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Plus d’intimidation pour les jeunes obèses

Un enfant obèse serait plus à risque de souffrir d’une maladie chronique, mais aussi d’intimidation que les autres. C’est à ce constat que sont parvenus des chercheurs européens en voulant établir les enjeux de l’augmentation de l’obésité chez les enfants depuis les dernières années.

Pour ce faire, ils ont évalué des données portant sur 8 568 jeunes Irlandais de 9 ans. Il s’agissait de renseignements recueillis par le biais de sondages, lesquels étaient faits dans le cadre scolaire avec les enfants, puis à la maison avec ces mêmes enfants et leurs parents.

Les risques pour la santé des enfants étaient entre autres les problèmes métaboliques, musculosquelettiques et cardiaques, de même que certains types de cancers. Quant à l’intimidation, il semble qu’elle soit l’une des conséquences des stéréotypes liés à l’obésité.

D’autre part, les enfants accusant un surpoids semblaient plus propices à souffrir d’inégalités sociales et de problèmes d’éducation et psychologiques.

On a finalement remarqué, comme lu sur Eurekalert, que le surpoids était un problème touchant plus souvent les filles que les garçons.

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Autre répercussion de la dépression maternelle

On s’inquiète des répercussions possibles sur la santé de l’enfant si sa mère vit une dépression durant sa grossesse. Un nouveau risque en découlant vient d’être annoncé : la prépondérance des problèmes respiratoires.

Une dépression maternelle et des états comme l’anxiété et le stress augmenteraient les risques d’asthme chez l’enfant. Selon des résultats parus dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology, ce lien serait très fort.

En effet, dans le cadre de cette recherche, 70 % des femmes ayant vécu d’importants symptômes dépressifs durant leur grossesse avaient aussi remarqué que leur enfant, une fois l’âge de 5 ans atteint, avait une respiration difficile ou râlante.

Par cette corrélation, on soutient aussi l’idée selon laquelle les risques d’asthme sont très élevés durant la période prénatale.

Cette étude a porté sur 279 femmes (et conséquemment leurs enfants) et s’est étendue sur quelques années, soit avant, pendant et après leur grossesse.

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L’apprentissage commence tôt

Le transfert des connaissances est une étape importante du développement, car il nous permet dès lors de nous adapter à des situations entièrement nouvelles.

Or, des chercheurs de l’Ohio State University viennent de démontrer que cette capacité est déjà présente très tôt dans la vie, soit vers 16 mois.

Comme des bébés de 8 mois ont de la difficulté à employer leurs connaissances lors de situations nouvelles, il semble que l’apparition de cette aptitude constitue une étape importante du développement.

Pour en arriver à ce constat, on a observé de jeunes enfants lors de plusieurs expérimentations, lesquelles avaient la forme de jeux de lumières et de symboles, entre autres.

Il semble donc que de 8 à 16 mois environ, nous en soyons à « apprendre à apprendre », comme l’a expliqué Julie Hupp, la directrice de l’étude.

Les résultats de cette recherche sont parus en ligne dans le Journal of Experimental Child Psychology.

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Quand un parent est militaire

En regard à des données sur des déploiements militaires américains, on remarque qu’ils ont des impacts majeurs sur la santé mentale des enfants.

Ainsi, ceux dont un parent avait été envoyé longtemps en mission étaient plus nombreux à avoir reçu un diagnostic d’un problème de santé mentale.

Comme lu dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude confirme la tendance précédemment remarquée quant aux plus grands nombres de cas de dépression chez les enfants de parent militaire.

Les participants de cette recherche (307 520) étaient âgés de 5 à 17 ans et ils avaient tous au moins un parent dans l’armée. Soixante-deux pour cent des parents avaient été absents pour des raisons militaires au moins une fois durant la période donnée. La durée moyenne de cette absence était de 11 mois.

Parmi tous ces enfants, 16,7 % vivaient avec un problème de santé mentale. Celui pouvait être par exemple un problème de stress, de comportement, un trouble du sommeil, de l’anxiété ou une dépression.

Cesdits problèmes étaient d’autant plus présents chez les enfants dont le parent avait été envoyé en Iraq ou en Afghanistan.

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Les enfants et Facebook : attention, danger

Un nouveau sondage sur les utilisateurs de Facebook sonne le cri d’alarme. Mené par TNS Sofres, il nous confirme que des enfants de 8 à 12 ans ont leur propre compte. On apprend aussi sur Ici.tf1.fr qu’un grand nombre d’entre eux divulguent des renseignements personnels sans hésitation.

Il semble qu’ils manquent d’éducation quant à ce grand réseau social. Parmi le groupe d’âge en question, 90 % des utilisateurs sont inscrits sous leur vrai nom et 88 % affichent des photos d’eux-mêmes et de leurs amis. Plus de la moitié (67 %) disent à quelle école ils vont.

Plus inquiétant encore, 27 % donnent leur adresse sans régler les paramètres de confidentialité convenablement. Dans le cadre de ce sondage, 31 % des enfants de 8 à 12 ans acceptaient des demandes d’amitié de gens qu’ils ne connaissaient pas.

Nous savons pourtant que ce réseau internet comporte des dangers, ce qui a été prouvé ici. Trente pour cent des jeunes répondants ont avoué avoir déjà vu des vidéos et des photos troublantes ou lu des propos choquants sur Facebook. Parmi eux, seulement 11 % en ont parlé à leurs parents.

Ces derniers ne semblent pas inquiets de la situation, car si la majorité est au courant (90 %), moins du quart, soit 23 %, imposent des limites quant à la durée de connexion de leur progéniture.

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Donner moins d’explications aux enfants

On est souvent porté à donner trop d’explications à un enfant sur un nouveau jouet, voire à lui indiquer comment l’intégrer dans ses propres jeux. Pourtant, une nouvelle étude nous indique de ne pas trop en dire, selon Science Daily.

Il semble en fait que moins on passe de temps à expliquer comment fonctionne un jouet ou un gadget, plus un enfant sera porté à en découvrir davantage sur celui-ci. C’est ce qu’ont démontré des chercheurs américains au Museum of Science de Boston auprès de 85 enfants d’âge préscolaire.

Selon quatre scénarios, on présentait un nouveau jouet aux enfants. L’objet en question était fait de tubes et de boutons. Soit on expliquait tout le fonctionnement du jouet, soit on l’expliquait brièvement (à la suite d’une interruption ou de façon naïve), soit on le déposait devant l’enfant.

Ainsi, les enfants à qui l’on avait simplement remis le jouet en venaient à en avoir une meilleure compréhension, car ils avaient été portés à en tester toutes les possibilités. Il semble que la pédagogie devrait donc plus porter sur la découverte.

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La réussite scolaire, une affaire de parent

Au-delà de l’environnement social, ce que fait un parent aurait les répercussions les plus marquantes quant à la réussite scolaire.

Des chercheurs du Royaume-Uni ont en effet démontré que les gestes posés par le parent, même avant que l’enfant commence à parler, sont des plus décisifs.

Selon cette étude, comme nous le lisons sur Science Daily, un enfant de deux ans qui aura souvent visité la bibliothèque et qui aura possédé plusieurs livres aura de meilleurs résultats une fois à l’école.

Il semble aussi que les amoureux de la lecture auraient des enfants mieux préparés à l’école. D’autres activités éducatives auraient aussi un impact positif, tandis qu’un temps prolongé passé devant la télévision aurait l’effet inverse.

On peut déceler, par ces résultats, que la préparation au système scolaire doit se faire dans le cadre d’une longue et graduelle transition.

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À propos des enfants qui parlent tard…

Les enfants ne suivent pas tous la même courbe de développement et ne parlent pas tous au même âge. On évalue à 18 % le nombre d’enfants qui parlent plus tard que la normale. Or, ce retard peut-il mener à des difficultés à l’école, voire à des problèmes psychosociaux ou de comportement?

C’est ce que l’on a tenté de cerner dans le cadre d’une étude australienne ayant porté sur les enfants de 2 800 familles, depuis leur naissance jusqu’à leurs 17 ans. De possibles problèmes émotifs, comme ceux liés au comportement, ont été relevés au fil des ans.

Si les enfants qui parlaient tard avaient moyennement tendance à connaître des problèmes émotifs ou comportementaux vers l’âge de deux ans, ils n’étaient pourtant pas plus exposés à en connaître plus tard durant l’enfance ou à l’adolescence.

On préconise donc une approche d’observation pour les petits qui parlent plus tard que les autres. Pour lors, il n’y a pourtant aucune évidence scientifique quant à un retard dans les aptitudes langagières ou des problèmes psychiatriques.

Les étapes et la conclusion de cette vaste étude sont parus dans Pediatrics.

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Prévoyez-vous une grossesse?

Une nouvelle étude confirme que l’alimentation d’avant la grossesse peut avoir des répercussions sur la santé du futur enfant, selon Medical News Today.

On soutient maintenant que si une femme a une alimentation pauvre avant même d’être enceinte, sa progéniture sera plus exposée à des risques d’obésité et de diabète de type 2. Le bébé aurait aussi plus de risques d’avoir un faible poids de naissance.

Présentée il y a quelques jours à l’Experimental Biology Annual Conference à Glasgow, cette expérimentation de l’Université d’Aarhus a été effectuée sur des souris. Des études précédentes basées sur le même modèle animal en étaient arrivées à des résultats similaires.

Les souris qui avaient suivi un régime alimentaire pauvre en protéines durant 10 semaines avant la conception avaient donné naissance à des petits d’un plus faible poids de naissance et présentant une forte sensibilité à l’insuline.

Il s’agirait là de réels effets de l’alimentation avant la grossesse, car ces mêmes souris avaient eu une alimentation normale durant leur gestation.

Les humains répondent de la même façon que les souris quant à l’alimentation durant la grossesse. Un lien peut donc être établi avec celle qui est suivie avant la conception.

On suggère donc aux femmes d’être conscientes de ce qu’elles mangent lorsqu’elles sont enceintes, mais aussi dès qu’elles souhaitent le devenir.

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Marcher pour aller à l’école

Une étude parue dans Pediatrics lève le voile sur les conditions entourant le transport écolier ainsi que ses répercussions sur la santé en général. Bien qu’il y a quelques années, il était très courant que les enfants se rendent à l’école à pied ou à bicyclette, il semble que cette bonne habitude se perde.

Afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette situation moderne, l’étude longitudinale dont il est ici question a porté sur des enfants canadiens, dès l’âge de 6 ans et jusqu’à 16 ans.

Au cours de ces années, les parents des jeunes participants étaient invités à compléter un sondage quant au transport scolaire de ces derniers. On a ainsi remarqué, de prime abord, que si l’utilisation d’un transport actif (la bicyclette ou la marche, par exemple) croissait constamment jusqu’à l’âge de 10 ans, elle diminuait ensuite.

D’autre part, on a relevé que les enfants vivant au sein d’une famille à plus faible revenu étaient plus enclins à utiliser un moyen de transport actif pour se rendre à l’école. La même constatation a été faite chez les enfants grandissant en milieu urbain.

Les chercheurs de l’étude ont conclu que les enfants seraient plus encouragés à se rendre à l’école à pied ou à vélo – ce qui encourage de bonnes habitudes futures quant à leur santé – si leur famille comprenait mieux les enjeux liés à de tels transports.