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Réduire le poids pour diminuer l’asthme

Les taux d’asthme et d’obésité ont tous deux augmenté au cours des dernières décennies, atteignant maintenant respectivement 10 % et 17 %. Or, selon les résultats d’une étude parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, l’un pourrait influencer l’autre.

C’est qu’un enfant qui souffre d’obésité pourrait réduire ses symptômes de l’asthme en perdant du poids. Il semble d’ailleurs qu’un enfant obèse nécessite plus de médicaments contre l’asthme qu’un autre de poids normal.

En plus de diminuer les risques d’asthme et d’en maîtriser les effets chez les enfants, la perte de poids réduirait aussi son incidence chez l’adulte. C’est la première fois que l’obésité et l’asthme sont ainsi mis en relation, bien que leur lien avait déjà été démontré.

Cette fois, des chercheurs de l’University of California ont analysé des données portant sur 32 000 enfants qui avaient reçu un diagnostic d’asthme; près de la moitié de ces derniers étaient obèses ou en surpoids.

Il est donc apparu que les enfants au poids le plus élevé recevaient plus de prescriptions annuelles d’inhalateurs. Par exemple, un enfant au poids normal en employait 2,8 par année, contre 3,1 pour un enfant obèse.

Toutefois, on ne saurait encore statuer lequel cause l’autre, quant à l’asthme et l’obésité. On rappelle malgré tout que le meilleur moment pour prévenir l’obésité, c’est durant l’enfance.

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Les enfants sont-ils tous égaux?

On lit dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique que les inégalités sociales, en ce qui a trait à la santé, seraient visibles dès la maternelle. Les enfants de cinq ans vivraient de telles différences selon la région qu’ils habitent.

Selon sa situation socio-économique, un enfant serait plus enclin à souffrir d’un surpoids, voire d’obésité, et il serait plus vulnérable à avoir des caries dentaires. Par exemple, on a remarqué qu’un enfant de la maternelle avait moins tendance à accuser un surpoids si son père occupait un poste de cadre que s’il était ouvrier.

D’autre part, les petites filles seraient plus nombreuses à avoir un surpoids (14 %) que les petits garçons (10 %). S’ils vieillissent un peu, cet écart s’amenuise toutefois (20 % contre 19 %).

En général, on estime que les inégalités sociales liées à la santé ici observées chez des enfants de la maternelle prendraient leur source dans les habitudes de vie, surtout en ce qui concerne l’alimentation.

Selon son milieu social et son environnement, un enfant serait plus ou moins enclin à consommer des boissons gazeuses, à écouter la télévision et jouer à des jeux vidéo, ou jouer à l’extérieur. Toutefois, on n’a pu vérifier, dans la présente enquête, si les enfants pratiquaient ou non un sport de façon régulière.

Ces constats ont été faits selon une enquête menée auprès de 23 000 jeunes enfants de 2005 à 2006.

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L’anxiété des maths : une réalité

Selon une professeure de mathématiques de la Saint Joseph University, Agnes Rash, Ph. D., l’anxiété des mathématiques est une réalité pour un grand nombre d’enfants. Prenant source à un jeune âge, cette anxiété devient souvent grandissante à mesure que l’enfant progresse à l’école.

La professeure explique ainsi sur Medical News Today que ce problème peut suivre un écolier durant toute la durée de son éducation, et même plus tard dans la vie. Bien que les enseignants doivent demeurer attentifs à ses premiers signes, les parents devraient quant à eux se questionner sur leur influence, donc sur leur propre comportement.

Par exemple, si un parent dit continuellement qu’il n’a jamais rien compris à cette matière et qu’il ne se sent jamais en mesure d’aider son enfant dans ses devoirs de maths, il est presque assuré que son anxiété lui sera transmise.

De plus, Agnes Rash soutient que le plus souvent, un enfant commencera à avoir des difficultés en mathématiques parce qu’il n’a pas bien compris un concept, non parce qu’il a des difficultés d’apprentissage.

Au contraire, la plupart des gens auraient des aptitudes en mathématiques, et ce, incluant l’algèbre et la géométrie. Le problème résiderait donc dans la compréhension de leurs principes de base. Selon la professeure Rash, la « bosse des maths » serait une conception fautive.

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Le tabagisme et l’absentéisme

Il semble que l’exposition à la fumée du tabac joue un rôle dans l’absentéisme des enfants. Une récente étude menée par le Massachusetts General Hospital a établi un lien entre le fait de vivre avec des parents fumeurs et le nombre de jours d’absence à l’école.

Comme nous pouvons le lire dans Pediatrics, il a été démontré que ces enfants accusent des taux de maladies respiratoires plus élevés en raison de cette exposition. Cette réalité augmente donc le nombre de jours d’absence à l’école.

En fait, on a évalué que chez les enfants de 6 à 11 ans qui vivent au sein d’une famille de fumeurs, entre le quart et le tiers de leurs jours d’absence sont dus à la fumée secondaire à la maison.

Les chercheurs ont même estimé les coûts de ces taux d’absentéisme : ils s’élèveraient à 227 millions de dollars en problèmes collatéraux (entraînant des absences au travail, notamment).

Un peu plus de 3 000 enfants ont participé à cette étude. Parmi ces derniers, plus de 14 % vivaient au sein d’une famille où au moins 1 personne fumait à l’intérieur de la maison, soit 8 % avec 1 fumeur et 6 % avec 2 fumeurs ou plus.

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Le tabagisme et l’absentéisme

Il semble que l’exposition à la fumée du tabac joue un rôle dans l’absentéisme des enfants. Une récente étude menée par le Massachusetts General Hospital a établi un lien entre le fait de vivre avec des parents fumeurs et le nombre de jours d’absence à l’école.

Comme nous pouvons le lire dans Pediatrics, il a été démontré que ces enfants accusent des taux de maladies respiratoires plus élevés en raison de cette exposition. Cette réalité augmente donc le nombre de jours d’absence à l’école.

En fait, on a évalué que chez les enfants de 6 à 11 ans qui vivent au sein d’une famille de fumeurs, entre le quart et le tiers de leurs jours d’absence sont dus à la fumée secondaire à la maison.

Les chercheurs ont même estimé les coûts de ces taux d’absentéisme : ils s’élèveraient à 227 millions de dollars en problèmes collatéraux (entraînant des absences au travail, notamment).

Un peu plus de 3 000 enfants ont participé à cette étude. Parmi ces derniers, plus de 14 % vivaient au sein d’une famille où au moins 1 personne fumait à l’intérieur de la maison, soit 8 % avec 1 fumeur et 6 % avec 2 fumeurs ou plus.

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Les phtalates et le développement cérébral

Des chercheurs de la Columbia University ont présenté récemment de nouvelles observations quant à l’exposition aux phtalates durant la grossesse. Ces substances chimiques seraient liées à des retards de développement cérébral et moteur.

On aurait aussi établi une relation entre l’exposition aux phtalates et de plus grands problèmes de comportement chez l’enfant de trois ans. On continue donc de s’inquiéter quant à leur présence dans notre environnement, car on les considère depuis déjà un moment comme des perturbateurs endocriniens.

Comme le présentent les résultats parus dans Environmental Health Perspectives, ces substances se retrouvent encore dans une foule de choses, dont des matériaux de construction, des jouets de plastique et même certains shampoings.

Il s’agit de la première recherche à porter sur l’exposition prénatale aux phtalates et son lien avec la prédominance de problèmes moteurs, comportementaux et mentaux chez l’enfant d’âge préscolaire.

Pour ce faire, les bébés de 319 femmes non-fumeuses vivant au centre-ville et ayant accouché entre 1999 et 2006 ont été suivis. Un test validé a été effectué auprès des enfants afin d’évaluer leur développement mental et moteur.

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Bienfaits de l’allaitement : encore un autre

On présente fréquemment des avantages à allaiter son bébé. Cette fois, ce sont des chercheurs de l’University of Essex qui présentent leurs découvertes et leurs théories. On peut lire les résultats de leur recherche dans le Journal of Pediatrics.

Après avoir analysé des données concernant près de 12 000 bébés nés entre 2000 et 2002, on aurait remarqué que ceux qui avaient été allaités étaient avantagés intellectuellement. Précisément, ils présentaient un meilleur vocabulaire et de plus grandes capacités de raisonnement à l’âge de cinq ans.

Les chercheurs expliquent cette tendance de plusieurs façons, mais on ne pourrait dénier, ici, un lien avec l’allaitement, semble-t-il. Rappelons que les enfants de l’étude ont été vus à l’âge de neuf mois, puis une autre fois durant la petite enfance.

À ce dernier moment, on s’informait auprès des parents de l’âge jusqu’auquel l’enfant avait été allaité. Finalement, à l’âge de cinq ans, les enfants étaient invités à passer des tests. Ces derniers consistaient en une évaluation de leur vocabulaire, de leur raisonnement et de leurs aptitudes spatiales.

Une différence a donc été relevée entre les bébés allaités et ceux qui ne l’avaient pas été. Il semble aussi que ceux qui étaient nés prématurément avaient eu plus de facilité à rattraper leurs retards de développement cérébral lorsqu’ils avaient été allaités.

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La concentration est un entraînement

Une nouvelle recherche parue dans Current Biology démontre qu’un entraînement adapté peut améliorer les aptitudes d’un enfant quant à sa concentration. Des bébés de seulement 11 mois étaient ici à l’étude.

Il semble donc que les parents auraient tout intérêt à entraîner leur jeune enfant à se concentrer, car cela pourrait même l’aider à atteindre la réussite scolaire. De plus, il semble que d’autres capacités se trouvent améliorées quand la concentration est entraînée.

Cela contredit la perception générale selon laquelle un adulte qui s’exerce à une tâche n’en verra pas d’autres, différentes, s’améliorer. On y voit aussi de grands impacts quant à la réussite scolaire. Celle-ci pourrait être facilitée par un entraînement à la concentration. Il semble même que cet entraînement aurait de plus grands impacts auprès des enfants démunis.

En résumé, on a remarqué que la capacité de concentration apparaît tôt durant le développement, et ceux qui en présentent une meilleure apprennent plus facilement dans un cadre scolaire.

On comprend donc que l’entraînement à la concentration peut être entrepris dès le plus jeune âge et qu’il engendre des effets très positifs. Cela résulte à la fois de l’aptitude à se concentrer sur un seul objet et d’oublier ce qui est dérangeant autour de soi.

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Maman ours, bébé ours

Une récente étude parue dans Psychological Science nous apprend qu’une femme qui allaite aura plus tendance à avoir un réflexe de défense que l’on appelle « l’effet maman ours ». Autrement dit, elle serait plus portée à défendre son bébé avec un instinct de vengeance.

Des caractéristiques physiques accompagnent cet état d’agressivité : les femmes présentent alors une pression sanguine plus basse. On pense donc que l’allaitement peut aider à diminuer la réponse corporelle à la peur et à donner le courage nécessaire à la défense.

Les chercheurs soulignent toutefois que les femmes qui allaitent ne seront pas pour autant portées à se battre ou à causer du tort à leur enfant. Elles auront plutôt tendance à se défendre, elles et leur bébé, d’une manière agressive. Il s’agit d’un réflexe qui est fortement remarqué chez les mammifères.

Pour tirer ces conclusions, on a fait passer des tests de réaction (sur ordinateur) à 55 femmes. Ces dernières étaient divisées en 3 groupes : 18 allaitaient, 17 nourrissaient leur enfant avec du lait maternisé et 20 n’étaient pas mères.

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La puberté serait liée au comportement

La puberté se vit différemment pour chaque enfant, et il semble que la vitesse de celle-ci influence l’apparition de certains problèmes de comportement. Des chercheurs américains ont démontré ce lien après avoir suivi 364 garçons et 373 filles.

On avait déjà fait la lumière quant à de possibles conséquences d’une puberté plus hâtive, mais peu d’études ont porté jusqu’ici sur son rythme.

Il semble donc, comme nous le lisons dans Developmental Psychology, que plus la période de puberté d’un enfant se déroulera rapidement, plus il sera enclin à souffrir d’anxiété et de dépression.

De plus, les enfants étant très sensibles à la vitesse à laquelle les autres traversent leur puberté, cela peut contribuer à l’apparition de problèmes tels que la dépression.