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Un traitement contre l’épilepsie infantile

On lit sur Medical News Today qu’un traitement contre l’épilepsie infantile affiche des résultats des plus encourageants. Le Zonegran® serait bien toléré par les enfants épileptiques qui ont des crises partielles et qui prennent aussi un ou deux autres médicaments spécifiques.

Une étude ayant porté sur ce médicament, la CATZ, a été effectuée auprès de 207 jeunes patients âgés de 6 à 17 ans qui présentaient les caractéristiques citées. Elle consistait en une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du Zonegran®, lequel a été comparé aux effets d’un placebo.

Beaucoup d’espoir réside en ce traitement, car le critère d’évaluation principal de l’étude était la proportion des patients qui présentaient une réduction « supérieure ou égale à 50 % » de la fréquence des crises après 12 semaines.

Le médicament présentait déjà des résultats probants auprès d’une population adulte ayant reçu un récent diagnostic d’épilepsie, et il semble que les enfants atteints pourraient aussi bénéficier d’un tel traitement.

De nombreux enfants épileptiques ne peuvent encore profiter d’une maîtrise totale de leurs crises, et ils doivent prendre plus d’un médicament pour les réduire.

Mentionnons en terminant que 50 millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde, dont 10,5 millions d’enfants de moins de 15 ans.

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Les enfants en exemple

On lit sur Medpage Today qu’une petite étude ayant porté sur une école privée du Brésil démontre que les enfants peuvent avoir un impact important sur la santé de leurs parents.

Précisément, les parents d’enfants à qui l’on offre un soutien éducatif visant à encourager de saines habitudes de vie ont beaucoup moins de risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire que les autres. Le comparatif est ici de 91 % moins de risques contre 13 %.

Ainsi, intervenir auprès de l’enfant quant à sa santé et son mode de vie aura des répercussions sur toute sa famille. À la suite de ces premiers résultats, on vise maintenant à étendre le programme au sein des écoles publiques.

Ce dernier consistait à accorder une heure par semaine à faire suivre aux enfants des leçons, spécialement conçues pour eux, qui portaient sur l’alimentation, les dangers du tabac et l’activité physique.

Les enfants qui suivaient ce programme, âgés de 6 à 10 ans, participaient à des jeux, écoutaient des films éducatifs, prenaient part à des ateliers culinaires et discutaient de ce qu’est un mode de vie sain.

Au total, 197 enfants et 323 parents ont fait partie de cette recherche, qui s’est étalée de mars à décembre 2010. D’autres suivront pour qualifier les effets à long terme de cette intervention.

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Les devoirs : au travail, les parents!

La rentrée scolaire nous rappelle que les devoirs referont bientôt partie de la routine. Or, comme parent, si l’on souhaite motiver notre enfant à les faire, il semble qu’il faille changer notre propre attitude et notre comportement.

C’est ce qu’explique une étude parue dans Learning and Individual Differences. Des chercheurs de l’Université Ben-Gurion en Israël ont démontré qu’un parent doit adopter une certaine attitude pour que la motivation de son enfant grandisse.

Il choisira donc une attitude positive et soutenante. Il transmettra la valeur de l’apprentissage, plutôt que de ne parler que de l’accomplissement de la tâche ou de la réussite scolaire.

De plus, les parents devraient se questionner quant à leur propre motivation, leur attitude et leurs compétences avant d’essayer de changer leur enfant.

Chez les 135 enfants de la 4e année qui participaient à cette étude, plus de 60 % avaient l’aide d’un parent au moins 1 fois par semaine pour faire leurs devoirs.

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L’incroyable amour de maman

Un bébé qui a un tempérament difficile répondra mieux à des personnes extérieures à sa famille et à de nouvelles situations s’il a un attachement réel à sa mère. Il semble que l’amour de maman vienne même à bout des enfants plus irritables, apprend-on dans Child Development.

C’est ce qu’on a conclu après avoir suivi 84 bébés, de leur naissance à leurs 2 ans. On reconnaît les premiers signes de l’irritabilité dès l’âge d’un mois, et ils étaient définis par une série de tests sur les réactions des enfants.

Quant à leur attachement à leur mère, il a été évalué lorsqu’ils ont eu 12 mois. Afin de l’établir, on a observé le comportement de chaque enfant avec sa maman. Finalement, de 18 à 24 mois, les enfants ont été exposés à des adultes inconnus et à de nouveaux jouets.

Il en est donc ressorti que les enfants qui étaient les plus irritables à la naissance devenaient les plus sociables s’ils avaient un sincère attachement à leur maman.

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Les sources de l’intimidation

Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont défini de quelle manière les attentes sociales d’un enfant peuvent faire en sorte qu’il sera vulnérable à l’intimidation. La façon dont il gère ses relations déterminerait sa réponse à ce type de violence.

Après avoir questionné, sous forme de sondage, 370 enfants et leurs enseignants, on a pu définir quelques types d’enfants et leur réponse à l’intimidation, si l’on peut dire.

Ceux qui souhaitaient construire des relations solides étaient peu enclins à être bouleversés par les autres sur le plan émotionnel. Les enfants qui voulaient surtout être populaires étaient plus susceptibles de répondre à leurs agresseurs, voire de se venger.

Quant à ceux qui évitaient de devenir populaires, ils avaient plus tendance à ignorer d’éventuels agresseurs, mais s’ils ne cherchaient pas à se venger, ils étaient aussi moins efficaces à leur répondre.

On peut lire les résultats complets de cette recherche dans Child Development.

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L’âge du père crée un changement génétique

Une étude récemment parue dans Translational Psychiatry soutient qu’un changement génétique expliquerait la prédominance de l’autisme et de la schizophrénie chez les enfants dont le géniteur a un âge avancé.

On s’est basé sur des souris pour démontrer le phénomène. En comparant des souriceaux provenant de mâles de 3 mois et d’autres dont le géniteur était plus vieux, soit de 14 à 16 mois, on a remarqué une différence au niveau de l’ADN.

Ceux qui étaient nés d’un père plus âgé présentaient un plus grand nombre de copies d’un même gène (CNV pour « Copy Number Variation »). Il s’agit de la première évidence d’un mécanisme biologique faisant en sorte que les enfants nés d’un père plus âgé sont plus enclins à développer l’autisme ou la schizophrénie.

On parle ici de 50 % plus de risques, si le père a 50 ans ou plus. Il semble que les hommes devront s’inquiéter à leur tour de leur horloge biologique.

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Papa doit être présent

La présence du père pour son enfant est primordiale, comme viennent de le confirmer des chercheurs l’Université Concordia. Un papa sincèrement engagé envers son enfant pourrait faire en sorte que ce dernier soit plus intelligent et qu’il ait un meilleur comportement.

Selon cette étude longitudinale parue récemment dans le Canadian Journal of Behavioural Science, le père aurait en effet une influence majeure dans le développement de l’enfant.

On ajoute qu’en comparaison à ceux dont le père est absent, les enfants qui ont un père présent montrent moins de problèmes de comportement et ont de plus fortes aptitudes intellectuelles en grandissant. Cette influence est tout aussi remarquable au sein de familles à risque ou au faible statut socio-économique.

De plus, la façon dont un père joue son rôle aurait un effet sur celle dont un enfant règlerait ses problèmes et diminuerait les problèmes émotifs comme l’anxiété et le rejet social.

Cette recherche a porté sur 138 enfants et leurs parents. Elle été entamée en 1976, et les jeunes participants ont été évalués plusieurs fois, soit à 3, 5, 9 et 13 ans.

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L’amitié entre les enfants

Une étude de l’Arizona State University a démontré qu’un enfant aura plus de difficultés à entrer en contact avec les autres et à créer des liens d’amitié s’il souffre d’anxiété.

Précisément, on a remarqué, après avoir suivi 2 500 enfants, que ceux pouvant être décrits comme des « anxieux solitaires » bâtissaient leurs relations très différemment des autres. Ces enfants vivaient d’ailleurs du rejet.

Ils vivraient en fait des expériences contraires. Ils souhaiteraient interagir avec les autres enfants, mais cette idée engendre chez eux de l’anxiété, d’où la difficulté à créer ce contact.

D’autre part, les enfants que l’on considère comme asociaux ont une faible approche, mais n’ont pas de frein quant à le faire. S’ils sont peu enclins à créer un contact avec les autres, cela ne les rend pas anxieux.

On a par ailleurs remarqué, dans le cadre de cette étude, qu’avoir des amis stables aidait les enfants à ne pas devenir victimes des autres. Cet apport de l’amitié semble tout aussi valable pour les enfants qui vivent du rejet que pour ceux qui n’en font pas l’objet.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Child Development.

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Votre stress se transmet à votre enfant

On lit dans Child Development les résultats d’une étude de l’Université de la Colombie-Britannique et du Child & Family Research Insitute soutenant que le stress peut laisser une empreinte génétique chez l’enfant.

En se basant sur un processus génétique, la méthylation (un groupe chimique central de l’ADN), les chercheurs ont démontré que le stress parental, lorsqu’il survient durant la petite enfance, peut laisser une trace dans les gènes de l’enfant.

Ces marques pourraient ensuite durer jusqu’à l’adolescence, et même influencer la façon dont les gènes se comporteront plus tard dans la vie. Dans le cadre de cette étude, une centaine de jeunes sujets ont participé.

Il semble donc clair que les premières années de vie sont cruciales, ce que l’on savait depuis longtemps, et elles établissent les bases de ce que sera l’avenir d’une personne, en grande partie.

On comprend aussi, en regard à ces effets génétiques observés, pourquoi le statut socioéconomique est l’indicateur le plus influent de la santé d’un enfant et de celle qu’il aura dans sa vie en général.

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Un vaccin protègerait même les autres

Les personnes non vaccinées contre le rotavirus, qu’elles soient des enfants ou des adultes, auraient quand même une protection par les enfants qui le sont. C’est la conclusion d’une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) parue dans le Journal of Infectious Diseases.

Rappelons que le rotavirus est responsable des gastroentérites infantiles. Chez les enfants, il représente un facteur important de diarrhée sévère.

On estime que chaque année, aux États-Unis seulement, de 58 000 à 70 000 hospitalisations y étaient dues avant l’arrivée du vaccin. Depuis 2006, la vaccination de routine a été entamée chez les enfants de 5 ans et moins, ce qui a entraîné une baisse majeure desdites hospitalisations.

En analysant les entrées à l’hôpital de 2000 à 2008 pour le rotavirus ou une diarrhée sévère chez les enfants et les adultes non vaccinés, on a pu remarquer une amélioration dans tous les groupes, surtout chez les 5 à 24 ans.