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Grossesse imprévue et vocabulaire

Une étude parue dans BMJ fait le constat étonnant qu’une grossesse non prévue peut avoir certains effets négatifs sur le développement des aptitudes de l’enfant. La même recherche a aussi analysé certaines habiletés chez ceux nés d’un traitement de fertilité.

Il semble tout d’abord qu’un bébé né de façon imprévue tendrait à avoir un vocabulaire plus pauvre et de plus faibles aptitudes spatiales et non verbales que les autres.

Remarquons toutefois que dans la majorité de ces cas, ces retards et faiblesses sont dus aux circonstances désavantageuses de la naissance.

Quant aux bébés nés d’un traitement de fertilité, aucun de ces effets n’a été remarqué. Toutefois, il semble que plus longtemps une femme aura tenté de tomber enceinte (ou dans le cadre d’une procréation assistée), plus un bébé sera enclin à vivre des problèmes de santé.

Parmi ceux-ci, nous connaissons la naissance prématurée, le faible poids de naissance et les anomalies cognitives. Les aptitudes cognitives peuvent aussi être atteintes, mais dans un très faible nombre des cas.

L’échantillon de départ comprenait 12 000 enfants anglais nés entre 2000 et 2002. Mentionnons finalement qu’au Royaume-Uni, on estime à 30 ou 40 % le nombre de grossesses non planifiées.

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La punition corporelle, néfaste pour l’intellect

Bien que ce ne soit plus très courant, l’usage de la punition corporelle à l’école existe encore.

Or, une récente étude ayant été menée au sein de deux écoles privées de l’Afrique de l’Ouest fait état de répercussions insoupçonnées de ce type de punition.

C’est que les enfants qui fréquentent une école faisant usage de punitions corporelles ont eu des résultats nettement plus faibles en ce qui a trait à certains processus psychologiques. Parmi eux, on note la planification et la pensée abstraite.

De plus, les chercheurs soutiennent qu’un enfant qui se développe dans un tel environnement pourrait vivre des effets à long terme sur son intelligence verbale et ses aptitudes d’exécution.

Conséquemment, il se trouve plus à risque d’avoir des problèmes de comportement.

Les résultats complets de cette étude ayant porté sur 63 enfants sont parus dans Social Development.

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Des piqûres sans douleur pour bébé

Le Centre hospitalier de Trois-Rivières, le CHRTR, entend mettre en pratique une méthode qui pourrait changer le monde de la pédiatrie et de la périnatalité.

Se basant sur le principe qu’un contact de la peau entre la mère et son enfant atténue de manière importante la douleur, la méthode non pharmaceutique du CHRTR pourrait jusqu’à neutraliser la douleur des bébés qui reçoivent des soins de santé en début de vie.

On forme en ce moment des infirmières du Centre parents-enfants du CHRTR sur cette méthode. Même si elle est excessivement simple, on rapporte que le personnel infirmier est maintenant confronté à un nouveau défi : s’adapter aux petits bébés et au rythme de chacun.

L’Ordre régional des infirmiers et infirmières de la Mauricie-Centre-du-Québec a remis le prix Innovation clinique 2011 au centre pour saluer l’instauration de cette méthode.

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Moins de morts par la varicelle

Selon Pediatrics, le nombre de cas de mortalité liés au virus de la varicelle a chuté radicalement depuis que l’on vaccine les enfants. Depuis le début du programme de vaccination, en 1995, le nombre de morts aurait baissé de 97 % chez les enfants et les adolescents.

Les données sur le sujet, de 1990 à 2007, ont été analysées afin d’en arriver à ce constat. Par le fait même, on a remarqué que durant la période avant la vaccination, de trois à quatre millions de cas étaient diagnostiqués.

Chaque année, on comptait environ 105 morts dues à la varicelle; la moitié de celles-ci étaient d’enfants. Ces derniers comptaient aussi de 11 000 à 12 000 hospitalisations en raison de complications sévères.

On recommande finalement aux adultes de recevoir aussi le vaccin, car ces derniers courraient 20 fois plus de risques de mourir de la varicelle que les enfants. Pour la même période d’analyse, le nombre de décès chez les adultes de moins de 50 ans a chuté de 96 % à la suite du programme de vaccination.

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Cachez les légumes pour qu’il en mange plus

Selon l’American Journal of Clinical Nutrition, il suffirait de cacher les légumes pour que notre enfant en mange plus. Des chercheurs de Penn State l’ont d’ailleurs démontré dans le cadre d’une expérimentation.

On a donc servi des petits plats rehaussés de légumes à 39 enfants âgés de 3 à 6 ans lors de 3 journées différentes. Les petits goûtaient par exemple du pain aux zucchinis le matin, des pâtes à la sauce tomate le midi et une casserole de pâtes au poulet le soir.

Par la suite, on ajoutait des purées de légumes à ces plats de façon à réduire leur nombre de calories de 15 à 25 %. Les résultats ont été probants.

Si les enfants ont trouvé les plats rehaussés de purées de légumes à la hauteur des recettes standards, ils ont pourtant abaissé leur apport calorique de 11 % en moyenne et ils ont presque doublé leur consommation de légumes.

Avec nos inquiétudes sur l’augmentation actuelle des cas d’obésité, il est certain que nous devrions aborder cette nouvelle voie afin d’améliorer la nutrition des enfants.

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L’abus de médicaments mènerait aux drogues dures

Les parents devraient demeurer prudents quant aux médicaments qu’ils font prendre à leurs enfants. Selon une récente étude de l’École de santé publique de l’Université Drexel, des médicaments antidouleur prescrits en trop grande quantité présageraient le pire.

Leur abus pourrait en effet mener aux drogues dures par injection telle l’héroïne. On recommande donc une meilleure supervision des médicaments prescrits, particulièrement durant l’adolescence.

Selon les résultats parus dans l’International Journal of Drug Policy, l’accès à des médicaments sous prescription par un membre de la famille ou un ami constitue un élément clé de l’initiation aux drogues.

La conservation en lieu sûr des médicaments prescrits est donc de mise, surtout pour les opiacés. L’attitude des parents quant à la consommation de drogue ou d’alcool entre aussi en ligne de compte.

On souligne qu’il est plus difficile de faire une prévention efficace auprès des jeunes ayant grandi au sein d’une famille où la consommation de drogue était banalisée. Le même problème était rencontré lorsque des problèmes sociaux ou psychologiques y étaient vécus.

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Un enfant malade doit être renseigné sur son état

Les médecins et les parents devraient prendre le temps de discuter avec l’enfant qui se retrouve à l’hôpital. Sinon, ce dernier vivrait des moments stressants qui pourraient lui nuire.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs après avoir rencontré 55 enfants au sein de 3 hôpitaux. Les discussions se sont faites individuellement ou en groupe. Il semble que ces enfants auraient tout à gagner en participant activement aux discussions portant sur leur santé.

De plus, les adultes autour d’eux, tels leurs parents et les médecins, devraient prendre le temps d’écouter leur avis et leurs questionnements lorsqu’il s’agit des soins médicaux qu’ils doivent recevoir.

En regard aux commentaires des enfants, on a en effet remarqué que les enfants vivent de grandes insatisfactions lorsque les adultes leur prodiguent des soins sans leur expliquer en quoi ils consistent.

Les résultats de cette étude ainsi que des extraits de discussions tenues lors des rencontres avec les chercheurs sont parus dans le Journal of Clinical Nursing.

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Savez-vous ce que ce votre enfant mange?

En réponse à l’épidémie d’obésité infantile que l’on connaît depuis quelques années, on accorde beaucoup plus d’importance à la qualité nutritionnelle des aliments et leur quantité.

Or, on apprend dans le Journal of the American Dietetic Association que l’on devrait aussi s’inquiéter du lieu où l’enfant mange. La nourriture industrielle, la restauration rapide, bref, tout ce qui est préparé loin de la maison, seraient des facteurs influents de l’absorption quotidienne de calories.

C’est la première fois que l’on prend en compte le lieu quant à la quantité de calories ingérées et cette recherche se différencie des autres par son accent sur la nourriture préparée hors de la cuisine familiale.

Ainsi, de 1994 à 2006, on a relevé les plus grandes augmentations de calories ingérées quotidiennement lorsqu’il s’agit d’aliments de restauration rapide mangés à la maison ou de nourriture industrielle mangée à l’extérieur de la maison.

De plus, de 1977 à 2006, la hausse de l’apport calorique des enfants (179 calories par jour) a été associée à l’augmentation des calories ingérées à l’extérieur de la maison (255 calories par jour). Durant cette même période, le pourcentage de calories ingérées ailleurs qu’à la maison est passé de 23,4 % à 33,9 %.

Cette étude longitudinale a porté sur près de 30 000 enfants américains âgés de 2 à 18 ans.

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TDAH et imprudence : sont-ils reliés?

Selon une récente étude de l’Université de l’Alabama, les enfants atteints du TDAH seraient moins prudents que les autres lorsqu’ils doivent traverser la rue. Ils seraient même plus enclins à se mettre dans des situations à risque, selon Pediatrics.

On a relevé cette différence en comparant le comportement d’un groupe de 78 enfants âgés de 7 à 10 ans. La moitié d’entre eux présentaient des symptômes reconnus (au moins 12) du trouble déficitaire de l’attention et la majorité (71 %) était formée de garçons.

Les participants ayant un TDAH qui prenaient des médicaments devaient cesser de le faire 24 heures avant le début de l’étude. On a par la suite évalué ce que faisait chaque enfant avant de traverser la rue, à quel moment il le faisait et combien de temps cela lui prenait.

Les enfants présentant un TDAH se différenciaient des autres dans la mesure où ils ne réussissaient pas à percevoir l’information de manière adéquate pour traverser la rue de façon sécuritaire. Les chercheurs concluent donc que la sécurité piétonnière demeure un défi pour ces enfants.

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Reprendre le chemin de l’école

Des chercheurs de l’Université de Cincinnati indiquent aux parents qu’une bonne routine scolaire n’a rien de compliqué. Afin de promouvoir l’éducation et la santé, on doit se souvenir de quelques lignes directrices, lisons-nous sur Medical News Today.

Ainsi, on devrait s’assurer que notre enfant fait de l’activité physique, qu’il profite de bonnes nuits de sommeil et qu’il prend un déjeuner satisfaisant. Ces trois clés seraient celles du succès en ce qui a trait à la réussite à l’école.

De plus, les chercheurs soutiennent que la rentrée peut avoir certaines répercussions sur la santé physique des enfants. Le temps passé à étudier n’en est effectivement pas un accordé à l’activité physique.

Pourtant, demeurer actif tout au long de l’année scolaire est bénéfique : il semble que notre esprit fonctionne mieux lorsqu’il est physiquement stimulé. Quant au déjeuner, nous connaissons déjà ses bienfaits : il demeure la meilleure préparation pour une longue journée d’école.

Le déjeuner prévient aussi l’obésité, tout comme le feraient de bonnes nuits de sommeil. Celles-ci devraient même être allongées jusqu’à 10 heures pour les enfants à l’école, pour ne jamais descendre en dessous de 8 heures par nuit.