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Effet insoupçonné de la récession

Ayant débuté en 2007, la récession américaine aurait de tristes conséquences sur les enfants en bas âge. Des données recueillies par le Children’s Hospital de Pittsburgh indiquent une hausse marquée des traumatismes crâniens chez les enfants de moins de cinq ans, lit-on dans Pediatrics.

La violence corporelle envers les plus jeunes serait donc une des répercussions de la dernière crise économique. Au sein de 3 districts, les traumatismes crâniens seraient ainsi passés de 8,9 à 14,7 sur 100 000.

Des études précédentes avaient établi un lien entre le stress économique et les problèmes de santé mentale chez les adultes. Il semble que ce soit aussi relié avec le mauvais traitement infligé aux enfants.

L’âge moyen des enfants touchés par ce problème a été évalué à 8,9 mois; les trois quarts de ces derniers n’avaient pas encore 1 an. Un peu plus de la moitié était constituée de garçons (60 %), et 67 % des jeunes victimes étaient de race blanche. Finalement, le taux de mortalité s’est avéré de 16 %.

Au total, en comparaison aux années précédant ladite récession, l’augmentation du nombre de cas aurait été de 1,65, soit près du double. L’une des possibles raisons de cette hausse serait que le plus grand nombre d’emplois perdus fait en sorte que des parents, sans y avoir été beaucoup confrontés auparavant, se retrouvent plus longtemps avec leurs enfants.

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Les gènes digestifs des autistes sous la loupe

On apprend dans PloS ONE que les enfants atteints d’autisme et ayant des problèmes quant à leur digestion présentent des déficiences génétiques. Des variations dans les gènes digestifs ont en effet été relevées chez ces enfants par des chercheurs américains.

Ces variations contribueraient à la transformation des bactéries présentes dans leur appareil digestif, au niveau des intestins.

Rappelons que de nombreux enfants autistes vivent des problèmes gastro-intestinaux, lesquels compliquent les traitements médicaux et contribuent par le fait même aux troubles du comportement.

Chez certains de ces enfants, la prise d’antibiotiques et une alimentation particulière ont été reliées à une amélioration des fonctions gastro-intestinales, mais aussi sociales et cognitives.

On a donc découvert que les enfants autistes avec des problèmes gastro-intestinaux présentaient des taux génétiques anormaux quant aux enzymes qui permettent de défaire les sucres et aux molécules qui transportent le lumen depuis les intestins au sang.

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Naissance prématurée et trouble d’apprentissage

Naître avant terme comporte plusieurs problèmes sous-jacents, tant au niveau de la santé générale que du développement. Des chercheurs parlent maintenant de plus fréquents troubles d’apprentissage chez les enfants d’âge préscolaire qui étaient des bébés très prématurés.

Les enfants qui naissent avant la 28e semaine de grossesse et qui pèsent moins de 1 kg survivent désormais en plus grand nombre, mais ils font encore face à des lacunes importantes quant à leur développement neurologique.

Dans la présente étude, 148 enfants d’âge préscolaire nés très prématurément ont été comparés à 111 autres qui étaient nés à terme et avec un poids normal. Il en est ressorti que les enfants du premier groupe ont eu des résultats nettement plus faibles que les autres lors de tests portant sur différentes aptitudes mathématiques.

Les chercheurs affirment que chez les bébés prématurés, un retard de développement à 20 mois indique un risque accru de trouble d’apprentissage en âge préscolaire.

On soutient donc que les bébés prématurés devraient faire l’objet d’un encadrement mieux adapté afin de prévoir et d’éradiquer ces retards.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans la récente édition des Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

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Regarder pour apprendre à parler

Les résultats d’une expérimentation de l’University of Washington ont démontré que l’apprentissage du langage se fait très tôt dans la vie, et ce, par la simple observation des mouvements.

Comme nous pouvons le lire dans Psychological Science, des bébés de sept à neuf mois sont en mesure de comprendre le fil des événements, même s’ils n’ont pas commencé à parler.

Après qu’ils aient regardé des enfants jouer sur vidéo plus d’une fois, ils sont en mesure de diviser chacun des événements, voire de les prévoir. Ils peuvent donc créer du sens sans utiliser les mots. Cette capacité, soit de relier un événement à un autre, constitue d’une marque importante de l’apprentissage du langage.

Les bébés seront par la suite capables de nommer chacun des événements qu’ils ont reconnus, quelques mois plus tard, en utilisant ce premier outil.

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La communication mère-enfant compromise par la télévision

On apprend dans Human Communication Research que la communication entre une mère et son enfant sera bel et bien altérée par le temps passé à écouter la télévision. C’est en comparant des mères et leur enfant écouter la télévision, lire des livres ou jouer ensemble que l’on a pu en relever les impacts sur le développement du petit.

 

Il a été clairement démontré que l’interaction entre un parent et son enfant aura particulièrement un effet négatif sur les aptitudes de langage et de lecture du bambin. Il semble que lorsque tous deux portent leur attention sur un même objet – la télévision, un livre ou un jouet –, la réponse de la mère aura un impact majeur sur la compréhension et la perception de soi-même de son enfant.

En d’autres mots, si la mère doit répondre à des questions ou donner des explications quant à de nouveaux mots ou objets, il est évident que cela aiderait l’enfant à progresser.

Cette étude a été menée par des chercheurs de l’Ohio State University.

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Quand la violence devient normale

Il semble que les enfants qui grandissent dans un milieu difficile auront plus tendance à vivre une relation avec un partenaire violent. De plus, ces mêmes personnes sembleraient en venir à considérer la violence comme une chose normale dans leur relation de couple.

 

C’est l’une des conclusions d’une récente étude de l’University of Bristol, laquelle est la première à poser un regard aussi précis sur la relation entre une future relation de couple et un milieu de vie difficile.

Parmi les sujets interrogés, plus de la moitié des filles avaient vécu une relation à caractère sexuel violent avant leur 18e année, et le quart des garçons ont répondu avoir déjà fréquenté des partenaires agressives.

De plus, plusieurs des participants avaient déjà reçu des coups à la tête, perdu des dents ou eu un œil au beurre noir, lit-on sur Medical News Today.

On croit que cette recherche aidera les intervenants à mieux cerner la violence au sein du couple et remettra en cause la supposition de ces jeunes gens à croire que la violence est normale et acceptable dans une relation de couple.

Au total, 82 jeunes de 13 à 18 ans ont été rencontrés dans le cadre de cette étude intitulée Standing on my own two feet.

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Un enfant gêné doit-il être soigné?

Des psychologues mettent en garde quant à une tendance qui pourrait comporter des dangers. Il semble que des enfants timides ou repliés sur eux-mêmes courent un risque de recevoir un diagnostic de maladie mentale, lit-on sur Mail Online.

On remet ici en question que des milliers d’enfants prennent du Ritalin. Servant à maîtriser les symptômes du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, il serait même prescrit à des enfants de moins de six ans.

C’est qu’un enfant qui a souvent des sautes d’humeur ou qui répond aux adultes pourrait se retrouver, selon certains experts, à recevoir un diagnostic de trouble oppositionnel avec provocation.

De plus, certains médecins iraient jusqu’à prescrire des médicaments aussi puissants que le Prozac à des enfants d’âge scolaire.

Ainsi, un enfant qui souffre de timidité pourrait se retrouver avec un diagnostic de trouble d’anxiété sociale, juste parce qu’il est plus effacé que ses camarades. Une dépression pourrait aussi être attribuée à un enfant qui est triste ou qui traverse un deuil.

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Prédire ses aptitudes en maths

Une récente étude parue dans PLoS One nous apprend que les aptitudes en mathématiques d’un enfant peuvent être prédites à un jeune âge. Précisément, la capacité pour un enfant d’âge préscolaire d’estimer les quantités en dirait long sur ses aptitudes mathématiques lorsqu’il sera à l’école primaire.

L’intuition des nombres est un sens présent dès la naissance, ce qui nous permet d’évaluer par exemple quel contenant contiendra le plus d’objets lorsqu’on en regarde plus d’un. Cette capacité tend à s’améliorer durant l’enfance.

Or, si cette habileté avait déjà été mise en relation avec la réussite en mathématiques, il vient d’être démontré clairement que ce type d’intuition est effectivement une base des habiletés d’ordre scolaire.

L’étude présente indique particulièrement que cette capacité d’estimation prédit les futures performances à des tests de mathématiques à l’école primaire deux ans plus tard. Une corrélation n’a pu être faite avec d’autres aptitudes – le vocabulaire, par exemple –, ce qui définit le lien mentionné (entre l’estimation et les mathématiques).

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Avec l’école, le retour des saines habitudes!

La rentrée des classes nous ramène à la routine, mais elle devrait aussi nous inciter à reprendre de saines habitudes. Bien que les enfants aient pu profiter des vacances estivales pour faire des écarts, il est désormais temps pour eux de suivre une meilleure alimentation et de faire plus d’exercice physique.

On lit sur ce sujet, sur Medical News Today, que l’été est un moment parfait pour se relâcher un peu et en profiter. Ainsi, on amène souvent les enfants manger au restaurant, et l’horaire habituel est doucement oublié.

Pourtant, avec la rentrée scolaire, on est souvent pris de court, et notre organisation manque de rigueur. Le manque de sommeil et les repas trop vite préparés mènent toutefois directement au gain de poids ou à d’autres problèmes de santé.

Les périodes de vacances n’ont pas toutes les mêmes répercussions. Durant le temps des fêtes, les enfants prennent souvent du poids. Malheureusement, tout ce poids n’est pas nécessairement perdu durant les vacances d’été.

On peut s’aider facilement, pour remédier à la situation ou prévenir les dérapages. On inscrit par exemple notre enfant à une activité sportive, et l’on accorde du temps à la planification des repas de la semaine – on parle ici d’une heure. Aussi, on voit à ce que les enfants aillent au lit plus tôt.

La rentrée scolaire peut donc devenir une belle occasion pour reprendre nos bonnes habitudes, et ce, pour toute la famille.

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Neuf heures de sommeil minimum

Les enfants de l’école primaire doivent dormir un nombre suffisant d’heures afin de bien fonctionner. Des chercheurs de l’Université Autonomous de Barcelone, l’UAB, se sont d’ailleurs penchés sur le lien entre le nombre d’heures de sommeil d’enfants de six ans à sept ans et leur réussite scolaire.

Selon leurs résultats parus dans Cultura y Educación, les enfants de cet âge qui ne dorment pas au moins neuf heures par nuit, qui se couchent tard ou qui n’ont pas de routine du coucher voient habituellement leur réussite scolaire compromise.

Il semble que la plupart des enfants, dans le cadre de cette étude, ne dorment pas selon la norme requise par leur développement intellectuel, car le manque de sommeil ne peut être recouvré.

Manquer ainsi de sommeil et suivre de mauvaises habitudes a des effets néfastes, et ce, particulièrement sur les aptitudes générales (par exemple, l’apprentissage des règles de grammaire), ce qui est primordial pour réussir à l’école.

Quant aux compétences liées à la cognition, comme la mémoire, les capacités d’apprentissage et la motivation, elles sont plus touchées par un manque d’habitudes régulières de sommeil.