Aujourd’hui, c’est la Journée nationale des peuples autochtones. C’est une occasion qu’on s’est donné au Canada pour célébrer les cultures autochtones, pour donner de la visibilité à la diversité de leurs patrimoines, et reconnaître leurs réalisations. Je trouve que c’est une merveilleuse occasion pour parler des Premiers peuples avec les enfants. Évidemment, pas besoin d’attendre le 21 juin pour le faire, han, on peut en parler tous les jours! Voici quand même 3 idées pour souligner la journée avec vos enfants en toute simplicité.
- Écouter de la musique d’auteur.trices-compositeur.trices-interprètes autochtones avec les enfants pour initier la conversation sur la diversité des cultures des Premiers peuples
Je trouve que la musique est une merveilleuse manière d’introduire les enfants aux cultures autochtones et à leur diversité.
Il y a quelques années, j’avais initié une conversation avec ma plus vieille en lui montrant un vidéoclip de A tribe called red, qui est devenu un classique de nos danses familiales. On avait parlé de l’origine des membres du groupe, qui sont originaires de différentes Nations, et de leur collaboration avec le groupe de percussions Black Bear de Manawan (Attikameks). On avait discuté de la manière dont les membres de ce groupe de percussion chantent, comme des nouveau-nés qui s’adressent à leur mère la Terre à travers ce qui ressemble à des cris et des pleurs d’enfants. La vidéo est aussi super « actuelle », ce qui aide à contrer l’idée (fausse) que les cultures autochtones appartiennent au passé, alors que ce sont des cultures vivantes et foisonnantes.
On avait ensuite écouté des chansons d’artistes provenant d’autres Nations autochtones (vous pourriez par exemple regarder la vidéo d’Emma Stevens qui chante Blackbird en Mi’kmak, ou Arnaq d’Elisapie) et cela nous avait donné l’occasion de commencer l’apprentissage des noms des 11 Nations du Québec. Pouvez-vous les nommer ? Les Abénakis, les Anishnabes, les Attikameks, les Cris, les Hurons-Wendats, les Innus, les Malécites, les Micmacs, les Mohawks, les Naskapis et les Inuits. Pour les enfants plus vieux, il peut être intéressant de visualiser leur situation géographique sur une carte du Québec.
- Aller à la librairie acheter un livre autochtone
J’avais déjà donné des idées de livres pour enfants d’auteurs et autrices autochtones dans cet article. De notre côté, le prochain sur notre liste est Les mots volés de Melanie Florence, qui nous permettra de discuter de l’histoire des pensionnats avec notre 5 ans. Je sais aussi que Sylvain Rivard a sorti un nouveau livre dans sa collection « ethnographique » de livres pour enfants, qui porte sur le parka.
Les mots volés de Melanie Florence
Crédit : Editions Scholastic/Facebook
- Participer à un événement organisé dans le cadre de la Journée nationale des peuples autochtones
Espaces autochtones a dressé la liste de tous les événements qui ont lieu aujourd’hui à Montréal, Québec, Saguenay, Sherbrooke et Val d’Or. Personnellement, j’hésite entre l’entrée gratuite au Musée d’Art Contemporain pour aller visiter l’exposition de Nadia Myre, ou un détour par le Jardin botanique où se produiront Nicole O’Bomsawin et sa troupe de danse Mikwôbaït.
Vous pouvez aussi vous abonner aux pages de Événements autochtones du Québec et d’Espaces autochtones pour vous tenir informés de l’actualité (notamment culturelle) des peuples autochtones du Québec et du Canada.
Comment allez-vous souligner la journée avec vos enfants ?
Une des nombreuses décisions que mon chum et moi avons prises quand notre fille est née est de ne pas donner de punition ni de faire de time-out. Nous ne croyons juste pas à ça. Personnellement, je ne voulais pas que ma fille ne fasse pas quelque chose juste parce qu’elle a peur de ce qui va suivre.
Ça a été plutôt facile. Jusqu’à ce que…
Quand ma fille de deux ans a commencé à donner des tapes, plusieurs fois par jour, nous avons commencé à trouver ça difficile. Dès qu’elle était insatisfaite d’une situation, elle tapait.
Pour s’assurer de respecter ce que nous avions déjà mis en place, voici comment nous avons décidé d’intervenir :
- Nous lui disons clairement : « On ne tape pas. »
- Nous nommons (ou, du moins, nous tentons de nommer) son émotion : « Je sais que tu es en colère, mais tu n’as pas le droit de taper. »
- Nous lui donnons des alternatives pour exprimer son émotion, par exemple : « Dis-moi ce qui ne va pas avec des mots. »
- Nous la laissons se calmer en restant à ses côtés. Nous tentons d’évaluer l’espace dont elle a besoin. A-t-elle besoin d’être près de nous ou d’un peu de distance?
- Une fois qu’elle est calme, nous lui demandons de réparer son geste en lui proposant quelques solutions comme des excuses ou un bisou. Elle peut ainsi choisir ce avec quoi elle est à l’aise.
- Quand son geste est réparé, nous lui disons que nous sommes contents et fiers d’elle.
Durant l’intervention, on s’assure toujours de lui parler à sa hauteur et de garder un ton calme, mais ferme. Nous voulons qu’elle comprenne que son comportement est inacceptable, sans essayer de combattre le feu avec du feu.
Après plusieurs fois à intervenir de cette façon, nous avons commencé à nous décourager. Elle continuait les tapes, tel un réflexe. Nous nous disions que si le problème persistait, nous devrions peut-être essayer autre chose.
En même temps, on croyait beaucoup à notre façon de faire. C’était la seule qui correspondait à nos valeurs et avec laquelle nous nous sentions à l’aise. Donc, on a persévéré encore un peu.
Un jour, nous avons remarqué que notre fille ne tapait plus. Elle avait développé le bon réflexe de s’exprimer avec des mots (Hourra!). Ça fait quand même du bien de remarquer des résultats!
Crédit : skalekar1992/Pixabay
Bien sûr, le problème survient encore de temps en temps. Mais, quand ça arrive, elle s’excuse tout de suite et nous fait un câlin d’elle-même. Elle commence même à nommer ses émotions!
C’est parfois difficile de persévérer dans l’application de nos valeurs éducatives. Je crois cependant que quand nous sommes à l’aise avec un type d’intervention, ça finit par fonctionner. En prime, nous ne nous sentons pas tout croche après.
Puis, peu importe l’intervention que nous décidons de faire, ça ne fera pas l’unanimité avec notre entourage. Nous sommes aussi bien d’y aller avec ce en quoi nous croyons, non?
Comment gérez-vous les problèmes de tapes de vos enfants?
Je suis fière de ma famille
Dans nos vies de maman ou de papa, je pense que le sentiment qui prend trop de place est la culpabilité. Nous nous sentons coupables de tout et de rien? J’ai donc envie de prendre le temps de réfléchir et d’écrire sur la fierté, pour faire changement. C’est un sentiment un peu étrange qui me prend souvent par surprise et que j’essaie d’apprivoiser!
D’abord, mon parcours pour devenir maman a été long et vraiment plus compliqué que je ne l’avais imaginé. Quand j’y pense, je suis toujours très fière de constater la persévérance, la ténacité et le courage que j’ai eu au cours de toutes ces années. J’ignorais posséder toutes ces qualités! J’ai appris à me faire confiance, ce qui me permet de faire confiance aux autres et à la vie, tous les jours.
Bien sûr, mes plus beaux moments de fierté sont les réussites de ma grande curieuse et de mon petit rayon de soleil!
Pour ma fille, j’applaudis et je souligne ses succès « académiques » (elle termine sa maternelle…) et ses dons naturels pour le sport et la danse, mais ce dont je suis le plus fière, c’est qu’elle a appris à verbaliser et à comprendre les émotions qui la frappent si fort en plein coeur. Sa vie avant notre famille a laissé des traces et lui a créé des angoisses et des stress que les autres amis de sa classe ne connaitront jamais : angoisse de séparation, peur de l’abandon, peur de ne pas être assez bonne (pour en nommer que quelques-unes). Nous travaillons fort ensemble (avec de l’aide extérieure, au besoin) et la voir vivre une situation avec calme et maturité – une situation qui aurait réveillée ses angoisses il y a à peine quelques semaines – me gonfle le coeur d’amour et de fierté!
Dans le cas de mon grand bébé garçon, il faut être un peu plus patient. Il fait les choses à sa manière et à son rythme. Il a besoin de plus d’aide et de soutien pour réussir. Ça nous donne la chance de fêter encore plus de petites étapes! Les dernières de la liste : il croque au lieu de laisser fondre dans sa bouche pendant des heures, il met ses bas et ses pantalons tout seul, il grimpe pour se rendre à la glissade. Je suis tellement fière de le voir essayer et réessayer avec persévérance sans jamais se décourager! Je vous laisse imaginer les réactions et les célébrations quand il a fait ses premiers pas le lendemain de sa fête de 2 ans!
Finalement, si j’ose me donner un peu de crédit, je suis fière de moi en tant que maman solo. Ma maison est en bordel, nos repas ne contiennent pas toujours des légumes et j’oublie parfois le soir du bain, mais j’ai deux enfants merveilleux qui s’endorment en chantant et qui se font des câlins quand l’autre pleure. Notre vie est remplie d’amour, de petits moments de bonheur et de résilience.
Quelles sont vos fiertés de parents?
Mes enfants ne sont pas expressifs
(chronique)
Mes enfants sont des observateurs stoïques. Ils ne sont pas expressifs. Mon garçon est moins pire en vieillissant, mais ma fille de quatre ans, les étrangers, c’est pas sa tasse de thé.
Pis ça crée son lot de moments awkwards. Mieux vaut en rire, qu’ils disent. Ce billet se veut donc un billet d’excuses à tous les étrangers qui auront essayé d’avoir une interaction avec ma fille.
Chère madame caissière à l’épicerie. Je vois ton effort de parler à mes enfants, de tenter de toutes les façons du monde de les faire sourire. Sache que ce n’est pas contre toi. Même si tu leur offres un dessin, un ballon ou un suçon, il serait surprenant que tu réussisses à avoir une interaction positive avec eux.
Chère monitrice de natation. Même si tu redoubles d’efforts, il est fort possible que tu reçoives ton premier sourire à l’aube de la mi-session. C’est pas parce qu’elle ne t’aime pas. Au contraire, elle me parle de toi à tous les jours. Elle t’adore. Mais ça, elle ne te le dira pas.
Chère éducatrice remplaçante au CPE. Quand la titulaire de mon enfant n’est pas là le matin, elle n’ira pas vers toi avant que je sois parti. Apparemment que lorsque je serai parti par contre, elle te jasera ça. Stress-pas. Elle est comme ça.
Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas qu’on encourage nos enfants à être bêtes. On essaie bien fort de les rendre outgoing, sociaux, et de les dégêner. Par contre, je ne les forcerai pas. Les règles de la bienséance s’appliquent. Tu lui donnes quelque chose, je vais lui demander de te dire merci.
Mais pas nécessairement de te sourire ou de te faire un câlin. Pas que je veux pas. Ça me ferait plaisir. Mais pas à eux. Et je respecte ça.
On est souvent en quête des activités les plus originales et ludiques à vous présenter, et en voici une à mettre à l’agenda!
Le projet immobilier le Chou Box, dans Rosemont près des Promenades Masson, propose un après-midi de dessin libre pour les enfants et leurs parents.
Vos petits pourront exprimer leur créativité directement sur les murs de l’unité.
Oui, oui, sur les murs!
Le plus : l’atelier sera donné par la talentueuse illustratrice Ana Roy.
Vous pouvez lire les différentes étapes pour être accrédité BM ici, ici et ici.
On attend un jumelage. On attend que notre travailleuse sociale nous appelle en nous disant: « on a une proposition à vous faire? »
Le délai est très variable d’une région à l’autre, et il dépend du nombre de critères qu’on a par rapport à l’enfant. Mais il faut être prêt, ça peut aller très vite, si vous avez fait preuve d’ouverture dans vos critères et si vous habitez dans une région où les besoins sont nombreux.
Lorsqu’on a enfin un appel pour un jumelage, on rencontre la travailleuse sociale de l’enfant en question. Lors de cette rencontre, on nous présente toutes les informations connues sur la mère, le père et l’enfant (autant les informations médicales que sociales). On ne voit pas l’enfant à cette rencontre, mais on a l’impression de le connaître déjà un peu!
On nous donne un certain laps de temps pour réfléchir (d’une nuit à quelques jours) et on nous demande d’appeler notre TS après ce délai, pour lui dire si on désire poursuivre avec ce projet ou non.
La suite? Un des plus beaux moments de notre vie, on rencontre le coco, ou la cocotte! C’est un moment aussi intense qu’un accouchement, ce moment où on tient cet enfant entre nos bras. Un moment où on promet à cet enfant de s’occuper de lui, de le réconforter, de le chérir et de le protéger comme si c’était notre propre enfant. On lui promet que sa vie sera douce, maintenant, et que nous construirons quelque chose de fort ensemble. Quelque chose qui, malgré les coupures qu’il a vécues dans le passé, sera tricoté serré.
À ce moment, on nous donne encore le choix de renoncer à ce projet (au cas où ça ne clique pas) ou de poursuivre. Parfois, nous repartons déjà avec l’enfant, parfois l’intégration dans notre milieu se fera plus progressivement.
La période cocon peut maintenant commencer!
Être parent. Personnellement, c’est le rôle le plus difficile que je n’aurai jamais à jouer. On dirait que mes enfants connaissent mes triggers, savent comment me faire péter un plomb en tout temps. J’essaie le plus possible d’avoir un mode d’éducation bienveillant, de prendre soin de bien entendre mes enfants et d’offrir une réponse adéquate.
Vient toutefois un moment dans la vie d’un enfant où il semble que les mots n’ont pas assez de portée et que leur corps gère leurs inconforts et leurs défis en perdant la carte et en faisant des crises parfois injustifiées, parfois incontrôlables, parfois interminables. Les tantrums et les bacon de ce monde ont tous une cause ou une raison, aussi insensée qu’elle puisse nous paraître. Et, même si ce n’est pas toujours évident d’en trouver la cause, il est bien souvent possible de désamorcer ces crises relativement simplement.
Comme humain, il existe des réflexes de protection en temps de crise qui consistent en le repli ou encore l’attaque. En d’autres mots, il s’agit, lorsque l’on est exposé à une crise, de réagir en ignorant la crise ou encore en la confrontant. Bien que ces solutions fonctionnent parfois, il faut souvent se pencher sur la raison de base de la crise pour mieux la comprendre et, ainsi, la gérer.
Lorsqu’on se met à observer les crises d’un enfant, un dénominateur commun s’y retrouve bien souvent : le besoin d’attention, la carence affective. OK. Dit comme ça, une carence, ça fait peur. Or, la définition propre d’une carence, c’est simplement un manque. L’enfant qui fait une crise cherche une réponse de la part de son parent, peu importe de laquelle il s’agira.
L’ignorance intentionnelle demeure une solution qui, souvent, peut fonctionner. L’enfant qui cherche une réaction du parent n’en reçoit pas suite à un comportement négatif. Il ne verra donc pas le bénéfice de la crise. Par contre, dans un mode d’éducation bienveillante, il s’agit rarement d’une réponse optimale. Comment donc régler, apaiser ou mettre un terme à une crise tout en demeurant en mode prise en charge et soin bienveillant? La réponse, si simple, est bien souvent loin de ce que nous tentons : le câlin.
Récapitulons. La crise cache souvent un inconfort de l’enfant, une quête de cadre, un trop-plein d’émotion, un besoin et une recherche d’attention ou de contact avec le parent. Le câlin, bien souvent, va venir ralentir, diminuer et même cesser la crise. Ça parait si simple sur papier. Et… ce l’est. En répondant à un besoin, à une carence en offrant une présence physique rassurante, on vient calmer le jeu rapidement.
Le câlin offre une chaleur, une proximité, un contrôle physique intéressant lorsqu’on veut, comme parent, reprendre le contrôle d’un trop-plein.
Évidemment, l’une des clés de cette technique repose dans son caractère volontaire et consentent.
Un simple « As-tu besoin d’un câlin pour t’aider à te calmer? » aura souvent une réponse positive.
Essayez-le, vous allez voir.
La routine… faite pour se casser?
Je suis ce qu’on pourrait appeler un papa avec de bonnes routines.
Mes semaines se suivent et se ressemblent pas mal. Le lever se fait pas mal toujours à la même heure (pas besoin de cadran, hein?), s’en suit l’habillage, le déjeuner et le départ vers le CPE ou l’école.
Au retour, on joue dehors si possible, les enfants jouent de leur côté alors que je prépare le souper puis vient le bain, l’hygiène, Passe-Partout et les histoires. Plus les petits se couchent tard, plus ils se réveillent tôt chez nous. Alors pas besoin de dessin, j’essaie de les coucher autour de 19h15, tous les soirs.
Récemment, je me suis questionné sur ce qui m’amenait à être aussi rigide dans l’application de la routine à la maison. Je me suis fait comme réponse que c’était parce que, de cette façon-là, je suis constant et cohérent pour mes enfants et que c’est sécurisant. En «échappant» un peu la routine il y a de cela quelques semaines, j’ai réalisé que l’impact était vraiment moindre comparé à ce à quoi je me serais attendu. Pour moi, être dans une routine, c’était être organisé.
Voici six conseils pour déménager avec des enfants en bas âge, sans s’arracher les cheveux.
Réserver son camion et commencer à emballer le plus tôt possible
C’est la base. Avec des enfants dans les pattes, moins il en reste à faire dans la dernière semaine, mieux c’est. On peut aussi profiter de tarifs avantageux en réservant son camion à l’avance.
Faire un tri et vendre les objets qui ont de la valeur.
Déménager coûte cher. Vendre les items dont on ne se sert plus permet d’absorber une partie des coûts et libère de l’espace dans le camion. En plus, avec Kijiji et Marketplace, les acheteurs viennent directement chercher les objets chez vous, donc plus besoin de libérer une fin de semaine pour faire une vente de garage!
Impliquer les enfants dans l’emballage des boites
Même si leur aide ne sera pas nécessairement très utile, le fait d’apporter des objets et de les placer dans des boîtes les aidera à comprendre ce qui s’en vient et souvent, ça leur fait tellement plaisir. Du haut de ses 15 mois, notre fille nous a aidés à emballer ses jouets et ses vêtements.
Parler du déménagement sur une note positive
Votre enfant aura une plus grande chambre? Votre nouvelle maison se trouve juste à côté de la piscine municipale? Lui montrer que le déménagement est un événement positif rendra les choses plus faciles et lui fera voir le tout comme une grande aventure.
Planifier des activités spéciales
Trouver une personne pour s’occuper des enfants, sur place ou ailleurs, vous permettra de diriger les déménageurs (ou vos amis) et de régler tous les détails de dernière minute. Une sortie au cinéma, dans un nouveau parc, à la bibliothèque, bref c’est la journée parfaite pour une activité différente. C’est donc le moment d’appeler la gardienne, les grands-parents ou toute autre personne de confiance qui vous a offert un jour de s’occuper de vos enfants.
Prévoir une boîte pour tout ce dont les enfants auront besoin pendant la première nuit
Une nouvelle maison, ça peut rendre insécure. Ce n’est donc pas le temps de chercher le toutou ou la couverture qui-réconforte-à-tout-coup dans les boîtes, à l’heure du dodo.
Déménager avec des enfants, c’est accepter que ce soit le bordel pendant quelques temps, mais ça peut aussi être une expérience positive.
Avez-vous des souvenirs agréables de déménagements pendant votre enfance?
Quels sont vos meilleurs trucs?
Ma fille a 7 ans (et demi, elle trouverait ça important) et elle a des amies de son âge. En tant que parents, on passe notre temps à se débattre comme un diable dans l’eau bénite pour ne pas lui imposer certains standards de la société. Tu peux faire ce que tu veux comme sport, tu peux t’habiller comme tu le sens, tu peux te défendre quand quelqu’un te touche d’une façon qui te fait sentir mal, peu importe qui c’est. Puis là, elle revient de l’école, et on a un sentiment d’avoir échoué.
Peu importe ce qu’on lui dit, son « amie » lui a dit que ce qu’elle portait était laid, ou était pour les garçons, ou les bébés…
Donc, elle ne voudra plus jamais le reporter et elle arrivera avec des idées bizarres à la maison comme, par exemple, que ton linge est supposé te coller sur la peau et non pas être lousse. Pourtant on continue de taper sur le clou ici: vivre et laisse vivre, ne juge pas les autres et ne laisse pas leur jugement t’affecter, le jugement c’est mal., etc.
Mais c’est là que les autres parents entrent en jeu. Je pense sincèrement que ma fille ne juge pas les autres (peut-être que je me trompe, mais je sais que je fais un travail constant pour éviter qu’elle ne le fasse). Est-ce qu’on fait tous pareil? Avez-vous fréquemment des discussions avec vos enfants sur le fait que ce n’est pas grave si, exemple, Justin a des souliers roses et Justine porte les jeans de son frère? Mettez-vous l’emphase sur leurs belles qualités et expliquez-vous qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils ne nuisent pas à la vie de quelqu’un d’autre?
Je suis sûre que nous sommes beaucoup à le faire. Et maintenant que je vois l’impact que peut avoir l’opinion d’une autre petite fille de 7 ans sur la mienne, je vais m’assurer davantage qu’elle ne juge pas ses amies et je vais lui rappeler l’importance de ce qu’on lui répète tous les jours jusqu’à ce que ça s’enregistre. J’aimerais tellement que tous les parents fassent pareil.
Mais plus encore, je me donne le devoir de prêcher par l’exemple; je ne dois pas juger la robe de la voisine et je peux sortir de la maison avec les cheveux croches et du linge mou en me foutant de l’opinion des autres.
Aussi, mon gars peut porter les souliers roses de sa soeur, papa peut faire la vaisselle et maman est capable de faire des petits travaux dans la maison.
Je pense vraiment qu’il faut faire un travail de société pour éliminer les jugements et dépasser les stéréotypes; je crois aussi que ça commence par nos enfants (et l’exemple qu’on leur donne).
Qu’en pensez-vous?