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La perception des objets par les enfants impressionne

Une récente étude de l’Université de Waterloo, en Ontario, a démontré qu’un enfant d’à peine trois ans comprenait déjà si un objet venait de la main de l’homme ou s’il provenait de la nature.

Publiée dans Developmental Psycholy, elle présente les résultats de cinq expérimentations différentes accomplies en milieu préscolaire. Au total, 131 enfants de 3 à 6 ans ont pris part à l’étude.

Entre autres, lors de l’une des expérimentations, des enfants âgés de trois ans se faisaient poser la question « Est-ce que cela appartient à quelqu’un? », alors qu’ils observaient différentes images d’objets fabriqués ou issus de la nature.

Dans 89 % des cas, les enfants ont répondu que l’objet appartenait à quelqu’un s’il avait été fabriqué, et ils ont répondu la même chose dans 28 % des cas pour les objets naturels.

Selon les chercheurs, il est possible que les jeunes enfants associent les choses fabriquées à la possession et ceux de la nature à la non-possession, en raison de leur expérience des objets.

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Les effets du iPad sur les enfants

Des chercheurs de l’University of Kansas ont démontré que les enfants ayant une déficience visuelle d’origine corticale peuvent découvrir une nouvelle forme de communication en utilisant un iPad.

Mentionnons que le problème neurologique grave que constitue ladite déficience visuelle provient d’un dommage au cerveau et empêche les enfants d’interpréter les informations visuelles. Cela les rend, d’une certaine façon, aveugles.

Or, en faisant une expérimentation avec le iPad auprès de 15 enfants, les chercheurs ont remarqué certains faits marquants, lit-on sur Mail Online.

Alors que ces enfants ne regardent habituellement pas les gens et ne réagissent pas à la vue des objets, ils étaient carrément rivés au iPad. L’interactivité, les sons et les couleurs de l’outil technologique permettraient à ces enfants d’engendrer plus facilement une communication.

L’emploi bénéfique du iPad se partage de plus en plus entre les parents dont l’enfant souffre d’une déficience visuelle d’origine corticale. Le plus tôt on intervient auprès d’un enfant en étant atteint, meilleurs seront les progrès qu’il connaîtra.

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L’épilepsie reliée à la prématurité

Des chercheurs de la Stanford University soutiennent que la prématurité et l’épilepsie sont liées. Un bébé prématuré courra plus de risques d’être épileptique, une fois adulte, selon leur étude ayant porté sur 630 000 personnes.

Une naissance prématurée serait donc liée à une plus forte prévalence de l’épilepsie chez l’enfant qui était né prématurément, et cette corrélation peut être reportée à l’âge adulte, lit-on sur Medscape.

Parmi tous ceux qui avaient été hospitalisés pour une crise d’épilepsie, cinq fois plus de sujets étaient nés entre la 23e et la 31e semaine de grossesse. On parle ici d’un ratio de 0,15 % au total et de 0,7 % chez ceux nés prématurément.

Ce taux était encore plus important chez les sujets qui étaient nés légèrement prématurément, soit entre la 35e et la 36e semaine de grossesse, avec 0,25 %.

Même si le risque de devenir épileptique demeure faible, les chercheurs encouragent la vigilance quant aux bébés prématurés.

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La résonnance magnétique, sans danger pour les enfants

On a évalué quels étaient les risques pour un enfant de subir des tests de résonnance magnétique, et il s’est avéré qu’ils en comportaient peu, ou pas.

En fait, un enfant ne serait pas plus exposé à des dangers pour sa santé psychologique ou physique lors de ces tests que s’il participe à des activités comme jouer au soccer ou se promener en véhicule tout-terrain.

Toutefois, on a remarqué que les risques sont plus grands pour l’enfant si les tests de résonnance magnétique sont accompagnés d’une prise de sédatifs, lit-on dans IRB: Ethics & Human Research.

Ces nouvelles données sont d’une grande importance, car on peut maintenant mieux définir ce qui peut constituer des risques minimaux standard.

Pour en revenir à la comparaison initiale, les décès causés par un test de résonnance magnétique se sont avérés de l’ordre de 4 enfants pour 100 millions, alors que 6 sur 100 millions représentent ceux liés au transport routier.

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Des dessins animés pour mieux communiquer

On lit dans Psychological Science que des enfants d’âge préscolaire avaient vu leur intelligence verbale s’améliorer de manière notable à la suite d’un programme en classe de seulement 20 jours.

Il s’agissait d’écouter des dessins animés interactifs basés sur la musique et la cognition. Les améliorations quant à la cognition des enfants ont été de l’ordre de 90 %, lorsque ces derniers avaient suivi le programme de 4 semaines.

Les changements ont par ailleurs été soutenus par des données recueillies grâce à l’imagerie numérique, lesquelles ont indiqué des changements d’ordre cérébral s’étant faits après le programme.

Les améliorations du langage et de l’attention ayant été remarquées dans des domaines non liés à ceux employés dans le cadre du programme, on comprend que les résultats obtenus sont des plus intéressants.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles possibilités quant à la bonification de programmes d’éducation liés à la neurologie adressés à des enfants, mais aussi, potentiellement, à des personnes âgées.

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Le gène du bonheur

Translational Psychiatry vient de présenter une étude s’interrogeant encore une fois la possibilité d’un gène du bonheur. Il semble qu’un enfant présentant un gène « plus triste » en viendrait quand même à voir les choses du bon côté si son éducation se fait dans l’amour et l’harmonie.

Parmi 1900 enfants présentant une variation génétique qui les prédisposait à avoir de plus faibles taux de sérotonine au cerveau, ceux qui vivaient avec des parents positifs ont eu plus tendance à maintenir des émotions heureuses.

Rappelons-nous qu’un faible taux de sérotonine cérébral peut mener à une humeur plus sombre. Ainsi, ceux qui étaient prédisposés à ce type d’humeur, mais qui n’avaient pas reçu le soutien parental mentionné, avaient démontré moins d’émotions positives que les autres.

On reconnaît donc que le rôle parental est primordial. Si notre enfant a un tempérament plus difficile, l’éducation parentale peut faire toute la différence.

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Lien du syndrome de Down et de l’autisme

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute viennent de présenter les résultats d’une étude de 16 ans quant au diagnostic de l’autisme. L’occurrence de ce trouble chez les enfants atteints du syndrome de Down (la trisomie 21) vient encore d’être soulevée.

On avait déjà remarqué que de 10 à 15 % des enfants vivant avec le syndrome de Down présentent aussi des problèmes cognitifs, mais le diagnostic de l’autisme demeurait jusqu’ici difficile.

C’est que les comportements liés sont souvent difficiles à discerner. Par exemple, on arrivait avec peine à bien identifier des comportements répétitifs, des retards quant à la communication et certains retards cognitifs liés à la déficience intellectuelle.

Les médecins hésitaient donc, dans de nombreux cas, à poser un diagnostic d’autisme chez des enfants atteints du syndrome de Down. La répercussion la plus grave en était donc le non-accès aux soins et traitements, pour ces enfants.

Or, on apprend sur Medscape que l’étude dont il est question aujourd’hui a statué clairement que le Diagnostic and Statistic Manual of Mental Dosirders (DSM) – la bible de la classification des troubles mentaux – pouvait désormais être employée pour identifier avec précision les symptômes de l’autisme chez les enfants ayant le syndrome de Down.

Les résultats de cette recherche sont parus dans le Journal of Intellectual Disability Research.

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Moins d’opérations orthopédiques infantiles

Selon une enquête américaine, les intervenants suggèrent beaucoup moins une opération orthopédique pour un enfant présentant une fracture, apprend-on sur Medscape.

Des chercheurs ont remarqué cette tendance des 10 dernières années en téléphonant à des cliniques spécialisées, 45 au total, tout en se faisant passer pour un parent dont l’enfant de 10 ans aurait une fracture au bras.

En fait, dans le cadre de cette recherche américaine, la moitié des intervenants contactés ont refusé de donner un rendez-vous aux enfants qui étaient sous assurance médicale privée. Et la plupart ont refusé un tel rendez-vous à ceux qui étaient assurés par le programme Medicaid.

Le programme américain Medicaid vise à fournir une assurance maladie aux personnes qui ont un faible revenu et qui peuvent bénéficier de peu de ressources. Il s’agit de l’aide financière la plus importante quant aux services de santé offerts aux Américains dont le revenu est sous le seuil de la pauvreté.

Il y a 10 ans, lorsqu’une enquête semblable avait été menée, la même observation avait été faite quant à ce programme. Toutefois, tous les intervenants avaient accepté de donner un rendez-vous aux enfants qui étaient sous assurance privée.

On conclut donc que même si des enfants se retrouvent assurés – par une assurance privée ou Medicaid –, ils n’ont pas nécessairement accès à des soins de santé.

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Votre enfant aime les fruits et légumes, sachez-le!

On veille toujours sur la bonne alimentation de notre enfant, et l’heure des repas s’avère souvent un casse-tête lorsque vient le temps de lui faire avaler ses légumes. Mais notre enfant s’entêterait-il? Il semble oui, selon une récente étude d’Interfel.

Après avoir questionné 300 enfants de 5 à 11 ans, on a appris que 70 % d’entre eux aiment les légumes, et 90 % aiment les fruits.

Les favoris, parmi les légumes, sont la tomate – surtout chez les plus jeunes répondants –, les carottes, les haricots verts, les petits poids, puis les radis. Du côté des fruits, les enfants préfèrent la fraise, la banane, la framboise, la pomme ainsi que la cerise.

Quant aux fruits et légumes qu’ils n’aiment pas, on compte le pamplemousse et le kiwi, de même que les épinards, les choux de Bruxelles et le chou-fleur.

Toutefois, malgré la bonne nouvelle, on a relevé, par le biais de ce sondage, qu’à peine plus de la moitié des enfants (57 %) mangent la dose quotidienne de fruits et légumes recommandée, soit 5 portions.

Crédit phot : photostock / FreeDigitalPhotos.net

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Les zélés du sport

On lit sur Health News l’avis de Sandra Sims, de la Birmingham School of Education de l’University of Alabama, quant à l’approche qu’ont certains parents devant la pratique sportive de l’enfant.

Selon Madame Sims, un jeune athlète a besoin d’avoir du plaisir et de recevoir de la reconnaissance. Toutefois, en demander trop peut tout gâcher. Elle rappelle par ailleurs qu’un enfant, jusqu’à six ans, a besoin d’avoir des jeux non structurés. Des parents tendent à traiter plutôt leurs enfants comme de « minis adultes ».

En fait, la majorité des enfants ne devraient pas se spécialiser dans un sport avant l’âge de 15 ans. Après chaque saison dans une discipline, les parents devraient prendre le temps d’en demander l’évaluation à leur enfant, puis de décider si l’on poursuit dans cette voie ou non.

Permettre à son enfant d’essayer différents sports est très sain, affirme Madame Sims. Cela lui permet de vraiment choisir lequel il préfère, soit celui dans lequel il aura vraiment envie de se dépasser.

Finalement, elle rappelle que porter un uniforme ne signifie pas que notre enfant fait de l’activité physique 60 minutes par jour; cela dépend du sport.