Catégories
Uncategorized

Difficultés de lecture : une technique remise en cause

Près de la moitié des personnes dyslexiques souffriraient du syndrome d’IRLEN. Ce dernier consiste en un blocage de la transformation de la perception visuelle. La psychologue américaine Helen Irlen a développé pour cette raison un traitement employant des filtres transparents et de couleur. Ce traitement permettrait d’identifier et de réduire, voire d’éliminer, ce problème.

Or, des chercheurs de l’University of Edinburgh remettent maintenant cette théorie en question, soutenant que l’utilisation de ces feuilles n’améliorerait pas immédiatement les aptitudes de lecture des enfants.

Ils ont fait passer des tests à 61 enfants qui avaient des difficultés de lecture; 47 d’entre eux (77 %) avaient reçu un diagnostic de syndrome d’IRLEN. Lors de différentes journées, les enfants passaient des tests de lecture sous trois conditions : avec leur filtre Irlen, avec un filtre d’une autre couleur, puis avec une feuille de plastique transparent.

Il en est ressorti que le type de filtre ne faisait aucune différence quant aux résultats aux tests de lecture. Madame Irlen a répondu à ces conclusions, lesquelles sont parues dans Pediatrics.

Catégories
Uncategorized

Le rire soulage vraiment les enfants

Amuser les enfants malades constitue une vraie méthode thérapeutique, selon une récente recherche parue dans Proceedings of The Royal Society. Il semble que le rire soit un analgésique naturel.

Des chercheurs suisses ont en effet mené une expérimentation quant à l’effet du rire sur la santé – et sur le moral, bien sûr. En comparant deux groupes de sujets, dont un assistait à un spectacle humoristique, l’autre à une pièce dramatique, il en est ressorti que ceux qui avaient ri présentaient une meilleure résistance à la douleur par la suite.

Les effets du rire sur la santé sont nombreux. Par exemple, il permet de détourner l’attention de la douleur, de faire baisser la pression artérielle et même d’augmenter la souplesse musculaire.

De plus, les mêmes chercheurs ont remarqué un lien entre la fréquence du rire et la sensation de la douleur, en lien avec le taux d’endorphines du cerveau. En fait, une quinzaine de minutes de rire augmenterait la résistance à la douleur de 10 %.

On appuie donc, encore une fois, l’approche innovatrice qu’a fait connaître le Dr Patch Adams pour mieux accompagner les enfants malades.

Catégories
Uncategorized

Arrêtons la conjonctivite!

La conjonctivite, que l’on reconnaît aisément par des yeux rouges, est très commune à l’école, car elle se propage rapidement. L’American Academy of Ophtalmology nous propose ici quelques conseils pour la prévenir chez notre enfant.

On lit donc sur EyeSmart, le site de ce regroupement, que la meilleure des préventions demeure l’hygiène. Il faut donc rappeler à notre enfant de se laver les mains fréquemment et d’éviter de mettre ses doigts dans ses yeux.

De plus, lorsqu’il nettoie son visage, il ne doit jamais utiliser la serviette à mains pour l’assécher. Il ne faut pas non plus omettre de changer fréquemment la taie d’oreille de notre enfant.

D’autres conseils concernent plutôt les parents, mais ils sont tout aussi pertinents! Ainsi, on ne partage jamais des produits de maquillage, et l’on nettoie assidûment nos lentilles cornéennes si l’on en porte.

Catégories
Uncategorized

Une femme au travail a plus d’enfants

Une femme serait portée à avoir plus d’enfants si elle est sur le marché du travail. C’est la conclusion qu’a faite l’Institut national d’études démographiques (Ined) après avoir comparé différents taux de fécondité.

Celui-ci serait plus élevé au sein de pays membres de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques). Les pays au sein desquels le taux d’activité professionnelle est le plus élevé correspondent à ceux où le taux de fécondité augmente le plus.

Il semble que les mesures de conciliation travail-famille auraient incité les femmes à avoir une plus grande famille.

Un réel mouvement a été observé durant la dernière partie du siècle dernier. Par exemple, de 1960 à 2008, le taux de fécondité (des pays de l’OCDE) a baissé jusqu’à 2,1, ce qui n’atteint pas ce que l’on appelle « le seuil de remplacement ». Malgré tout, depuis 1995, une reprise a été remarquée.

Catégories
Uncategorized

Aider les jeunes obsessifs compulsifs

On lit dans JAMA le constat d’une équipe de chercheurs s’étant penchés sur l’accompagnement offert aux jeunes atteints d’un trouble obsessionnel compulsif. Ce problème du comportement touche environ 1 personne sur 50.

Il semble qu’une thérapie cognitive et behaviorale (un type de psychothérapie) mariée à la prise encadrée d’inhibiteurs de l’assimilation de la sérotonine serait des plus efficaces pour soulager les symptômes des enfants.

Cette recherche de 12 semaines menée par l’University of Pennsylvania School of Medicine a observé les effets d’une augmentation de la prise de médicaments psychiatriques mise en relation avec la thérapie combinée mentionnée.

À la fin de l’expérimentation, la plupart des enfants (de 7 à 17 ans) qui avaient vu leurs symptômes obsessionnels compulsifs diminuer faisaient partie du groupe qui suivait la thérapie cognitive et behaviorale.

Catégories
Uncategorized

Effet de l’alcoolisme des parents

Selon des chercheurs suédois, on aura plus tendance à consommer de l’alcool dans des situations stressantes si nos parents avaient eux-mêmes ce problème, lit-on dans Pharmacology Biochemistry and Behaviour.

On savait déjà, en regard à des études précédentes, que les enfants d’alcooliques étaient 50 % plus enclins à vivre ce problème dans leur vie future.

Maintenant, après avoir suivi près de 60 personnes, qui venaient soit d’une famille où existait un problème d’alcool ou non, on a démontré que la réaction au stress était empreinte de notre vécu familial.

Cela ne veut pas dire que les personnes concernées souffrent nécessairement d’alcoolisme, mais une telle tendance peut mener à des problèmes à long terme. Avoir en exemple la consommation exagérée d’alcool durant l’enfance peut donc faire en sorte qu’une personne soit plus tentée qu’une autre à en boire lorsqu’elle est stressée.

Catégories
Uncategorized

Le pouvoir d’une bonne maman

On lit dans Psychological Science que si un enfant grandit dans la pauvreté, ce qui peut le confronter à plus de problèmes de santé, il peut toutefois éviter le pire en ayant une bonne maman.

Ayant suivi plus de 1 000 adultes, les chercheurs ont remarqué que certains de ceux qui avaient grandi au sein d’un milieu précaire étaient en parfaite santé, ce qui ne représente pas la norme.

Rappelons que plusieurs études précédentes ont démontré le lien entre la pauvreté et un moins bon état de santé. En effet, les enfants désavantagés qui vivent du stress voient leur développement physiologique atteint, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies.

La présente étude a donc établi une corrélation entre la mobilité et les soins parentaux, d’une part, et le syndrome métabolique à un âge plus avancé, d’autre part.

Il semble donc que la résilience aux maladies de certains enfants défavorisés peut être amenée par la constante attention de leur mère à leur bien-être émotionnel. Démontrer de l’affection à son enfant peut donc avoir un effet bénéfique sur sa santé présente et future.

Catégories
Uncategorized

Le vaccin de la coqueluche, inefficace?

Des chercheurs américains sèment le doute après avoir présenté les résultats de leur étude à l’Interscience Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy. Il semble que le vaccin de la coqueluche, lequel est administré à tous les bébés, puis aux enfants, deviendrait moins efficace après trois ans.

C’est à partir de données portant sur 15 000 enfants californiens que les chercheurs ont remarqué ce fait quelque peu alarmant. C’est une épidémie de coqueluche qui a éveillé les soupçons. En 2010, elle a touché plus de 8 000 personnes, et 11 poupons en sont morts.

Les enfants de plus de 12 ans et de moins de 8 ans ont semblé mieux protégés contre la coqueluche. La faille entre 8 et 12 ans correspond à une période de plus de 3 ans entre les rappels de vaccin.

De plus, il s’est avéré que les enfants se trouvant dans la tranche d’âge la plus vulnérable étaient 20 fois plus enclins à contracter le virus que les autres. On appelle tout de même au calme devant ces premiers résultats.

En effet, le Dr David Witt, directeur de la recherche, rappelle que le vaccin constitue quand même une excellente protection contre la coqueluche, et ce, durant les deux à trois premières années. Qui plus est, il aide à diminuer les symptômes de la maladie chez ceux qui l’auraient quand même contractée.

Catégories
Uncategorized

Les jeux vidéo ne le rendront pas intelligent

La plupart des enfants s’adonnent aux jeux vidéo. Or, on entend de plus en plus que ce type d’activité peut améliorer les aptitudes cognitives et celles ayant trait à la perception.

Il n’en serait pourtant pas question, et les enfants joueraient à ces jeux pour s’amuser, tout simplement. Sur ce point, on lit l’avis de Walter Boot, de la Florida State University sur Medicalexpress. Pr Boot, du Département de psychologie de cette université, a passé en revue les études réalisées sur le sujet.

Selon lui, il n’existe qu’une mince évidence indiquant de telles qualités aux jeux vidéo. Même si les aptitudes cognitives et de perception sont apparues meilleures entre un joueur et un non-joueur, dans un cadre de recherches, cela peut simplement dire qu’une personne est habile dans ce type de jeu parce qu’elle aime ça plus qu’une autre.

Il prévient donc les gens de ne plus considérer ces jeux comme des exercices cognitifs. « Jouez parce que vous aimez cela, pas parce que cela peut augmenter la puissance de votre cerveau », mentionne-t-il.

Catégories
Uncategorized

Causes familiales de l’autisme

Il semble que le sexe du bébé, l’âge des parents, l’ethnie de la mère et le niveau d’éducation de cette dernière sont autant de facteurs de risque de l’apparition de l’autisme ou d’une déficience intellectuelle chez l’enfant.

Des chercheurs de l’University of Utah ont présenté ces nouvelles découvertes dans Autism Research, lesquelles contredisent quelques autres précédentes. Par exemple, selon eux, le revenu familial ne peut être associé avec l’autisme ou la déficience intellectuelle.

Entre autres, on peut lire dans cette étude que les enfants qui souffrent à la fois d’une déficience et de l’autisme sont plus souvent des garçons et ont plus tendance à naître d’une mère âgée de plus de 34 ans.

D’un autre côté, une déficience intellectuelle sans trouble autiste toucherait de manière plus importante des enfants dont le père a plus de 34 ans. À l’inverse, les enfants dont la mère a plus de 13 années d’éducation seraient moins touchés par cette réalité.

Cette étude se veut une piste d’exploration des possibles variables et de leurs combinaisons qui pourraient augmenter le risque de développement de l’autisme.