion, mais je pense trop fort au mot que personne ne veut entendre : GASTRO.

Elle n’arrive jamais au bon moment, right?

Je paniquais… je lavais mon bébé dans la douche en pleurant ma vie pendant que mon chum tentait de me rassurer, mais je voyais bien dans ses yeux qu’il commençait à être nerveux aussi.

RE-VOMI.

Moi qui suis habituellement en contrôle de la majorité des situations, je sentais que ma détresse le déstabilisait. Qu’est ce qu’on allait faire? Partir quand même? Annuler? Je réalisais que de n’avoir pas pris d’assurance annulation était une mauvaise idée. BRAVO.

Pourtant, notre fille aînée était toujours malade pendant nos voyages. Toutes les fois avant ses 5 ans. Elle avait l’habitude de faire des convulsions fébriles lors d’épisodes de fièvre intense. Je me rappellerai toujours cette fois, à Cuba, à 3h du matin, quand elle s’était mise à trembler avec les yeux « dans le beurre ». C’était notre première expérience avec ce phénomène.

Est-ce que sa petite soeur avait la même malédiction?

À cause de ces expériences passées, est-ce que je paniquais trop aujourd’hui?

Heureusement, tout s’était bien terminé cette fois-là, mais cet épisode m’avait laissé un traumatisme qui resurgissait quand mes enfants étaient malades. J’avais peur du moindre bobo. J’angoissais et je n’étais plus moi-même.

C’était frustrant aussi, car en Madame Organisatrice que je suis, j’avais tout planifié jusqu’au plus petit détail. TOUT, sauf ça.

Je n’étais pas capable de réfléchir. J’oscillais entre y aller ou annuler. Je focussais uniquement sur le « pourquoi ». Mes plans étaient solidement chamboulés et c’était tout ce à quoi je pensais…

C’est finalement suite aux conseils tardifs d’une amie infirmière insomniaque et du 811*, qu’on a décidé de partir pareil. Mon amoureux se faisait rassurant : dans 24h ce serait réglé et on allait être au chaud. Il avait réussi à éteindre mon angoisse.

Mon copain a eu raison (il va être content que je dise ça). Le trajet s’est bien déroulé, mais il a fallu 2 jours à mon ti pou pour se remettre sur pieds. Ce qui a donné le temps à la plus grande de… l’attraper! La grande qui a d’ailleurs vomi sur le monument des morts de la place publique de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. #ohwell

Donc la prochaine fois qu’on part en vacances en famille, inutile de surcharger les journées avec une tonne d’activités car, avec des enfants, les plans VONT changer! Peut-être aussi partir plus longtemps question de prendre le temps de décrocher et de s’adapter aux imprévus.

Car, même avec la meilleure planification, il est impossible de tout prévoir n’est-ce pas?

Bonne vacances!

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« Maman, comment on fait pour fabriquer un bébé? »

(chronique)

C’était un jour de semaine bien normal. J’étais aux commandes de la minivan pour effectuer la tournée habituelle école/ garderie/ commissions avec bébé.

Les enfants étaient de bonne humeur, on jasait de tout et de rien.

Tout à coup, out of nowhere, mon aîné m’a posé LA question, celle à laquelle je n’étais visiblement pas préparée à répondre (pourtant, elle allait bien surgir un jour) :

« Maman, comment on fait pour fabriquer un bébé? »

Comprenez-moi bien, je n’ai jamais voulu éviter le sujet, bien au contraire. Chez moi, toutes les discussions sont les bienvenues. Pas de tabous, pas d’inconfort? Je veux que mes enfants se sentent à l’aise de me parler de tout.

Pourtant, ce jour-là, mon garçon avait réussi à me déstabiliser puisque j’étais complètement bouche bée. J’ai donc fait semblant de ne pas entendre son interrogation (technique d’évitement de débutante). Ça n’a pas fonctionné, il me l’a reposé EN PARLANT PLUS FORT CETTE FOIS! Je ne pouvais y échapper.

Le hic, c’est que je n’avais aucune idée de comment répondre sur le vif comme ça, en chemin vers l’école avec les enfants plus jeunes à bord. Quels termes devais-je utiliser et quel niveau de détails donner à un enfant de 8 ans?

J’ai donc décidé, sans trop réfléchir, de faire un parallèle avec quelque chose de concret qu’il connaissait bien : nos poules. Oui, on a 4 poules pondeuses (une pour chaque enfant). Puis dans le feu de l’action, je trouvais que c’était une belle porte de sortie que de ramener mes explications à ces animaux qu’il affectionne.

« Tu sais mon grand, nos poules donnent des oeufs, mais aucun poussin n’en sort. C’est pourquoi nous les mangeons. Quand ils abritent un poussin, c’est parce que le papa poule… le coq y ajoute son petit ingrédient secret. C’est avec cet ingrédient unique que le coq féconde les oeufs. Pas de coq, pas de poussins. C’est la même chose avec les humains. Le papa doit ajouter son petit ingrédient secret à la maman pour qu’elle fasse un bébé. Alors voilà, tu sais tout maintenant! »

Je connais mon gars, il est brillant. C’est certain qu’il n’allait pas s’arrêter à cette réponse vague dépourvue de détails. Il a donc renchéri en me demandant COMMENT CONCRÈTEMENT le papa faisait pour mettre son ingrédient secret dans la maman? Je n’étais plus à l’aise de continuer à m’enfoncer dans une comparaison épouvantable qui ne faisait aucun sens. Je me suis sortie d’affaire temporairement en lui disant que j’aimerais prendre le temps de bien lui expliquer le processus lorsque nous aurons un moment ensemble, plus tard. Mission accomplie, il a changé de sujet!

Une fois les plus vieux à bon port, au diable les commissions… j’ai pris la direction de la librairie afin de dénicher THE livre qui me permettrait d’aborder la chose avec juste assez de détails pour satisfaire sa curiosité, mais pas trop vu son jeune âge.

J’ai finalement opté pour Ma sexualité de 6 à 9 ans de Jocelyne Robert publié aux Éditions de l’Homme, que je trouvais particulièrement bien écrit et illustré. D’ailleurs, je me souvenais d’avoir lu dans ma jeunesse celui destiné aux ados dans la même collection et de l’avoir bien apprécié.

Crédit: Les Éditions de l’Homme

Le soir même, livre en main, j’ai pu revenir à mon garçon avec des explications plus convenables sur l’acte comme tel, mais aussi tout ce qui l’entoure : l’amour, le respect, le plaisir?

Bref, rien à voir avec la reproduction des poules. Aujourd’hui, ma maladresse est devenue un running gag pas possible dans mon entourage, mais au moins je me sens prête à discuter du sujet avec mes autres enfants au moment venu.

Avez-vous déjà été pris de court avec une question embêtante?

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5 des meilleurs films pour enfants

Voici donc, en grande pompe, notre merveilleuse sélection, qui, si elle ne fait pas vraiment dans l’originalité, est pourtant gage d’émotions grandioses, de rires et de modèles inspirant.e.s pour petit.e.s et grand.e.s.

En 5ème position? (Roulements de tambour) : Coco !

Crédit : Coco Disney/Facebook

Un film de musique et de couleurs, sur la famille, la mémoire et l’oubli, et sur l’importance de prendre soin des vivants et des disparus. Une histoire à la fois tendre et pleine d’action, qui fait rire et pleurer (ben, dans mon cas, je suis une grande braillarde).

En 4èmeposition? Sens dessus dessous !

Crédit : Inside Out/Facebook

Un merveilleux film, particulièrement intelligent, qui apprend aux enfants (et aux adultes aussi) le fonctionnement des émotions et comment notre personnalité se forge à travers nos expériences, nos relations, nos découvertes et nos souvenirs. Les personnages de Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût, sans oublier Bing-Bong et Riley, sont super attachants. En plus, l’apprentissage central du film (toutes les émotions sont utiles, c’est en les vivant pleinement qu’on construit notre identité et qu’on forge notre caractère) est des plus importants. Vraiment excellent !

À partir de 4 ans.

En 3èmeposition? Le Roi Lion !

Crédit : The Lion King/Facebook

Classique des classiques, on ne se tanne pas de regarder ce film de notre enfance avec nos enfants. Personnellement, j’ai des frissons à chaque fois que la chanson du début commence. Une histoire de courage, de deuil, de quête identitaire et de belles amitiés, qui prône la paix et l’harmonie entre tou.te.s. Quoi demander de plus ?

En 2èmeposition? Histoire de jouets (toute la série) !

Crédit : Toy Story 4/Facebook

On est vraiment fans de Histoire de jouets chez TPLMoms. Le premier de la série des aventures de Woody et Buzz, doit-on le rappeler, est un film pionnier de l’animation par ordinateur, celui qui a mis Pixar sur la map. Il est le film qui a pavé la voie à Nemo, Cars, Monstres et cie., Les Incroyables et j’en passe.

On aime tout de l’imaginaire des jouets qui s’anime quand les humains tournent le regard, les relations amicales qui se tissent entre les personnages, la solidarité, l’entraide et la loyauté, et les blagues, bien sûr!

Et finalement, le grand vainqueur du super sondage TPLMoms du meilleur film pour enfants est?

Moana ! (Woot woot ! des confettis, pis toute)

Crédit : Moana/Facebook

J’étais vraiment contente que Moana soit le premier choix parce que c’est clairement un de mes préf. D’abord à cause du personnage de Moana lui-même : elle est tellement cool ! Ce n’est pas une princesse, elle est indépendante et déterminée, elle a du courage à revendre et aussi tout plein de doutes (comme nous, quoi!). Aussi : il n’y a pas d’histoire d’amour romantique dans le film (YES!), juste des histoires d’amitié et d’amour familial. Les chansons sont bonnes, les personnages vraiment attachants (la grand-mère!), et on en apprend sur les mythes des cultures polynésiennes.

Ce que je préfère, ce sont les conceptions de la culture et de l’identité qui sont portées par le film. Pour savoir qui l’on est, on doit savoir d’où l’on vient, certes, mais il faut aussi découvrir, au fil de nos aventures et rencontres, où l’on va. Eh puis on peut se perdre en chemin, se faire voler notre c?ur, douter, se tromper et changer d’idées? Mais c’est à travers tout ça que l’on construit qui l’on est ? qui l’on devient.

C’est cool aussi d’avoir un modèle féminin racisé aussi fort et populaire auprès de nos filles et de nos garçons, et qu’un film à grand succès porte un message écolo. Bref, plein d’amour pour Moana !

À votre tour maintenant : quels sont, d’après vous, les meilleurs films pour enfants de toute l’histoire?

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Choisir ses vêtements en vacances peut s’avérer amusant et éducatif !

(chronique)

J’ai vite appris depuis mes dernières années en mode que c’est quand même nécessaire d’avoir une base neutre dans une garde-robe pour la maximiser.

Avant de partir pour Natashquan, j’ai fait la petite valise d’Arthur en me disant que si je choisissais quelques pyjamas Coccoli avec une inspiration marin, j’allais gagner des points dans ma tête pour le respect de la thématique.

T’sais, j’ai apporté quoi, genre 5 chandails lignés pour moi; il peut bien dormir avec deux, trois pyjamas avec des baleines ou des nuages. Héhéhé.

Ce que j’aime le plus en fait, c’est de pouvoir parler avec mon enfant et faire des liens thématiques pour lui faire apprendre certaines affaires avec ce qu’il porte.

Du genre, son pyjama avec les étoiles pour lui expliquer qu’ici on voit plus des étoiles parce qu’il n’y a presque pas de pollution lumineuse, son pyjama avec les nuages pour expliquer comment la météo est différente dans le nord et sur le bord de la mer, puis son pyjama à baleines pour parler de comment il faut faire attention à la nature.

Héhé, comme quoi n’importe quelle occasion sert aussi à apprendre.

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Des livres géniaux pour réfléchir et apprendre

Je sais, je sais, l’école vient tout juste de se terminer. Vais-je vraiment vous suggérer des lectures qui viennent encore solliciter le cerveau ? Eh oui, parce que, en bonne multitasker, j’adore quand on joint l’utile à l’agréable. En plus, les enfants seront tellement occupés à avoir du plaisir qu’ils ne se rendront même pas compte qu’ils font travailler leurs méninges !

Pour connaître davantage le monde qui nous entoure

Les Innus

(Texte : Michel Noe?l et Sylvie Roberge/ Illustrations : Richard Vallerand/ Auzou, collection « Je découvre et je comprends », mars 2019)

J’aime beaucoup la maison d’édition française Auzou, car ils se font un devoir de publier des oeuvres adaptées au Québec et faites par des Québécois. Leur collection « Je découvre et je comprends » présente des peuples autochtones que l’ont connaît malheureusement trop peu. Dans « Les Innus » de Michel Noël et Sylvie Roberge, on explore l’histoire, les traditions et les personnalités issues de cette communauté. La mise en page avec photos et illustrations rend la lecture vraiment passionnante pour les enfants du primaire. J’aurais adoré avoir ça sous la main lors de nos cours d’histoire du Québec !

    

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Les bacs de jeux à partager : une initiative intéressante

Lorsque j’habitais dans Rosemont, il y avait plusieurs parcs où l’on pouvait trouver un bac de jeux pour le sable. Je trouvais ça pratique, surtout quand on passait en revenant de la garderie. J’ai donc décidé de déménager l’initiative un peu plus au nord, dans mon nouveau quartier.

Pour ce faire, j’ai simplement pris un bac que j’avais chez moi, j’y ai fait des trous pour que l’eau de pluie s’écoule. Dans le bac, j’ai mis des jeux pour le sable (pelles, râteaux et seaux), des balles, un frisbee et des voitures. Sur la boite, j’ai inscrit de nom du parc et l’ai placé à un endroit stratégique.

J’ai également partagé l’information sur le groupe de parents du quartier. J’ai hâte de voir dans les prochains jours si les jeux vont disparaitre ou si, au contraire, il y en aura de nouveaux. J’ai aussi hâte de voir les enfants jouer avec les jeux mis en commun.

Je ne sais pas s’il y a une boite du genre au parc près de chez vous alors je vous invite à faire la même chose que moi.

On part la tendance des boites de jeux à partager!

Publiez vos photos avec le hashtag #boitedejeuxTPL.

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Astuces étranges pour endormir son enfant

Avec le recul, je suis en mesure de bien rigoler des âneries que j’ai pu faire pour essayer de garder mon enfant endormi.

Je vous livre mon top 5.

  1. Marcher sur la pointe des pieds, genre, TOUT LE TEMPS

C’est pas de l’affabulation d’internet, là. J’ai vraiment déposé mon enfant dans sa couchette pour sneaker comme une voleuse hors de sa chambre. Sans succès, évidemment. La nuit avait beau m’envelopper de ses ailes de corbeau, son croassement réveillait mon enfant avant que je puisse m’enfuir vers ma douche bien méritée.

  1. Murmurer à tout moment

La petite au lit, nous faisions jouer ses playlists de dodo et nous parlions sur le bout des lèvres, en chuchotant toute la soirée, pour éviter que le son de notre voix ne l’appelle vers le party de la vie et des jouets. En fait, je ne sais pas pourquoi je parle encore au passé puisque, même si c’est zéro nécessaire, c’est encore quelque chose que l’on fait et pourtant ma fille de 5 ans dort dur comme un morse! Ô habitude, quand tu nous tiens!

  1. Faire de l’écharpe toute la nuit

Toi, mon enfant, je te donne ma nuit! Car, sitôt mise dans mon écharpe, elle s’endormait, moyennant que la maman portant l’écharpe fût en locomotion assez vive pour prodiguer des forces centrifuges et centripètes intéressantes pour l’enfant. Passer des nuits à faire des squats, bébé en écharpe? Check! Passer des nuits à se faire aller le popotin de long en large de la maison? Check!

  1. Rouler jusqu’à Rigaud

J’habite Montréal. Mon conjoint et moi, on a découvert qu’une sieste parfaite, c’est Montréal/Rigaud aller-retour. On l’a fait quelque fois quand, à bout de nerfs, seule la voiture pouvait l’endormir. On ne connaissait personne à Rigaud, on n’avait pas d’emplettes à y faire ou d’activités de prévues. On ne débarquait même pas du char, sauf pour un café Tim Hortons.

  1. La totale

Okay. La vous avez le droit de rire. Ça s’est produit à la 3e semaine de vie de ma fille, quand j’étais désespérée et que je ne comprenais plus rien. J’avais lu que le bruit blanc aidait et que les douces vibrations pouvaient encourager son sommeil, mais je n’avais pas encore compris que rien ne vaut une paire de bras et ma voix qui chante Starmania. Bref, j’ai mis ma fille dans sa couchette vibrante. Je l’ai placée au fond du bain (vide, bien entendu) pour maximiser les vibrations, j’ai parti la fan de la salle de bain pour faire du bruit blanc et j’ai fait un éclairage cosy comme lorsque je prends mon bain aux chandelles. J’ai croisé les doigts. Elle s’est endormie. Comme ça, dans la salle de bain, avec sa couchette à vibration dans le fond du bain et la fan dans le tapis.

Mais quand je suis venue pour déplacer la couchette, tout était à refaire, évidemment. Je n’avais pas tout mon jugement; à 3 semaines, une maman arrive à peine à se souvenir de son nom (en tout cas, je parle pour moi en espérant que d’autres vont se reconnaître). Au moins j’ai été créative, et j’en ri aujourd’hui. Ça m’a permis de comprendre qu’un paire de bras, y’a vraiment rien de tel.

Qu’avez-vous fait de vraiment très étrange pour endormir vos enfants?

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La France interdit enfin la fessée

Toutes formes de violence envers un enfant ou un autre être humain, c’est NON. Il y a des lois qui le stipulent noir sur blanc, mais ce n’est pas encore dans tous les pays que la loi est claire concernant les violences parentales ou éducatives envers les enfants.

Le plus récent pays à avoir adopté officiellement une loi pour protéger les enfants, c’est la France. Le pays devient donc le 56e à se doter de mesures claires et précises pour interdire les violences, comme la fessée, dans un but « éducatif » par les parents.

Avant l’adoption de cette loi, le droit français autorisait un « droit de correction » des enfants au sein des familles (les punitions corporelles étaient interdites depuis quelque temps à l’école et dans l’armée). On s’entend que le terme « droit de correction » est malheureusement trop flou pour exclure les châtiments corporels comme la fessée, les gifles ou les pincements, donc l’adoption de la loi est vraiment une bonne nouvelle.

Concrètement, la loi ajoutée au Code civil précise que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques » et, comme dirait Gilles Lazimi, médecin et membre d’une association contre les violences éducatives ordinaires :

« On ne pourra plus croire que frapper un enfant, c’est de l’éducation, alors que c’est mettre en danger potentiellement sa santé et son développement. »

Même si cette loi est adoptée 40 ans après le premier pays à l’avoir mise en place (la Suède), on salue grandement ce changement légal très, très important.

Bravo la France!

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Une « sloche » au profit de Rêves d’Enfants

Qui n’a jamais eu le cerveau qui freeze après avoir bu sa sloche trop vite?

Chez TPL, on aime les jolies initiatives et aujourd’hui on voulait vous en présenter une qui vient en aide aux enfants gravement malades.

C’est le début de la campagne On se gèle le cerveau pour la bonne cause avec Couche-Tard et l’association Rêves d’Enfants.

Le principe est simple : les clients de Couche-Tard peuvent ajouter 2$ à leur transaction pour obtenir un coupon échangeable contre une Sloche gratuite lors de leur prochaine visite! 

Cette année, la Sloche sera à la saveur de baies et de couleur mauve. Si vous avez l’occasion d’y goûter, pensez à prendre une photo et la partager sur Instagram avec le #UneSlocheUnReve : peut-être que vos amis voudront faire la même chose et soutenir eux aussi les rêves des enfants.

Tous les profits de la campagne seront remis à l’association Rêves d’Enfants pour aider des enfants malades à réaliser leur plus grand rêve et à leur apporter des moments de bonheur et de joie ainsi qu’à leurs parents.

Ils permettront notamment de réaliser les rêves de Clara, 3 ans (sur la photo), et Victor, 6 ans, qui sont les ambassadeurs de la campagne! Alors, c’est parti, on est totalement d’accord pour se geler le cerveau pour la bonne cause!

Pour information, la campagne se termine le 6 août!