Une étude parue dans BMJ fait le constat étonnant qu’une grossesse non prévue peut avoir certains effets négatifs sur le développement des aptitudes de l’enfant. La même recherche a aussi analysé certaines habiletés chez ceux nés d’un traitement de fertilité.
Il semble tout d’abord qu’un bébé né de façon imprévue tendrait à avoir un vocabulaire plus pauvre et de plus faibles aptitudes spatiales et non verbales que les autres.
Remarquons toutefois que dans la majorité de ces cas, ces retards et faiblesses sont dus aux circonstances désavantageuses de la naissance.
Quant aux bébés nés d’un traitement de fertilité, aucun de ces effets n’a été remarqué. Toutefois, il semble que plus longtemps une femme aura tenté de tomber enceinte (ou dans le cadre d’une procréation assistée), plus un bébé sera enclin à vivre des problèmes de santé.
Parmi ceux-ci, nous connaissons la naissance prématurée, le faible poids de naissance et les anomalies cognitives. Les aptitudes cognitives peuvent aussi être atteintes, mais dans un très faible nombre des cas.
L’échantillon de départ comprenait 12 000 enfants anglais nés entre 2000 et 2002. Mentionnons finalement qu’au Royaume-Uni, on estime à 30 ou 40 % le nombre de grossesses non planifiées.