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Preuve de l’effet néfaste de la télé

Les enfants d’âge préscolaire ne devraient pas écouter la télévision en soirée, selon une récente étude parue dans Pediatrics. Ayant porté sur 612 enfants âgés de 3, 4 et 5 ans, elle serait la première à démontrer des effets néfastes, quel que soit le contenu regardé.

Si un contenu violent écouté durant le jour à la télévision ou sur l’ordinateur a été prouvé comme étant dommageable pour le sommeil, il semble qu’il a des conséquences, peu importe sa nature, lorsqu’il est regardé le soir.

On a demandé aux parents des jeunes participants de tenir un journal durant une semaine afin de remarquer les habitudes de sommeil de ces derniers. Dix-huit pour cent des parents ont relevé au moins un problème se produisant cinq fois par semaine.

Ils devaient relever, par exemple, les difficultés de l’enfant à s’endormir, ses cauchemars et ses interruptions de sommeil. Une corrélation a été faite avec le temps moyen passé devant la télévision ou l’ordinateur, qui était de 73 minutes par jour.

On n’a relevé que 19 minutes quotidiennes d’exposition à la violence chez ces enfants. Celle-ci n’était donc pas nécessaire pour que les enfants aient de la difficulté à s’endormir ou à se réveiller le lendemain, lorsqu’ils écoutaient la télé le soir.

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Quand la fessée devient quotidienne

Donner la fessée ou une claque à notre enfant peut être si subtil, ou encore trop ancré dans notre quotidien, que nous ne nous en rendons même plus compte. C’est ce que vient de soulever une expérimentation de la Southern Methodist University de Dallas.

Réalisée auprès de 37 familles, elle consistait en ce que la mère enregistre volontairement ses interactions avec ses enfants durant la soirée, et ce, pour 6 jours. Les résultats présentés sur le site SMU Research en surprendront plus d’une.

Les enregistrements comprenaient au final de 12 à 36 heures de matériel par mère et l’on y comptait des moments du quotidien familial, tels la préparation du souper ou le bain des enfants.

Bien que les mamans ne soient pas à proprement parler violentes, elles auraient souvent recours aux punitions corporelles, selon les observations. Par exemple, on a relevé 11 fessées données à un enfant de 3 ans qui se chamaillait sans cesse avec sa sœur.

Cette recherche unique en son genre a permis de mieux comprendre l’escalade des événements qui mène à la claque ou à la fessée, ce qui pourra sûrement relativiser le débat sur les punitions corporelles que nous connaissons.

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Pour un été en toute sécurité

Avec le retour de la belle saison, on prévoit passer du bon temps en famille. C’est dans cette optique que Medical News Today présente des consignes de sécurité conçues pour l’été et destinées aux parents.

Recueillies auprès d’experts en pédiatrie, ces règles se veulent un véritable guide de sécurité estivale. En voici quelques-unes.

Tout d’abord, les spécialistes s’entendent pour dire que la meilleure prévention demeure la surveillance. Quand les parents sont vigilants, ils peuvent réagir rapidement.

On n’oublie jamais la chaleur non plus, car elle peut être sournoise. Ainsi, lorsqu’on organise une activité extérieure, on pense toujours à avoir de l’eau avec soi, dès que l’on quitte la maison. La déshydratation est souvent déjà avancée quand on en remarque les symptômes.

Dans le même ordre d’idée, on s’équipe de bouteilles de qualité : on évite le plastique! On évite de cette façon les dangers reliés aux BPA.

Aussi, on n’omet jamais la protection solaire. Il faut l’appliquer de 15 à 30 minutes avant l’exposition aux rayons et l’on choisit toujours une crème ayant un indice d’au moins 30 FPS. Après quelques heures, on en étale de nouveau.

Et finalement, les jolis chapeaux, il faut les porter. Avec quelques pansements, lotions antibiotiques et des écrans contre les moustiques en plus, les parents seront assurés que leurs tout-petits passeront un magnifique été!

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Les secrets de l’autisme

L’autisme est encore peu compris, mais une nouvelle découverte nous permettrait un jour de détecter ce syndrome dès les premiers signes. Une étude de l’Institut des sciences Weizmann de Rehovot, en Israël, semble très prometteuse.

C’est qu’elle a permis de remarquer que les enfants atteints d’autisme présentent une faible synchronisation entre les hémisphères du cerveau durant leur sommeil. On croit donc qu’il serait possible de détecter l’autisme de cette manière un jour.

Les jeunes autistes âgés d’un à trois ans et demi ont en effet une connexion plus faible entre les deux parties cérébrales responsables de la production de la parole et de la compréhension du langage.

La force de cette synchronisation était reliée, dans le cadre de cette étude parue dans Neuron, à l’aptitude verbale, de la même façon qu’elle est inversement proportionnée quant aux problèmes de communication ouvertement reliés à l’autisme.

Afin d’en arriver à ce constat, les chercheurs ont fait passer une résonance magnétique à de jeunes enfants endormis.

Le fait que ce test s’effectue pendant le sommeil de l’enfant est bien sûr un autre de ses atouts. De plus, un diagnostic d’autisme en bas âge permet d’offrir des outils et du soutien plus efficaces aux enfants atteints.

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Attention aux bords des fenêtres

Bien que l’on y pense peu, le rebord des fenêtres peut être dangereux pour les tout-petits. Les parents sont souvent portés à placer la table à langer près des fenêtres ou même à poser un banc devant elles pour que leur enfant puisse regarder dehors. Cependant, il ne devrait pas en être ainsi.

C’est que les fenêtres entraînent un grand nombre de chutes responsables de blessures importantes et on compte aussi des morts. Il semble également, comme on peut le lire sur Medical News Today, que le nombre d’hospitalisations liées aux fenêtres augmente en fonction du retour des beaux jours.

Selon les recommandations d’un médecin, on suggère quelques règles simples à respecter. En premier lieu, on rappelle qu’une moustiquaire ne constitue pas une protection.

Aussi, lorsqu’on ouvre la fenêtre, on ne la laisse pas béante de plus que quelques pouces, de sorte qu’un enfant ne pourra pas la traverser. Il faut aussi éviter de laisser des meubles ou des accessoires qui permettraient aux plus jeunes d’y grimper. Finalement, quand on ne sert pas d’une fenêtre, on la laisse barrée.

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Constat surprenant sur les garderies multiculturelles

Publiée dans l’European Journal of Developmental Psychology, une recherche menée par les universités Concordia et de Montréal vient contredire certaines découvertes précédentes quant aux différences ethniques chez les jeunes enfants.

Après avoir observé sur le terrain 30 jeunes enfants – des Canadiens français et des Canadiens asiatiques – provenant de 6 garderies de la région de Montréal, les chercheurs ont pu constater que ceux-ci avaient plus tendance à interagir avec des compagnons de la même ethnie qu’eux.

Ce constat était valable tant chez les enfants d’origine asiatique que canadienne-française. De plus, lorsqu’on plaçait des enfants d’ethnies différentes ensemble, ils préféraient jouer seuls.

Des études précédentes avaient démontré que durant la petite enfance, on préférerait jouer avec un compagnon du même groupe ethnique que nous. Cette fois par contre, on contredit des conclusions précédentes en avançant que des conflits peuvent naître entre des enfants de même ethnie lorsqu’ils se retrouvent avec des compagnons multiculturels.

Certaines particularités comportementales ont par ailleurs été remarquées chez les petits Canadiens français et les Canadiens asiatiques. La raison en serait, comme il a déjà été relevé, que l’expression de soi et l’implication sociale sont très prisées dans la culture canadienne, alors que la retenue et la coopération le sont dans la culture asiatique.

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Les allergies font partie de la réalité des enfants

Une vaste étude nationale nous apprend que chez nos voisins du sud, 8 % des enfants sont aux prises avec une allergie alimentaire.

Les cas sont en réelle augmentation aux États-Unis, comme le mentionne un article sur le sujet dans Pediatrics, The Prevalence, Severity and Distribution of Childhood Food Allergy in the United States. On peut se questionner quant à une augmentation semblable au Canada.

Ce taux correspond à 5,9 millions d’enfants. Il est certain que cette nouvelle réalité a un impact sur l’alimentation de la population en général et la perception de la nourriture : parmi les enfants atteints, presque le tiers (30,4 %) souffrent de plus d’une allergie alimentaire

De plus, on évalue à 38,7 % ceux qui ont subi une réaction sévère. Les aliments auxquels les enfants sont le plus souvent allergiques sont les noix (25,2 %), le lait (21,1 %) et les fruits de mer (17,2 %).

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Les petits propagateurs de la grippe

Le nez qui coule, les mains souvent sales qui touchent à tout : il est facile de pointer les tout-petits du doigt lorsqu’on cherche les coupables d’une épidémie de grippe.

Or, une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait porter le chapeau à des groupes d’âge plus avancés. Il semble que les adolescents et les jeunes adultes sont les plus grands responsables de la propagation de ce virus saisonnier.

Selon des données de l’Agence de santé publique du Canada, les taux de contamination chez les Canadiens de 10 à 19 ans et de 20 à 29 ans augmentent avant que la grippe atteigne les adultes d’autres groupes d’âge et les jeunes enfants.

La prévention au sein de ces deux groupes d’âge serait donc des plus efficaces pour contrer les épidémies, beaucoup plus que de viser les petites mains sales et le nez coulant des bébés.

Ces observations proviennent de la compilation de résultats positifs de tests de laboratoire sur l’influenza. Par exemple, lors de l’épidémie de la H1N1 en 2009, les cas ont grimpé chez les préadolescents et les adolescents quelques jours avant que les autres groupes soient atteints à leur tour.

La raison en serait que les enfants d’âge scolaire et les jeunes adultes sont tout simplement plus en contact avec d’autres personnes que les bébés.

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Les réelles inquiétudes du nouveau papa

Encore aujourd’hui, les pères se positionnent comme la principale ressource financière de la famille, et ce, même si leur conjointe gagne autant, voire plus d’argent qu’eux. C’est ce que révèle une récente étude de l’Université Cardiff au Royaume-Uni.

Ayant porté sur 46 hommes pendant la grossesse de leur conjointe et durant la première année de vie de leur enfant, son but était de mieux comprendre leur expérience vécue au cours de ce changement dans leur vie.

Comme lu sur Psychcentral, le père est souvent anxieux quant à l’argent et plusieurs couples revoient même leur plan familial en fonction de la situation économique actuelle. Par exemple, certains décident d’avoir deux enfants plutôt que trois pour des raisons financières.

Parallèlement, les chercheurs de cette enquête ont remarqué que les hommes ont tendance à travailler plus en réponse à ce stress financier. En conséquence à ces heures passées à l’extérieur de la maison, le père en vient à passer moins de temps auprès de ses enfants.

Cette étude lève le voile sur les répercussions de la présente récession sur les pères ayant un revenu moyen, et ce, à court et à long terme, selon ses responsables.

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Réduire l’apnée du sommeil par le nez

Selon une étude de l’Université de Chicago parue dans Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery, on pourrait réduire les symptômes de l’apnée du sommeil chez l’enfant en lui administrant un vaporisateur nasal.

On a remarqué que des enfants souffrant d’apnée du sommeil à qui l’on avait prescrit du furoate de fluticasone avaient produit moins de cellules inflammatoires pouvant détériorer leur état.

Mentionnons au passage que le furoate de fluticasone fait partie de la famille des corticostéroïdes. Assez récent, on l’emploie généralement pour traiter la rhinite allergique, soit une inflammation des fosses nasales. Il peut être administré aux enfants de deux ans et plus.

L’effet remarqué est bien entendu logique, car l’apnée du sommeil se caractérise par une obstruction partielle ou complète des voies aériennes supérieures. Cela interrompt la ventilation normale durant le sommeil. On estime qu’au moins 1 enfant sur 50 en est atteint.

À la suite de cette expérimentation ayant impliqué 24 enfants de 2 à 12 ans, les chercheurs recommandent le furoate de fluticasone comme un moyen de réduire les symptômes de ce syndrome.