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Un traitement de fertilité diminue-t-il la cognition?

Les résultats d’une recherche sur les conditions de la grossesse et la cognition chez l’enfant sont parus dernièrement dans BMJ. Incluant un peu plus de 18 000 enfants, elle a mis en relation la planification de grossesse, les traitements de fertilité et la cognition.

Les enfants qui ont participé à cette étude ont été suivis dès l’âge de neuf mois, puis à trois et cinq ans. Ils étaient évalués sur leurs aptitudes verbales, dont le vocabulaire, à trois ans, puis le même test était repris à cinq ans, avec plus de complexité. Leurs habiletés spatiales et non verbales étaient aussi évaluées à cette étape.

À la première lecture des résultats, une différence a été remarquée entre les enfants. Par exemple, ceux qui étaient nés d’une grossesse non planifiée accusaient des scores plus faibles à trois ans, soit équivalant à un retard de langage de quatre mois par rapport aux autres. Quant aux enfants nés à la suite d’un traitement de fertilité, ils ont eu des résultats plus bas dans les tests non verbaux.

Pourtant, il est ressorti de cette recherche que ni la planification de grossesse ni les traitements de fertilité n’ont d’influence sur la cognition. Toutes les différences observées ont été presque entièrement expliquées par des inégalités liées au statut socioéconomique.

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Les enfants sont de bons témoins

Les enfants seraient de bien meilleurs témoins que l’on ne croit. C’est ce que soutient l’Université Lund (Suède), comme le rapporte Medical News Today. Une étude menée auprès d’enfants de différents âges les présente en effet comme de bons témoins potentiels.

On prétend même qu’ils seraient d’excellents sujets pour reconnaître le coupable d’un crime au poste de police, derrière la vitre à double face. La raison en est qu’ils savent bien se remémorer les événements.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi des enfants de 8 à 9 ans, de 11 à 12 ans, ainsi que des adultes. Il s’est avéré que les enfants plus vieux et les adultes avaient plus de difficulté à démêler la réalité de la fiction, puisqu’ils avaient connu plus d’expériences dans la vie.

Toutefois, si les adultes demeurent conscients qu’ils peuvent mêler certains éléments, les enfants sont toujours sûrs de leur réponse, même quand ils se trompent. Ajoutons que les enfants ne comprennent pas toujours ce qu’il advient de la personne identifiée et qu’ils sont plus influençables.

Malgré tout, les enfants sont tout à fait capables de reconnaître des détails chez les autres, et ce, en particulier si la personne a le même âge qu’eux.

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L’anesthésie générale est-elle dangereuse?

Une recherche menée par l’University of Virginia fait naître plusieurs questionnements quant à la sécurité de l’anesthésie pour les jeunes enfants. Comme nous le lisons dans Current Opinion in Anesthesiology, des expérimentations faites sur des animaux pourraient présager des problèmes chez l’humain.

Il a été démontré que l’anesthésie générale cause une baisse de l’activité neurale chez le cerveau animal en développement, ce qui cause des troubles cognitifs à long terme.

On ne saurait dire si cet effet est le même chez l’enfant, mais pour l’instant, aucune preuve ne peut réfuter cette hypothèse.

Des études récentes ont par ailleurs démontré que la kétamine, un anesthésiant couramment utilisé, avait engendré des dommages clairs et persistants chez des singes, lorsqu’elle avait été administrée durant une période clé du développement.

La recherche se poursuit, car une meilleure compréhension des seuils critiques de développement du cerveau humain permettra de mieux définir ce qui peut le mettre en danger.

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Les dessins animés sur la sellette

Selon une récente étude parue dans Pediatrics, les dessins animés à défilement rapide pourraient avoir une influence néfaste sur plusieurs aspects du développement de l’enfant.

Il semble effectivement que de regarder ce type d’émission amenuise la capacité des petits à maîtriser leur comportement et à garder leur attention captive. Leur résolution de problème en serait aussi touchée.

Ces aspects font partie de ce que l’on appelle « la fonction exécutive ». Ce concept de la neurologie consiste en divers processus cérébraux qui aident les personnes à relier leur expérience à l’action. Cela inclut des aptitudes telles que la mémorisation des détails, l’attention, l’organisation et la planification, entre autres.

Des enfants de quatre ans ont donc été invités, dans le cadre de cette étude de l’University of Virginia, à écouter neuf minutes de SpongeBob Squarepants (dessins animés à défilement rapide) et la même durée de Caillou (dessins animés à défilement lent). Un autre groupe d’enfants du même âge s’est adonné à faire du dessin.

Des tests ont par la suite suivi afin d’évaluer des aptitudes reliées à la fonction exécutive. Une différence plus mince a été remarquée entre le groupe qui avait dessiné et celui qui avait regardé Caillou.

Les chercheurs expliquent donc qu’une émission où les personnages se déplacent rapidement et qui comprend beaucoup d’éléments fantaisistes (comme SpongeBob Squarepants) aurait tendance à diminuer, chez l’enfant, l’aptitude à se concentrer longtemps.

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Les bananes peuvent réduire les risques d’asthme

Des chercheurs britanniques déclarent que les bananes et le jus de pomme peuvent réduire les risques de développer des symptômes de l’asthme chez les enfants.
 
Selon les recherches menées à l’Imperial College of London, les enfants qui mangent une banane par jour ont jusqu’à 34 % moins de risques de développer des symptômes asthmatiques ou d’autres problèmes respiratoires, comme une respiration sifflante.
 
Selon les données recueillies auprès de 2 640 enfants âgés de 5 à 10 ans, le jus de pomme aurait aussi le même effet que les bananes.
 
D’ailleurs, les enfants qui en boivent un verre par jour diminueraient leurs risques d’être asthmatiques de 47 %.
 
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Mourir de chagrin

Perdre un enfant est la pire épreuve à traverser pour un parent. Il semble que les répercussions d’un tel drame concernent jusqu’à la longévité, apprend-on dans BMJ.

Une récente étude soutient qu’un parent dont l’enfant décède durant sa première année de vie est deux fois plus à risque de mourir plus tôt ou de se retrouver veuf au cours de la décennie suivante.

À la suite d’un tel drame, une mère court 1,5 fois plus de risques de décéder au cours des 25 années suivantes, en comparaison avec une mère qui n’a pas perdu d’enfant.

Le stress vécu lors du décès de son enfant a des effets marquants sur la santé, entre autres en diminuant le système immunitaire, augmentant ainsi le risque de maladie. De plus, le suicide est plus fréquent chez les parents endeuillés que chez les autres.

Ces comparaisons ont été faites à la suite d’une analyse de données recueillies de 1971 à 2006. Il s’agissait en fait d’un échantillon de 5 % des enregistrements au Royaume-Uni.

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L’importance du développement moteur

Un enfant qui connaît des expériences au niveau moteur tôt dans la vie en connaîtra des avantages jusque dans son développement social. Une étude ayant porté sur des bébés de trois mois a démontré que de telles expériences formaient déjà la préférence qu’aura un enfant pour des surfaces ou des objets.

Comme expliqué dans Developmental Science, en mettant aux bébés des mitaines adhérentes pour manipuler des jouets, leur intérêt subséquent pour certaines surfaces en était mieux défini. Il s’agit là d’un indice quant à une avancée du développement social.

Ainsi, selon les conclusions de cette étude, un développement moteur hâtif et des expériences comme celle mentionnée aideraient l’enfant à comprendre l’univers social qui l’entoure.

Parallèlement, les enfants atteints d’autisme ou qui y sont à risque connaîtraient de grands avantages à suivre un tel entraînement moteur dès l’âge de trois mois, car ils vivent de grands défis quant aux interactions sociales.

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Découverte sur l’hydrocéphalie

On peut lire dans Science Translational Medicine les résultats de recherche du Scripps Research Institute quant à une cause majeure de l’hydrocéphalie congénitale.

Rappelons qu’il s’agit de l’un des plus fréquents désordres neurologiques chez le bébé prématuré et le nouveau-né. Un enfant hydrocéphale présente un volume de sa boîte crânienne supérieur à la normale en raison d’une quantité excessive du liquide céphalo-rachidien. Ce problème congénital s’accompagne d’un développement intellectuel sous la normale.

Cet état pourrait donc être entraîné par des taux anormaux d’acide lysophosphatidique, ou LPA, un lipide biologiquement actif présent dans le sang. Pouvant entrer dans la zone cérébrale en fortes quantités lors d’hémorragies, le LPA cause alors des dommages importants au cerveau en développement.

Mieux comprendre l’hydrocéphalie congénitale pourrait mener à des traitements et des méthodes de prévention.

Dans le cadre de la présente étude, il a été démontré que le LPA et le sang étaient régis par le même récepteur. Le retrait génétique de ce récepteur, voire un traitement préventif qui viendrait à le bloquer, pourrait réduire de façon importante la prévalence de l’hydrocéphalie.

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Le retrait des adénoïdes ne règle pas tout

On procède souvent au retrait des adénoïdes chez l’enfant qui fait des otites à répétition ou une autre infection semblable. On lit pourtant dans BMJ que cette intervention ne le protège pas autant de futurs problèmes de santé.

Il s’est en effet avéré, après que l’on ait suivi 111 enfants de 1 à 6 ans sélectionnés pour un retrait des adénoïdes, qu’une telle intervention chirurgicale ne réduisait pas la prévalence future d’infections respiratoires telles que la sinusite ou le rhume.

Dans le cadre de cette recherche, la moitié des enfants en observation étaient passés sous le bistouri, alors que l’autre n’avait pas subi ladite intervention chirurgicale.

Tous les enfants ont été revus 24 mois après le moment des chirurgies, qu’ils l’aient eue ou non. L’étude s’est étalée d’avril 2007 à octobre 2010.

Ceux qui s’étaient fait retirer les adénoïdes ont par la suite connu 7,91 épisodes d’infection respiratoire, en comparaison à 7,84 chez ceux qui n’avaient pas été opérés.

La différence est donc très mince d’un groupe à l’autre, d’autant plus que le nombre de jours d’absence de l’école ou de la garderie ainsi que l’état général de leur santé se sont aussi avérés similaires.

Finalement, pour tous les enfants à l’étude, la fréquence d’infections respiratoires a diminué au fil du temps.

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Les parents et les jeux vidéo

Des chercheurs de la Michigan State University ont questionné 500 élèves de 20 différentes écoles dans le cadre d’une première étude sur le lien entre le comportement des parents et l’usage des jeux vidéo.

Il semble que la supervision du parent et sa relation avec son enfant soient en lien direct avec le nombre d’heures passées à jouer à de tels jeux.

Précisément, plus un enfant perçoit le comportement de ses parents comme négatif et moins ces derniers l’encadrent, plus il sera porté à s’adonner aux jeux vidéo. On ne saurait dire pour l’instant si une relation négative encourage les jeux vidéo, ou si le temps passé à cette activité cause une mauvaise relation parent-enfant.

Il semble toutefois que la relation entre les parents et l’enfant pèse plus que le comportement parental, en ce qui a trait aux jeux vidéo.

Cette nouvelle recherche est parue récemment dans Proceedings of the 2011 World Conference on Educational Multimedia, Hypermedia & Telecommunications.